Les Énigmes

04 La Bellemont-Antoine Forqueray-Pièces De Viole

Voici quelques énigmes qui se présentent à nous et que je vous livre un par un…

I

La Création

« La Semence c’est l’Homme et l’Univers sa Création »

02 Rebel – Tombeau De Monsieur Lully-Le Parnasse Français-Reinhard Goebel_ Musica Antiqua Köln

« Dans la grisaille, le brouillard, l’humidité des marais et des marécages, apparaît la graine, l’haleine de vie,

le cœur battant avec fureur avec ses mouvements et son rythme sonore.

« Signes comme des vers s’agitant, manifestations terrestres d’une volonté divine, aux images colorées d’un Jardin Terrestre introduit en Paysage Universel,

« Où se glissent toutes les bontés avec ses beautés, ses lumières et ses couleurs, ses lignes, ses formes et ses différences ; puis, des graines succédèrent à des graines,

« L’une additionnée, multipliée, répandue et expandue ; volonté universelle d’Un Tout dans la partie du jeu de cartes, avec des continents émergeant de l’Océanique universelle ;

« L’homme-enfant, selon ses désirs-caprices, s’est autoproclamé dans la divinité des Dieux, car si les Dieux peuvent être nombreux, l’Univers, lui, reste le Un, l’indi-vis-ible.

01 Sonata No. 1 en Si Mineur, Livre-Jean Barriere Sonates pour le violoncello avec la basse continue

« Ainsi, l’homme dans sa volonté créatrice se désunit à la naissance et se réunit à la fin, dans l’union sacrée de la dissolution-recomposition du petit mortel à terme échu.

« Et refondu dans l’éternel incommensurable, après d’avoir créé, répandu les semences des créatures – compte signée, de l’évolution des espèces – aux quatre vents, face à l’infini.

« Se retrouve comme un fil, une ligne verticale, traversant les quatre directions sur terre, et s’en dort dans un songe plein de souvenirs, où jadis eu toutes ces apparitions.

« L’homme se souvint de ces lentes, très lentes apparitions, ces manifestations progressives appelées Vie, sortes de petits assemblages de grains, eau, boue, air et feu.

« Apparurent un à un et une à une toutes les choses appelées à être ne serait-ce qu’un instant, par la volonté divine de celui qui fit d’Adam le premier, le seul, dans son éternel Eden.

« Mais Adam se ballade au milieu des couleurs et d’une vie luxuriante. Que peut son éternité terrestre face aux limbes d’un Univers hypothétique, soit géométrique ou mathématique ?

« Passé l’enthousiasme de tant de découvertes, il s’ennuie, se languit, se déplace en pleurant sa solitude face à cet infini qui lui échappe, arrose son jardin terrestre avec ses larmes.

« Il finit par réveiller son Père, créateur de toutes ces beautés, lequel découvrant la peine de son fils, décide de mieux lui faire apprécier ses biens, de mieux se le faire voir.

« Il lui offrit deux miroirs, l’un c’était l’eau de la rivière et le deux, le bleu de l’air du ciel ; de cette manière, Adam pouvait mieux apprécier ses biens dans toutes ses apparences.

« Mais Adam restait inconsolable et peu à peu, selon la volonté de son père, tout commença à devenir ce qui s’ignore ; et l’innocence de cette ignorance devint Le Chaos.

« C’est pourquoi, le père séma l’Arbre différent, celui de l’ordre, du savoir et de la connaissance, lequel il faudrait qu’Adam apprenne à reconnaître parmi les autres.

« Ce fut ainsi, que grâce au concours de son Père Céleste, et avec tout son fervent désir, l’Adam chercha à sortir de son état de solitude éternelle dans cette création de l’Edem.

« Et l’Arbre de Vie fut, et le Père créa la femme à l’image de l’homme, ainsi qu’il avait crée Adam à l’image de soi-même, un Adam qui était lui-même, soi-même, comme Dieu, l’unique.

25 Mendelssohn_ Songs Without Words-Olga Tverskaya,

« Mais, ce qu’ils appelèrent, la femme devint division de l’Un, car pour la première fois, de  l’Adam et du Père éternels, qui sont l’Un et Seul ou Le Même, naquit Eva. 

« Ce Miroir, cette compagne, cette fille d’Adam Le Père, était immortelle comme Ádám, et le resterait toujours, à condition de n’approcher ni goûter à l’Arbre différent.

« Donc, nous comprenons maintenant, quel fut le défaut dans la création d’Adam Le Père que de livrer Eva à la tentation et par là, livrer aussi à son fils et à soi-même.

« Car goûter à l’Arbre différent, aux fruits défendus de  la connaissance, implique perdre tous les privilèges de la divinité éternelle ; ce qui précisément, hélas ! Eva fit en premier.

« Donc, depuis ce temps, à part les animaux, les plantes et tous les éléments de la nature, Eva donne naissance à tous les Adam homme et à toutes les Eva du Monde Mortel. »

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08 Buxtehude_ Trio Sonata In G, BuxW-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus

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[Traduction à l’espagnol

I

La Creación

« La semilla es el hombre y el Universo su Creación »

« En la monotonía, la niebla, la humedad de los pantanos y el lodo de los campos, aparece la semilla, el aliento de vida, el corazón golpeando furiosamente con sus movimientos y su ritmo sonoro.

« Signos como gusanos que se agitan, Manifestación Intra-terrestre de la voluntad divina, con imágenes coloreadas de un Jardín Extra-terrestre introducido en un Paisaje Universal,


« Dónde se deslizan todas las amabilidades con sus bellezas, luces y colores; sus líneas, sus formas y sus diferencias; y después, las Semillas que continúan a hacer semillas, una a una.


« Una añadida, multiplicada, generalizada y expandida; Una voluntad universal de Un Todo en el juego de cartas, con los continentes emergentes del Oceánico-Universal;


« El hombre-niño, de acuerdo con sus deseos y caprichos, se autoproclamó en la divinidad de los dioses, puesto que si los Dioses son numerosos, el Universo sigue siendo el mismo: Uno, el in-di-visible.


« Así, el hombre en su voluntad creativa se desune al nacer y se reúne al final, en la unión sagrada de la disolución-recomposición del pequeño ser mortal llegado a su término.


« Se refunde en el eterno inconmensurable, después de haber creado, extendido las semillas de las criaturas confundidas en una evolución de las especies, a los cuatro vientos, frente al infinito.


« Se encuentra como un hilo vertical, atravesando los cuatro puntos cardinales de la tierra, y se va durmiendo dentro de un sueño lleno de recuerdos, allí en donde había tenido esas apariciones.


« El hombre recordó esas lentas, muy lentas apariciones progresivas, llamadas La Vida : especie de pequeñas acomodaciones de granos, agua, barro, aire y fuego.


« Aparecieron una-a-una todas las cosas llamadas a ser, aunque más no fuera que un instante, por voluntad divina de aquel que hizo a Adán el Primero y Solo, en su Eterno Edén.


« Pero Adán se pasea en medio de los colores y una vida exuberante. Que puede hacer su eternidad terrenal ante los limbos de un Universo hipotético, geométrico o matemático?


« Pasado el entusiasmo de los descubrimientos, él se aburre, suspira, se desplaza, llorando su soledad ante El Infinito que se le escapa y rocía su Jardín-Terrestre terrenal con sus lágrimas.


« Terminó por despertar a su Padre, creador de todas esas bellezas, quien descubriendo la pena de su hijo, decidió de hacerle apreciar mejor todos sus bienes, de presentárselos de mejor manera.


« Él le ofreció dos espejos, uno era el agua del río y el otro el azul del aire del  cielo; de esta manera, Adán podía apreciar mejor sus bienes en todas sus apariencias del Un visible.       


« Pese a todo, Adán quedó inconsolable, y poco a poco, según la voluntad de su padre, todo comenzó a transformarse en eso-que-se-ignora ; pero la inocencia de esta ignorancia se convirtió en El Caos y una amenaza para la Un-Perfección.


« Fue la razón por la cual, el padre sembró el Árbol diferente, el del Orden del saber y del Conocimiento, y el cual Adán debería aprender a distinguir entre los otros.

« Gracias a la ayuda de su Padre celestial, y con todo su ferviente deseo, nuestro Adán inicial, intenta salir de su estado de soledad eterna en agradable compañía, en esa creación del Paraíso.


« Y el árbol de la vida apareció, y el Padre creó a La Mujer a la imagen del Hombre, como él había creado a Adam a la imagen de Sí Mismo, un Adán que era Él mismo-Si mismo como el único Dios.


« Pero, lo que llamaron, La Mujer se convirtió en división del Uno, ya que por la primera vez, el Adán y el Padre eterno, quienes son Uno y Solo o el Mismo, nació Eva, espejo de la Divinidad.


« El parecido de esta compañera, de esta hija de Adam El Padre, era en un principio, inmortal como Adán, y lo sería siempre, a condición de no aproximarse o probar del Árbol diferente.


« Entonces, nosotros comprendemos mejor ahora cuál fue el defecto en la creación de Adán El Padre : entregar a Eva e la tentación y de esa manera, entregar también a su hijo y a si-mismo a muertes programadas.


« Ya que probar del Árbol diferente, del fruto prohibido del conocimiento, implicaba perder los privilegios de la eterna divinidad; lo que hizo ante todo, desgraciadamente, sin saberlo.


« Fue La Caída, y desde entonces, aparte de los animales, las plantas y todos los elementos de la naturaleza, Eva da a luz a todos los Adán-hombres, y a todas las Eva-mujeres del mundo Mortal. « 

16 La Montigni-Antoine Forqueray-Pièces De Viole

I I

La Nature

« La preuve de la perfection, fut que l’Homme eut une mère et la Femme eut un père, que donc tous les deux eurent un père et une mère : Le Père Univers et La Mère Nature »

« Pour créer La Parole qui est Le Verbe, La Nature eut à créer l’Homme, puisque sans lui, rien aurait pu être nommé ni  décrit, et donc, rien n’aurait existé, ni paroles, ni plantes, ni pierres.

« Donc, La Nature qui créa l’Homme et l’Univers, sans même se le proposer, se créa elle-même en tant que Nature, en créant et dévoilant ainsi, La Parole.

« Ainsi, Mère Nature, étant la véritable patrie de l’Homme, des Animaux, des Plantes, des Pierres, des Eaux, du Feu et de l’Air du Ciel ; c’est toujours elle qui parle, à travers La Parole de l’Homme : Le Verbe.

« Et tel que la Nature fait avec la Création, l’Homme se sert de La Parole, pour révérer, prier, parler ou chanter, comme La Nature fait avec La Création, car toutes les deux sont complémentaires et indissociables.

« Et puisque la Nature est Fille de La Création, elle est aussi, Mère de toutes les choses, y compris de l’Homme ; lequel à son tour, créa Les Dieux, au travers La Parole, du Verbe énoncé à soi-même, comme récitant une prière.

« Alors, si La Parole de l’Homme a une véritable utilité, est précisément, celle de proclamer, célébrer et révérer à Dame Nature ; la plus belle de toutes les Dames de La Cour De La Création.

« La Nature, c’et l’Eau qui descend du Ciel et qui provoque les lourds mouvements de La Terre, ainsi que les imperceptibles, subtiles et légers, des insectes et de tout ce qui vole ou s’évapore, au milieu de cette immense sérénité qui est l’Univers.

« C’est aussi, Le Feu passionné de La Vie éphémère et du calme infini de La Parole, qui servent à embaumer ce qui n’est plus, dans un chant funèbre de respect abstrait et froid, tel qui est représenté  par le silence des glaciers polaires.

« Ainsi, depuis La Création, Mère Nature garde à l’Homme dans son sein tout au long de sa vie. En échange celui-ci devrait toujours, protéger et veiller à La Mère Nature.

06 Purcell_ The Indian Queen, Z 630-Purcell O Solitude et Songs

« Mais, l’Homme, en tant que Berger et Gardien Responsable de troupeaux, reste toujours un Enfant, et Dame Nature ne finit jamais de lui donner des leçons. Celui-ci, ignore toujours ce qu’on lui a appris, et n’obéit presque jamais. Ceci, finira par lui coûter La Vie, à lui et à une grande partie de La Création.

« Et ça, puisqu’il ne peut pas savoir plus que La Nature contient, en courant ainsi le risque de perdre La Vie. Ce qui devient le prix du peu qu’il sait, face à l’Immensité de ce qu’il ignore de l’Univers.

« Quelle est donc, L’œuvre de l’Univers, dont La Nature est son plus éloquente manifestation sur Terre, ainsi comme à l’autre bout de l’horizon ; là, où les Cieux se perdent dans l’Infini, au fond des Grottes et des Volcans, et ce, au milieu du Feu qui le Forge ?

« Mais, que ce soit au milieu du Feu admirable ou au milieu de l’Eau merveilleuse des Océans, si l’Homme le désire ainsi, une Perception paisible et sereine, l’accompagneront toujours au sein de La Nature.

« Et bien que La Nature soit immensément riche, elle est très économe, et sait comment préserver ses biens. Malheureusement, l’homme est dépensier, et ceci, malgré qu’il est très pauvre, fragile, et pas plus qu’un simple mortel.

« Apparemment, pour l’Univers, qui est le refuge Des Dieux dans leur éternité, El Hombre et La Nature représentent peu d’intérêt. Ce qui permet à Mère Nature de mieux s’occuper de La Terre. Par contre, l’Homme, ne saura pas quoi faire de sa liberté et finira pour tout essayer, ce qui est preuve d’un manque de sagesse.

« Car, s’il est vrai qu’avoir goûté à l’Arbre des différences de La Nature, a permis à l’homme de connaître la science des métaux, que ce soit pour faire de l’Or, de l’Eau, de l’Air, et même, pour fabriquer des Armes à Feu ;

« Toute cette connaissance ne lui a pas permis de se connaître à lui-même, car autrement, il aurait su qu’il est autant Créateur que Destructeur de Mère Nature, laquelle, en suspens et très inquiète, ne le quitte pas des yeux.

« Attention, petit bonhomme ! Les gouffres des Océans, la colère des volcans, les vents violents et l’eau envahissante, conduisent aujourd’hui toutes les créatures de La Création au recueillement, l’oraison et la prière de l’heure finale.

« Sauve Nature, et garde à ton Fils, l’Homme, comme un chiot, sur tes genoux, car il ne sait pas vraiment ce qu’il fait, il ne connaît pas encore, quelles sont ses limites exactement, mais l’heure de la repentance vient de sonner. Ainsi donc, en attendant, tremblez ! »

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Traduit à l’espagnol

La Naturaleza

«La prueba de la perfección, fue que el hombre tuvo una madre y la mujer tuvo un padre, que entonces ambos tuvieron un padre y una madre: El  Padre Universo y La Madre Naturaleza»


«Pero para crear La Palabra que es El Verbo, La Naturaleza tuvo que crear El Hombre, ya que sin él, nada hubiera podido ser nombrado ni descrito, y por lo tanto, nada habría existido, ni palabras, ni plantas, ni piedras.

«Entonces, la Naturaleza que creó al Hombre y al Universo, sin siquiera proponérselo, se creó a sí misma en tanto que Naturaleza, creando y revelando, La Palabra.

«De ese modo, Madre Naturaleza, siendo la verdadera patria del Hombre, de los Animales, de las Plantas, de las Piedras, del Agua, del Fuego y del Aire del Cielo; es siempre ella que habla, a través de la Palabra del Hombre: El Verbo.

«Y como La Naturaleza hace con La Creación, El Hombre utiliza La Palabra, para venerar, rezar, hablar o cantar; como La Naturaleza lo hace con La Creación, puesto que los dos son complementarios e indisociables.

«Y  si La Naturaleza es la Hija de La Creación, es también, La Madre de todas las cosas, incluido el Hombre; quien a su turno, crea a Los Dioses, a través de La Palabra, del Verbo enunciado a sí mismo, como recitando una oración.

«En cambio, si La Palabra del Hombre tiene una verdadera utilidad, es precisamente, la de proclamar, celebrar y reverenciar a Madre Naturaleza; la más bella de todas las Damas de La Corte De La Creación.

«La Naturaleza, es El Agua que desciende del Cielo y que produce los pesados movimientos de La Tierra, así como los imperceptibles, sutiles y livianos, de los insectos y de todo eso que vuela o se evapora, en medio de esa inmensa serenidad que es El Universo.

«Es también, El Fuego apasionado de La Vida efímera y de la calma infinita de La Palabra, que sirven para embalsamar lo que ya no es, en un canto fúnebre de respeto abstracto y frío, tal que es representado por el silencio de los témpanos polares.

«Es así, que después de La Creación, Madre Naturaleza guarda al Hombre en su seno todo a lo largo de su vida. En cambio, éste debería siempre, proteger y velar a La Madre Naturaleza.

«Pero el hombre, en tanto que Gran Responsable como Pastor y Guardián de rebaños, sigue siendo siempre un niño, y Madre Naturaleza no termina nunca de enseñarle. Este, ignora siempre lo que se le ha enseñado, y no obedece casi nunca. Eso, terminará por costarle La Vida, à él y a una gran parte de La Creación.

«Y ello, dado a que El Hombre no puede saber más de lo que La Naturaleza contiene, corriendo así el riesgo de perder La Vida. Lo cual se vuelve el precio de lo poco que sabe, frente a la Inmensidad de lo que ignora del Universo.

«¿Y cuál es entonces, la obra del Universo, del cual La Naturaleza es su más elocuente manifestación sobre la Tierra, así como al otro extremo del horizonte; donde, los Cielos se pierden al Infinito, en el fondo de las Grutas y de los Volcanes, y ello, en medio del Fuego que lo Forja?

«Pero que sea en medio del Fuego admirable de los volcanes o en medio del Agua maravillosa de los océanos, si El Hombre así lo desea, una percepción apacible y serena, lo acompañarán siempre en el seno de La Naturaleza.

«Y aunque La Naturaleza sea inmensamente rica, elle es muy ecónoma, y sabe cómo preservar sus bienes. Desgraciadamente, El Hombre es derrochador, y ello a pesar de ser muy pobre,  frágil, y no más que un simple mortal.

«Aparentemente, para El Universo, que es el refugio de Los Dioses en su eternidad, El Hombre y La Naturaleza representan poco interés. Ello permite a Madre Naturaleza ocuparse mejor de La Tierra. En cambio, El Hombre, no sabrá qué hacer con su libertad y terminará por tentarlo todo, lo cual desgraciadamente, es prueba de una falta de sabiduría.

«Porque, si es cierto que el haber probado al Árbol de las diferencias de La Naturaleza, a permitido al Hombre de conocer la ciencia de los metales, ya sea para fabricar El Oro, El Agua, El Aire, et incluso, para fabricar las Armas de Fuego;

«Todo este conocimiento no le ha permitido conocerse a sí mismo, porque de lo contrario, habría sabido que él es tanto Creador como Destructor de Madre Naturaleza, la cual, en suspenso y muy inquieta, no le quita los ojos de encima.

«¡Cuidado, hombrecito! » Los abismos de los océanos, la ira de los volcanes, la violencia de los vientos y del agua invasora, conducen hoy, a todas las criaturas de La Creación, al recogimiento, a la meditación, y a la oración de la hora final.

«Salva Naturaleza y guarda a tu Hijo, El Hombre, como un cachorro, en tu regazo, porque realmente; él no sabe lo que hace, él no conoce aún, cuáles son sus límites exactamente, pero la hora del arrepentimiento acaba de llegar. De modo que, esperando ¡tiemblen! »

I I I

L’Amour

02 Rebel_ Tombeau De Monsieur Lully-Reinhard Goebel Musica Antiqua Köln

« Qui est ce pêcheur qui agite La Nature et La Création ? »

« C’est l’Amour, principe d’attraction et de gravité qui lie les êtres et les choses grâce à leurs fascinations réciproques. Sans lui, rien n’existerait.

« L’Amour se tient comme une canne de pêche, tel l’arc et le flèche pour la chasse ou les mains pour cueillir les fruits. C’est une activité constante entre le pêcheur, le poisson, la canne, les hameçons et les appâts.

« Tel un Cupidon avec ses outils de chasse, le pécheur vérifie la souplesse de sa canne à pèche, la résistance du fil de son propre arc tendu, qu’ira chercher la fragile créature ou proie où ira s’insérer sa flèche, l’hameçon.

« l’Amour impalpable préside mieux au sentiment des choses, en se cachant et en les réunissant sans qu’elles le sachent, puisque Dame Nature, fait avec l’homme, ce que celui-ci fait avec les animaux et les plantes : les ressembler, les nourrir et les manger.

« Comme dans le jeu des attirances, il n’est pas toujours facile de savoir qu’est-ce qu’attire et qu’est-ce qu’est attiré, à cause d’une réciprocité des besoins, et cela, malgré les attitudes souvent différentes, que conduisent à l’erreur.

« L’Amour, c’est le verbe par excellence, et dans les actes, le premier de tous : sans lui, pas de vie, ni succession, ni reproduction, ni mémoire.

« C’est l’Amour qui réunit et boucle les dernières années de la vie avec la naissance, dans un cercle d’intelligence et compréhension patiente de toute souffrance, solitude ou indifférence que les êtres puissent endurer.

« L’Amour, c’est l’action par excellence entre les êtres ; la volonté de La Création dans La Nature, et ce, malgré que chaque individu suppose agir selon sa seule volonté ; mais les nombreuses surprises de La Création, l’amènent à penser plutôt, qu’il répond à une volonté et à une réalité, autre que la sienne.

«Dans les jeux de l’Amour, il faut savoir pêcher, manier le filet, aller au large et établir des relations entre le fil de pêche tendu et l’appât, en agissant comme une proposition, comme une intention, autre que repérer les lieux, choisir les bons moments et avoir la patience d’attendre, jusqu’à sentir que ça mord, et ensuite, réussir à retirer sa prise sans que ça casse.

« Pour pêcher l’Amour, il est nécessaire de plonger au fond du cœur, dans la cible elle-même, et ensuite, comme pour toujours, demeurer suspendu d’un fil, comme un ver.

« Et ainsi, dans cet appât, rester relié à toutes les autres choses ; car si les uns et les autres s’en vont, l’amour reste éternel dans la mémoire de ceux qui viennent et se relient à lui, l’immortel Amour.

« S’il y a beaucoup de passion dans les jeux de l’Amour, cette agitation ne dure qu’un moment, le restant du temps, c’est le calme et la sérénité.

 « L’Amour est fidèle et soutient, guide et cautionne La Nature, rend éternelle la mémoire de réalisation de tout ce qui fut, dans ce qui aujourd’hui est. Ce sont ces activités dont Amour s’inspire.

« Ainsi, ce qui relie Fille Nature à Mère Création, c’est Amour : fils de l’Homme et Origine de toutes les choses, car Engendrement c’est Amour, et il n’y a pas de l’un sans l’autre.

« Un jeu sans cesse renouvelé de s’attacher par les extrêmes, par le sexe de toutes les choses, car X c’est la multiplication, c’est la fécondité, l’épanouissement de la vie, l’Être avant la lettre.

« Et lettre, avant l’Être, l’Amour c’est l’union du Père, de la Mère et du Fils, de la Vie et de la Mort ; c’est la loi de La Nature, de La Création et de l’Univers, à travers le Verbe et la Parole de l’Homme.

« Si l’Amour est le roi, l’homme est son serviteur, puisqu’il n’y a pas de Création ni de vie sans Amour et l’homme n’est que l’instrument de cette divinité qui se repende dans toutes les choses pour exister.

« L’Amour fait chanter le poète, lequel chante La Nature ; il raconte à l’Ami et sa Mi, unit les mains paisibles des amants, leur étreinte douce et sacrée, l’amour qui les relie à l’Univers. »

18 Purcell_ Song Tune Instrumental-Purcell O Solitude et Songs

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Traduit à l’espagnol

El Amor

« ¿Quién  es ese pescador que agita La Naturaleza y La Creación?»


« Es el Amor, principio de atracción y de gravedad, que une los seres y las cosas, gracias a sus fascinaciones recíprocas. Sin él, nada existiría.

« El amor se sostiene como una caña de pescar, como el arco y la flecha para cazar o las manos para recoger los frutos. Es una actividad constante entre el pescador, el pez, la caña, los anzuelos y los cebos.


« Al igual que un Cupido con sus útiles de caza, el pescador verifica la flexibilidad de su caña de pesca, la resistencia del hilo de su propio arco tendido, que irá a buscar la frágil criatura o presa donde se insertará su flecha, el anzuelo.


« El Amor Impalpable escondiéndose, preside mejor al sentimiento de las cosas, escondiéndolas y reuniéndolas sin que ellas lo sepan, puesto que Madre Naturaleza, hace con el hombre, lo que este hace con los animales y las plantas: juntarlos, alimentarlos y comerlos.



« Como en el juego de las atracciones, no siempre es fácil saber qué es  lo que atrae y qué es lo que es atraído, a causa de una reciprocidad de las necesidades, y ello, a pesar de actitudes a menudo diferentes, que conducen al error.

« El amor es el verbo por excelencia, y en los actos, el primero de todos: sin él, no hay vida, ni sucesión, ni reproducción, ni memoria.

« Es el amor que une y completa los últimos años de vida con el nacimiento, en un círculo de inteligencia y comprensión paciente de todo sufrimiento, soledad o indiferencia que los seres puedan soportar.

« El Amor, es la acción por excelencia entre los seres; la voluntad de La Creación en La Naturaleza, y eso, aunque cada individuo supone actuar según su única voluntad; mas las numerosas sorpresas de La Creación, lo llevan a pensar más bien, que él responde a una voluntad y a una realidad, otra que la suya.

« En los juegos del Amor, es necesario saber pescar, manejar la red, ir hacia el horizonte y establecer relaciones entre el hilo de pesca tendido y los cebos, presentándose como una proposición, como una intención, distinta à reconocer los lugares, elegir los buenos momentos y tener la paciencia de esperar, hasta sentir que algo cayó en el anzuelo, y luego, lograr retirar su pesca sin que el hilo se rompa.



« Para pescar El Amor, es necesario de zambullirse en el fondo del corazón, en el objetivo mismo, y luego, como para siempre, permanecer suspendido de un hilo, como un gusano.

« Y así, a través de este señuelo, quedar enlazado a todas las otras cosas; puesto que si los unos y los otros se van, El Amor es eterno en la memoria de esos que vienen y se conectan à él, el inmortal Amor.

 « Si hay mucha pasión en los juegos del Amor, esta agitación no dura más  que un momento, el resto del tiempo, es de calma y serenidad.

« El amor es fiel y apoya, guía y garantiza La Naturaleza, hace eterno el recuerdo de la realización de todo eso que fue, en lo que hoy es. Estas son las actividades con las que El Amor se inspira.

« Así, lo que conecta a Hija Naturaleza con Madre Creación, es el Amor: hijo del Hombre y Origen de todas las cosas, puesto que Engendramiento es Amor, y no hay el uno sin el otro.

« Un juego constantemente renovado de atarse por los extremos, por el sexo de todas las cosas, porque X es la multiplicación, la fertilidad, el florecimiento de la vida, el Ser antes de la letra.

« Y letra, antes del Ser, el Amor es la unión del Padre, la Madre y el Hijo, de la Vida y la Muerte; es la ley de la Naturaleza, de la Creación y del Universo, a través del Verbo y la Palabra del Hombre.

« Si el Amor es el rey, el hombre es su servidor, ya que no hay Creación ni vida sin Amor y el hombre no es más que el instrumento de esta divinidad que se distribuye en todas las cosas para existir.

« El amor hace cantar al poeta, el cual canta La Naturaleza; él le cuenta al Amigo y a su Mi; une las manos pasibles de los amantes, el abrazo dulce y sagrado, el amor que los liga al Universo. »

03 La Cottin-Antoine Forqueray-Pièces De Viole

Les pêcheurs de péchés

14 Scriabine – Préludes Op. 11 – Vladimir Sofronitsky-Scriabine Les Douze Etudes Op.8 – Les Vin


Les pêcheurs de péchés, pêchent dans les eaux du Bien et du Mal; certains pêchent beaucoup et d’autres peu ou rien, car le péché c’est une denrée très rare. Une minorité d’entre eux, pêche au nom du Père et les autres au nom du Fils, mais presque personne ne pêche au nom de “S”, car cela leur semblerait absurde. “S” c’est l’hameçon du Saint-Esprit que guide tous les actes de la pêche ; un objet d’intercession que conduit du Fils au Père.


La plupart des pêcheurs attrapent beaucoup de poissons, ce qui est un avantage mais aussi un drame, puisque malgré tous les appâts et hameçons jetés, très peu ou aucun péché ne tombe dans ces filets. Pour la société de pêcheurs des eaux du Bien et du Mal, cette situation est très difficile d’accepter, puisqu’elle génère beaucoup de jalousies, envies et rivalités.


Malgré cela, les pêcheurs continuent leur activité chaque jour, en jetant ses filets à l’eau dans la matinée, et en les retirant dans l’après-midi, généralement chargés de poissons, mais sans retrouver le plus infime péché, puisque dans les eaux du Bien et du Mal est plus fréquent de pécher Mal.

16 Di Pausilippo – Aria – Son morto a-Serenata Napoletane Ensemble Odyssee


Et si quelqu’un arrive à pécher le Bien, la prochaine fois aspirera a pécher avec “S”, nom de l’hameçon avec lequel se pèchent les péchés et non pas les poissons. “S”, étant le signe du Saint Esprit qui réunit le Fils et le Père dans le même Être. Unité où se réunissent les Êtres Humains qui ont connu Amour et Colères, Lumière et Ténèbres, Joie et Tourments, Imagination et Désirs ; car le péché c’est l’unité du Bien et du Mal.


Et puisque le Péché se définit avec la lettre “S”, le Fils définit le péché à travers le Verbe Être, en se jetant dans les profondeurs des eaux du Bien et du Mal, pour vivre sans commencement, sans terme ni limites.

04 Selva di varia ricreatione – Selv-Venezia Stravagantissima-Skip Sempe-Capriccio Stravagante


La “S” est la signature de l’Être, que se trouve comme attrapé dans le cœur de “S”, lequel aussi est péché et poisson comme le produit de la pêche. Et tel que le pêcheur retire des eaux les poissons, le Père retire le Fils du Mal pour l’amener au Bien, et ainsi, des Ténèbres à la Lumière et de la Mort à la Vie. Pour qu’une telle pêche soit possible, il a été nécessaire que le Fils devienne péché, et s’offre ainsi au Père.


Deux activités qui se croissent ; une, qui monte verticalement depuis les tréfonds de l’abîme, et traverse l’espace infini jusqu’au sommet du Ciel, où le Fils accède à la lumière du Père Céleste ; et une autre, horizontale, qui se déplace depuis les confins de la Mer aux rivages de la Terre, où le Fils accède à l’Amour et à la Tendresse de la Mère Nature.


La “S” c’est l’Être de ce croissement. Centre de intercession de l’hameçon qui attrape le Cœur dans les eaux de la Terre, et l’amène au Ciel. C’est la Croix, où surgit la Vie et la Création, où le Cœur de l’homme irradie jusqu’au plus profond de l’Ame, laquelle ainsi libérée dans le Saint Esprit, monte depuis le Fils jusqu’au Père, transcende le Humain et rentre dans le Divin.

17 Entrees instrumentales du ballet-Vincent Dumestre – Le Poème Harmonique-L’Humaine Comedie

Los pescadores de pecados

24 Scriabine – Préludes Op. 11 – Vladimir Sofronitsky-Scriabine Les Douze Etudes Op.8, -Les Vin


Los pescadores de pecados, pescan en las aguas del Bien y del Mal; algunos pescan mucho y otros poco o nada, ya que el pecado es un recurso muy raro. Una minoría de entre ellos, pesca en nombre del Padre y los otros en nombre del Hijo, pero casi nadie pesca en nombre de “S”, puesto que eso les parecería absurdo. “S” es el anzuelo del Espíritu-Santo que guía todos los actos de la pesca; un objeto de intercesión que conduce del Hijo al Padre.


La mayoría de los pescadores atrapan muchos pescados, lo cual es una ventaja pero también un drama, ya que pese a todos los cebos y anzuelos lanzados, muy poco o ningún pecado cae en sus redes. Para la sociedad de pescadores de las aguas del Bien y del Mal, esta situación es difícil de aceptar, ya que genera muchos celos, envidias y rivalidades.


Pese a ello, los pescadores continúan su actividad cada día, echando sus redes al agua por la mañana y retirándolas por la tarde cargadas de pescados, pero sin encontrar el más ínfimo pecado, ya que en las aguas del Bien y del Mal, es muy frecuente pescar Mal.

13 Di Pausilippo – Recitative – Di Pa-Serenata Napoletane Ensemble Odyssee


Y si alguien llega a pescar Bien, la próxima vez aspirará a pescar con “S”, nombre del anzuelo con el que se pescan los pecados y no los pescados. “S”, siendo el Signo del Espíritu Santo que reúne al Hijo y al Padre en el mismo Ser. Unidad donde se reúnen los seres humanos que han conocido Amor y Cóleras, Luz y Tinieblas, Alegría y Tormentos, Imaginación y Deseos; ya que el pecado es la Unidad del Bien y del Mal.


Y como el pecado se define con la letra “S”, el Hijo define el pecado a través del Verbo Ser, arrojándose en las profundas aguas del Bien y del Mal, para vivir sin comienzo, sin término ni límites.

08 Intavolatura di balli d’arpicordo-Venezia Stravagantissima-Skip Sempe-Capriccio Stravagante


La “S” es la signatura del Ser, que se halla como atrapado en el corazón de “S”, el cual también es pecado y pescado como el producto de la pesca. Y tal que el pescador retira de las aguas los pescados, el Padre retira al Hijo del Mal para llevarlo al Bien, y así, de las Tinieblas a la Luz y de la Muerte a la Vida. Para que una tal pesca sea posible, ha sido necesario que el Hijo se vuelva pecado, y se ofrezca así al Padre.


Dos actividades que se cruzan; una, que sube verticalmente desde las profundidades del abismo, y atraviesa el espacio infinito hasta la cúspide del Cielo, donde el Hijo accede a la luz del Padre Celeste; y otra, horizontal, que se traslada desde los confines del Mar a las orillas de la Tierra, en donde el Hijo accede al Amor y a la Ternura de la Madre Naturaleza.


La “S” es el Ser de ese cruce. Centro de intercesión del anzuelo que atrapa al Corazón en las aguas de la Tierra, y lo lleva al Cielo. Es la Cruz, donde surge la Vida y la Creación, donde el Corazón del Hombre irradia hasta lo más profundo del Alma, la cual así liberada en el Espíritu Santo, sube desde el Hijo al Padre, trasciende lo Humano y llega a lo Divino.

13 Entrees instrumentales du ballet-Vincent Dumestre – Le Poème Harmonique-L’Humaine Comedie

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DIRE…

12 Cabezón – Diferencias Sobre El Can-Canto a mi caballero Capriccio Stravagante Skip Sempe

 

« Dire, comme étendant son linge, déplier les jambes, présenter la carte et partir en laissant la porte entrouverte avec la cloche qui sonne, et pour la première fois, écrire, crier ou prier, frappant la poitrine avec le poing ; foutre le camp de cette prison de chair et d’illusion.

« Les dés ainsi jetés sur la mappemonde, voire bouger les Peuples, se rapprocher de ses Sources et de ses Dieux ; épeler chaque nom, l’étirer, le recomposer, le renommer et continuer cette litanie jusqu’à devenir aphone, quitte à être muet, à finir par faire des signes avec les mains.

« Dire, assumant l’âge de sagesse, sans chercher ce qui brille à l’horizon ; lire, interpréter ou écrire les messages entendus, y compris si très souvent résultent erronés.

« Revenir lentement, en étendant les mots à lire et à entendre ; redire si nécessaire ce que nous avons du mal à écouter ou à dire, et oublieux, retourner dans le pêle-mêle de la Tour de Babel ; puis, au creux d’une petite escarcelle déposer l’aumône : l’offrande aux moins marchands, aux moins couards, aux plus fidèles, qui demeurent toujours réceptifs aux mots sereins.

« Tels les cheveux dans une tête, les années passées et ceux qui restent à venir, demain, seront oubliés, deviendront des âmes en peine, les êtres invisibles d’un théâtre d’ombres, errant d’ici-là, en tourmentant sans le vouloir, ceux qui restent encore vivants.

« Voyant la désolation de ces ruines du temps passé, peu à peu sur les chemins, surgissent des bandes de géants, vagabonds, contrariés qui arrivent d’un pas résolu, car ils ont perdu tout espoir, et jusqu’aux dernières guenilles, toutes ses anciennes craintes.

« Interpréter les signaux qui tardent à se manifester derrière ce pandémonium, détritus et fatras d’immondes scories qui s’en tassent partout ; heureusement, ce que nous intéresse le plus, restera toujours vivant et utile.

« Dévoiler l’au-delà de l’arrivée de l’ami nous tendant sa main ; celui qui descend après d’avoir marché beaucoup, et au bout de tant d’années, est finalement, accueilli dans la cordiale hospitalité des chaumières ; même quelquefois – comme au Moyen Âge – aux fonds de tanières redoutables.

« Tour de la Roue de la fortune, revenant sans cesse, ce qui nous dé tourne, nous empêche de voir les différences, car rien n’est fatal selon les chemins qui se prennent ; puisque cette Maison qui est la Terre c’est un ensemble de lieux, une petite auberge factice dans la grande maison du ciel qui nous entoure.

« Et ainsi, grâce aux nuages dans le paysage, interpréter les signaux, diriger les pas parmi tant de directions et sans boussole, aller vers des meilleurs horizons, sachant que le prix de la perfection de toutes ces beautés, c’est l’extrême fragilité, qui dès l’Aurore au crépuscule cherche refuge dans la chaleur des divins Cieux Boréaux gelés, après tout ce vagabondage terrestre sans fin, initié jadis, proche de Terre de Feu.

« Presque tous sont arrivés, les uns abîmés, les autres meurtris ou avec des multiples souffrances et sans pleurs ni sourires. Bien terne reste aujourd’hui le souvenir de notre enfance.

« Le résultat de ces voyages chargés de découvertes, merveilles et déconvenues, n’a eu de cesse que la paix qu’apporte la fin fleurie, ce calme parfait de toute cette beauté terrestre sous le soleil du ciel.

« Et ce sera la fin, quand la très gentille dame édentée, d’un simple coup de paupières et d’un petit sourire, ouvrira ses yeux profonds et obscurs, sur la face radiante de son cavalier, ce gentilhomme jadis agenouillé, qui pleura l’amour, la vie, l’amitié, la grandeur d’âme d’un âge désormais révolu.

« Pour tout témoignage, il ne reste aujourd’hui que ce tas de lances brisées et des vins mis en bouteille, rances et à l’abandon. »

36 Scriabine – Préludes Op. 11

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[Traduction à l’espagnol]

 

DECIR…

« Decir, como extendiendo su ropa, desplegar las piernas, presentar el plano e irse dejando la puerta entreabierta con la campana sonando, y por primera vez, escribir, gritar o rezar, golpeando el pecho con el puño; largarse de esta cárcel de carne y de ilusión.

« Los dados así tirados sobre el planisferio, ver moverse a los Pueblos, acercarse de sus Fuentes y de sus Dioses; deletrear cada Nombre, estirarlo, renombrarlo y continuar esa letanía hasta volverse afónico, pese a ser mudo, a terminar haciendo señas con las manos.

« Decir, asumiendo la edad de sabiduría, sin buscar lo que brilla al horizonte; leer, interpretar o escribir los mensajes oídos, incluso si muy seguido resultan equivocados.

« Retornar lentamente, extendiendo las palabras para leer y para escuchar; volver a decir si necesario eso que más dificultad tenemos para oír o para decir, y olvidadizos, volver al amontonamiento de la Torre de Babel; luego, en el hueco de una pequeña escarcela depositar la limosna: la ofrenda a los menos mercantiles, a los menos cobardes, a los más fieles, que permanecen siempre receptivos à las palabras serenas.

« Al igual que los cabellos en una cabeza, los años idos y esos que quedan por venir, mañana, serán olvidados, se volverán almas en pena, seres invisibles de un teatro de sombras, errando de un lado para otro, atormentando sin querer, a aquellos que quedan todavía vivos.

« Viendo la desolación de esas ruinas del tiempo pasado, poco a poco sobre los caminos, van surgiendo unas bandas de gigantes, vagabundos contrariados que llegan con paso resuelto ya que han perdido toda esperanza, y hasta la última hilacha, todos sus antiguos temores.

« Interpretar los signos que tardan en manifestarse detrás de este pandemónium, todos estos desperdicios,  esta mezcla de inmundas escorias que se amontonan por todos lados; por suerte, lo que nos interesa  más, permanecerá siempre vivo y útil.

« Revelar el más-allá de la llegada del amigo tendiéndonos  su mano; ese que desciende después de haber marchado mucho, y al cabo de tantos años, es finalmente, recibido en la cordial hospitalidad de las viviendas ; incluso a veces – como en la Edad Media – a los fondos de cuevas terribles.

« Vuelta de la Rueda de la fortuna, regresando sin cesar, lo que nos da dos vías, nos impide ver las diferencias, ya que nada es fatal según los caminos que se tomen; ya que esta Casa que es la Tierra es un conjunto de lugares, un pequeño albergue facticio en la gran casa del cielo que nos rodea.

« Y así, gracias a las nubes en el paisaje, interpretar los signos, dirigir los pasos entre tantas direcciones y sin brújula, ir hacia mejores horizontes, sabiendo que el precio de la perfección de todas estas bellezas, es la extrema fragilidad, que desde el Amanecer al Crepúsculo busca refugio en el calor de los Divinos Cielos Boreales helados, luego de todo ese vagabundaje terrestre sin fin, iniciado hace tiempo, próximo à la Tierra del Fuego.

« Casi todos llegaron, algunos dañados, los otros golpeados o con múltiples sufrimientos y sin llantos ni sonrisas. Bien apagado queda hoy el recuerdo de nuestra infancia.

« El resultado de esos viajes cargados de descubrimientos, maravillas y decepciones, no ha dejado que la paz que aporta el final florido, esa calma perfecta de toda esta belleza terrestre bajo el sol del cielo.

« Y entonces será el fin, cuando la muy gentil dame desdentada, con un simple parpadeo y una pequeña sonrisa, abrirá sus ojos profundos y obscuros, sobre el rostro radiante de su jinete, ese caballero que en otra época arrodillado, que lloró el amor, la vida, la amistad, la grandeza de alma de una edad ya pasada.

« Como único testimonio, no quedan hoy más que esa pila de lanzas quebradas y los vinos embotellados, rancios y al abandono. »

25 Exaltato te, Domine, S 66 (1704)-De Lalande_ Grands Motets (Gester – Opus-Martin Gester – Le Parlement De Musique

 

 

ENTENDRE… OUÏR…

« Entendre… Le vent qui hurle, qui descend par la montagne, le souffle qui traverse les distances, rugissant, insistant beaucoup sur les gonds frémissants des portes et des fenêtres, qui tremblent. Pendant ce temps, la pluie châtie le paysage embrumé de l’obscure après-midi métallique – tout en même temps -, d’éclairs, tonnerres et foudres électriques.

« Ouïr… Les allées et venues du fouet du vent, cognant, se plaignant comme une meute de loups, là-bas, au loin, et résonant ici, au travers de la cheminée de la cabane.

« Elle n’est pas encore-là, mais peut-être que La  Tornade approche, que se trouve juste maintenant, derrière les montagnes, et que sans avertir, surgira au dernier moment – quand il n’y aura plus de mots pour le dire ni aucune solution à l’irrémédiable –, bien que pour le moment, mieux vaut ne pas y penser.

« Calfeutrer les interstices, alimenter la cheminée et raviver le feu rougissant au-dedans de la demeure. Y finalement, s’asseoir, pour entendre et regarder au travers les vitres embuées des fenêtres. Puis, à nouveau, entendre le vent gémir ou brailler, regarder le paysage de plus en plus sombre et humide. Et alors… »

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[Traduction en espagnol]

ESCUCHAR… OÍR…

« Escuchar… El viento aullando, que baja por la montaña, el soplo que atraviesa las distancias, rugiendo, insistiendo mucho sobre las bisagras trémulas de las puertas y de las ventanas, que tiemblan. Mientras tanto, la lluvia castiga el paisaje nublado de esa muy obscura tarde metálica -todo al mismo tiempo-, de relámpagos, truenos y rayos eléctricos.

« Oír… Las idas y venidas del látigo del viento, golpeando, lamentándose como una horda de lobos, allá, a lo lejos, y resonando aquí, a través de la chimenea de la cabaña.

« No ha llegado ahí, aún, pero quizás que El Tornado se aproxima, que se encuentra justamente ahora, detrás de las montañas, y que sin advertir, surgirá a último momento – cuando ya no habrán más palabras para decirlo ni ninguna solución a lo irremediable –, aunque por el momento, más vale no pensar en ello.

« Rellenar los intersticios, alimentar la chimenea y reavivar el fuego enrojecido al interior de la morada. Y finalmente, sentarse, para escuchar y mirar a través de los vidrios empañados de las ventanas. Luego, de nuevo, escuchar el viento gemir o gritar, mirar el paisaje cada vez más y más sombrío y húmedo. Y entonces… »

LE FEU… LE VENT…

« Le Feu… À coups de masse sur les pierres métalliques incandescentes, les muscles rouges de Vulcain, gonflaient comme des collines dans un concert majestueux de fleuves de lave. Du feu, du feu, du feu ; permettez-moi de vous dire que ce qui est demeuré enfermé, persiste et signe, dans un fermoir infernal qui s’obstine à ne prendre de forme. Vulcain tape et Héphaïstos retape. Que cherchent-ils au juste, en frappant avec une telle rage ? C’est la question aux mille interprétations possibles, et donc, qui ne peut pas être répondue. Comment se fait-il, que les régions de l’Olympe aient été victimes de ces furieux coups de marteaux des Dieux – ou des esclaves -, qui en voulant faire du feu, fondirent d’abord, et ensuite finirent, complètement gelés ?

« Le Vent… Les vents arrivèrent par le Nord. Il y en avait un parmi eux, rubicond et rose, porteur d’une force retenue, mais infaillible ; il poussait et nettoyait tout ce qu’il trouvait dans son chemin, en laissant –curieusement– à nouveau, tout au même endroit, comme si rien ne s’était passé. Ce vent, que nous appellerons Le Vent Ami, c’était un vent éboueur –ou nettoyeur– ; et opposé à celui-ci, il y en avait un autre, sombre et concentré, qui disposait d’un très mauvais caractère et ne soufflait que très rarement, mais sans la moindre considération, et ainsi, il pouvait balayer tout sur son passage et le disperser à dix mille lieues à la ronde. Nous appellerons celui-ci, Le Vent du Désespoir, car bien que soufflant de très courts instants, ces œuvres étaient celles d’un véritable démon. Après son passage rien ne se reconnaissait plus ; la surface de la terre et les horizons olympiens, se retrouvaient complètement transformés ; à tel point, qu’un jour, les uns et les autres décidèrent tenir une assemblée en vue de trouver un remède à cet état de choses qui les faisait tant se plaindre. Et ce fut ainsi que les fleuves se concertèrent, et de là où ils se trouvaient, chacun pris un chemin différent pour arriver le plus vite au point de rassemblement choisi au centre de la vallée de la plus haute montagne de la région. Ainsi, les pluies qui pendant tout ce temps s’étaient abattues sans relâche, comme pour convaincre Les Vents Malveillants d’arrêter ou diminuer leurs courroux, cessèrent peu à peu, et laissèrent place au Vent Ami quotidien, plus connu comme l’éboueur ou le nettoyeur, qui apportait à nouveau l’accalmie et la sérénité, aussi bien sur terre que dans les jardins de l’Olympe. »

12 Coprario – While Dancing-Coprario – Funeral Teares-Les Jardins De Courtoisie, Ensemble Céla

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Traduit à l’espagnol

 

EL FUEGO…  EL VIENTO…

« El Fuego… A golpes de maza sobre las piedras metálicas incandescentes, los músculos rojos de Vulcano, se hinchaban como colinas en un concierto majestuoso de ríos de lava. Fuego, fuego, fuego; déjenme decirles que lo que ha permanecido cerrado, persiste y firma, con un encierre infernal que se obstina en no tomar forma. Vulcano golpea y Hefestos vuelve a golpear. ¿Qué buscan éstos precisamente, golpeando con tanta rabia? Es la pregunta con mil interpretaciones posibles, y por lo tanto, que no puede ser respondida. ¿Cómo es posible que las regiones del Olimpo hayan sido víctimas de esos furiosos martillazos de los Dioses – o de los esclavos –, que queriendo hacer fuego, se derritieron primeo, y terminaron luego, completamente congelados?

« El Viento… Los vientos llegaron por el Norte. Había uno entre ellos, rubicundo y rosa, que traía una fuerza contenida, pero infalible; empujaba y limpiaba todo lo que encontraba en su camino, dejando –curiosamente– de nuevo, todo en el mismo sitio, como si nada hubiera pasado. Este viento, que llamaremos El Viento Amigo, era un viento basurero –o limpiador–; y opuesto a este, había otro, oscuro y concentrado, que tenía un carácter muy malo y solo soplaba muy raramente, pero sin la más mínima consideración, y así, el podía barrer todo a su paso y dispersarlo a diez mil leguas a la ronda. Llamaremos a éste, El Viento de la Desolación, porque aunque soplando durante muy breves instantes, sus obras eran las de un verdadero demonio. Puesto que después de su pasaje no se reconocía más nada; la superficie de la tierra y de los horizontes olímpicos, se hallaba completamente transformados; a tal punto, que un día, los unos y los otros decidieron hacer una asamblea para encontrar un remedio a esta situación que les hacía quejarse tanto. Y fue así que los ríos se concertaron, y desde ahí donde se encontraban, cada uno tomó un camino diferente para llegar lo más rápido al punto de encuentro elegido en el centro del valle de la montaña más alta de la región. Así, las lluvias que durante todo ese tiempo se habían desencadenado sin parar, como para convencer a los Vientos Maliciosos de parar o disminuir su cólera, poco a poco se fueron deteniendo, y dieron lugar al Viento Amigo cotidiano, más conocido como el basurero o el limpiador, que traía nuevamente la calma y la serenidad, tanto en la tierra como en los jardines del Olimpo. »

12 Buxtehude – Trio Sonata In G, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus

 

ATTENDRE… PATIENCE…

« Attendre ou ne pas attendre – faire coexister les deux – et s’il n’y avait rien à attendre, attendre encore ; quoi faire d’autre ? Tenter d’atteindre l’état de quiétude nécessaire à la Patience.

« Attendre, sans vraiment attendre, veut dire, commencer à attendre tout de suite, c’est-à-dire, avec impatience. Pourtant, il n’y a que La Patience qui ne se fatigue du temps d’attente. Par conséquent, est-ce la solution que d’attendre et d’être patient tant que nous sommes vivants ?

« Car, il ne s’agit pas d’être patient parce qu’il y aurait une promesse, mais d’attendre pour connaître une vérité. Pourquoi accepter les misères, l’oppression et les messages mensongers ? La nature humaine ne changera pas…

« À moins que s’opère une communion dans La Patience ; là, où les uns et les autres pourraient s’attendre, en œuvrant à la survie des générations à venir. N’est-ce pas le prix à payer pour sortir des ténèbres de l’indifférence, de la médiocrité et de l’intérêt mesquin.

« Homme ! regarde en arrière, et dis Merci, regarde en avant, et aie Pitié… Le navire où tu te trouves est balloté comme le dé dans un jeu de hasard. Ton vrai capital est ce que tu as vécu, pour ce qui reste… patience… Et puisqu’il n’y a rien à attendre, se limiter à ne juger que soi-même, sans attendre de premier ni second ni dernier jugement.

« Être patient… Attendre… mais attendre quoi ? Pour ceux qui sont attachés à la tradition de l’espoir céleste dans une insouciance chronique, il ne reste d’autre solution que la tempérance, fruit de la patience, mais celle-ci, ce n’est pas chose aisée que de la trouver.

« Et c’est à Thésée que cela revient, engagé comme il se trouve dans les méandres du labyrinthe où se joue cette Odyssée ; donc, maintenant, suivre le fil d’Ariane, pour retrouver Penelope et le Peuple disparu.

« Pas besoin de persévérer, de se réfugier dans une sorte d’obstination qui serait cette ‘Espérance’, comme s’il s’agissait d’une volonté d’atteindre, d’obtenir quelque chose ou bien au contraire, de se résigner, d’accepter une défaite ou exprimer un désespoir ; tout simplement : Attendre… d’une attente désintéressée de ne savoir quoi ni de ne vouloir quoi que ce soit, en laissant place ainsi, aux ‘Miracles’.»

12 Buxtehude – Trio Sonata In G, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus

 

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Version en espagnol

 

ESPERAR…  PACIENCIA…

« Esperar o no esperar – hacer que los dos coexistan – y si no hubiera nada que esperar, esperar aún; que hacer sino? Intentar alcanzar el estado de quietud necesaria a la Paciencia.

« Esperar, sin realmente esperar, quiere decir, empezar a esperar ya mismo, es decir, con impaciencia. Sin embargo, solo La Paciencia no se fatiga del tiempo de espera. ¿Entonces, la solución es de esperar y ser paciente mientras estamos vivos?

« Puesto, que no se trata de ser paciente porque existiría una promesa, sino de esperar para conocer una verdad. ¿Por qué aceptar las miserias, la opresión y los mensajes mentirosos?  La naturaleza humana no cambiará …

« A menos que haya una comunión en La Paciencia; ahí, donde los unos y los otros podrían esperarse, obrando para la supervivencia de las generaciones a venir. ¿No es ese el precio a pagar para salir de las tinieblas de la indiferencia, de la mediocridad y del interés mezquino?

« ¡Hombre! mira hacia atrás, y di Gracias, mira hacia adelante, y ten Piedad… La nave en donde te encuentras es sacudida como el dado en un juego de azar. Tu verdadero capital es lo que has vivido, en cuanto a lo que queda… Paciencia… Y puesto que no hay nada que esperar, limitarse a no juzgar que a sí mismo, sin esperar ni primero ni segundo ni último juicio.

« Ser paciente… Esperar… ¿Pero esperar que? Para esos que están apegados a la tradición de la esperanza celeste con una despreocupación crónica, no queda otra solución que la templanza, fruto de la paciencia, pero ésta, no es nada fácil de encontrarla.

« Y es a Teseo que ello incumbe, comprometido como él se encuentra en los meandros del laberinto donde se juega esta Odisea;  entonces, ahora, seguir el hilo de Ariadna, para encontrar a Penélope y al Pueblo desaparecido.

« No es necesario perseverar, refugiarse en una especie de obstinación que sería esa ‘Esperanza’, como si se tratara de una voluntad de alcanzar, de obtener algo o por el contrario, de resignarse, de aceptar una derrota o expresar una falta de esperanza;  Simplemente: Esperar… en una espera desinteresada de no saber qué ni de no querer lo que sea, dando lugar así, à los ‘Milagros’. »

09 Deus noster refugium, S 54 (1699)-De Lalande –  Grands Motets (Gester_ Opus-Martin Gester_ Le Parlement De Musique

 

CIEL… HORIZON…

« Ma chère lyre, j’ai atteint ce nuage et m’apprête à explorer les pics effilés de cette montagne, avant de descendre pour te rejoindre. L’albatros où je me trouve logé ne cesse de m’interpeller à ton sujet – jaloux sûrement de l’amour que tu m’inspires -, ma lyre, mon épouse, mon charme. Parfois, je me redresse complètement pâmé, avec les yeux somnolents d’un pingouin et toute l’allure d’un clown ; tiraillé entre la quête de liberté et l’esclavage volontaire de l’amour. C’est pourquoi, aujourd’hui, je me retrouve en toi, gentil oiseau migrateur, chère carapace de poète ermite,

« Je te vois dans la sécurité de l’azur céleste, là, où se trouvent ces nuages ; tu te trouves éclairée dans un jeu de lumières, colorées, blanchâtres et d’or clair. Tu m’attends là, et à mille lieues, et dans plusieurs langues, à laquelle plus mystérieuse que réservée ; dans ces lieux où l’amour intime ne se livre qu’à celui qui chante, qui connaît et reconnaît ta grotte, notre cachette – peuplée de petits mammifères rieurs et très camarades – ; scellée dans Le Peuple Secret des Amis.

« Si Ridipar – Le Rimeur – pouvait nous entendre, je lui dirais de ne pas oublier d’inclure dans ses sonnets les notes de nos sentiments ; ceux qu’éprouvent les albatros en faisant des dessins blancs sur céleste, en conjuguant les points et les lignes avec les horizons et les solstices, de toutes ces curieuses merveilles, que Ma Mie et moi, ne nous fatiguons jamais d’apprécier ; ma chère Lyre qui chante, qui pleure, qui festoie et relève chaque souvenir ; de la naissance, par la cigogne et de la mort, par la faux ; de la cigogne blanche sur les toits des églises, avec ses petits dans leurs nids, présidant à la naissance de ces vers dans les aurores froides de France ; terre, où vont et viennent les semeurs de grains de toute l’Europe.

« Ainsi, ce continent qui se formait dans mes yeux, dessinait des paysages entourés, protégés, relevés par ma vue, devenue elle-même des paysages en mouvement, représentant mon pays ou le pays chéri par les pupilles de mes yeux. Certes, si les paysages donnent l’illusion de se découper dans des carrés, comme les fenêtres et les portes, au contrario, le terrain où se trouve la maison de l’arpenteur que je suis depuis le début, prouve que le paysage est rond comme la prunelle d’un œil regardant beaucoup de kilomètres autour de soi. »

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Traduit à l’espagnol

15-Cabezón_-Quien-Llamo-Al-Partir-Pa-Canto-a-mi-caballero-Capriccio-Stravagante-Skip-Sempe.

CIELO… HORIZONTE…

« Mi querida lira, he llegado a esta nube y me dispongo a explorar los picos afilados de esta montaña, antes de bajar para encontrarte. El albatros en el que me encuentro albergado no cesa de interrogarme respecto a ti – seguramente que celoso del amor que tú me inspiras -, mi Lira, mi esposa, mi encanto. A veces, yo me yergo completamente extasiado, con los ojos soñolientos de un pingüino y todo el aspecto de un payaso; desgarrado entre una búsqueda de libertad absoluta y una esclavitud voluntaria de amor. Es por eso, que hoy, yo me encuentro en ti, amable pájaro migratorio, querido caparazón de poeta ermitaño.

« Te veo en la seguridad del celeste azul, ahí, donde están esas nubes; tú te hallas iluminada en un juego de luces, coloridas, blanquecinas y de oro claro. Tú me esperas ahí, y a mil leguas, y en diversas lenguas, a la cual más misteriosa que reservada; en esos lugares donde el amor íntimo no se abre que a ese que canta, que conoce y reconoce tu cueva, nuestro escondite – poblado de pequeños mamíferos risueños y muy compañeros, sellados por la gente secreta de amigos.

« Si Ridipar – El Rimador – pudiera escucharnos, le diría que no olvide de incluir en sus sonetos las notas de nuestros sentimientos; los que experimentan los albatros al hacer todos esos dibujos blancos sobre celeste, combinando los puntos y las líneas con los horizontes y los solsticios de todas estas curiosas maravillas, que Mi Amiga y yo, no nos cansamos nunca de apreciar; mi querida Lira que canta, que llora, que festeja y recoge cada recuerdo; del nacimiento, por la cigüeña y de la muerte, por la guadaña; de la cigüeña blanca sobre los tejados de las iglesias, con sus crías en sus nidos, presidiendo al nacimiento de estos versos en las frías auroras de Francia; tierra, donde van y vienen los sembradores de granos de toda Europa.

« Así, el continente que se formaba en mis ojos, dibujaba paisajes rodeados, protegidos, observados por mi vista, que se había vuelto ella misma paisajes en movimiento, representando à mi país o al país querido por las pupilas de mis ojos. Es cierto, que si los paisajes dan la ilusión de recortarse en cuadrados, como las ventanas y las puertas, al contrario, el terreno donde se encuentra la casa del topógrafo que yo soy desde un principio, prueba que el paisaje es redondo, como la pupila de un ojo mirando muchos kilómetros en torno suyo. »

HORIZON… ABYME…

« Il se rappelait toujours des diverses légendes ayant circulé autour de l’abîme ; là-bas au loin, derrière l’horizon : où voyageurs, soldats, marins, furent engloutis. Seuls certains avaient survécu pour le raconter. Et ceux-ci, ayant été témoins, racontèrent des histoires effrayantes. Pourtant, cette fois-ci, il ne tint pas compte de ce qu’il considérait des balivernes, et tel qu’il l’avait décidé ; cette fois-ci, il irait jusqu’à là-bas, aux confins mêmes ; au bord abyssal des eaux et des terres lointaines.

« Ainsi, prenant un chemin qui ressemblait beaucoup à la robe d’une femme claquant furieusement le sol, et ceci, sous un vent de mille démons ; après plusieurs jours de marche de ce capricieux chemin, ayant traversé une épaisse forêt, et après, ressortit d’un petit bosquet, arriva à la lisière d’un champ et monta tout en haut du premier arbre qu’il trouva.

« Dégageant la vue d’entre les branches, il aperçu l’horizon et une sorte de conglomérat résidentiel, émergeant de ce qu’il imaginait  être le grand abysse, avec ses vapeurs pestilentielles et soporifiques. C’était la première fois qu’il voyait ça de si près ; en tout cas, jamais auparavant, il n’aurait osé se rapprocher autant. Entendant tout ce vacarme et voyant l’important mouvement de cette population, il se disait que ça devait être la grande ville, telle qu’il avait entendu parler, laquelle se ressemblait plus à un énorme casier, composé de vestiaires, consignes, maisons et d’autres choses. Son étonnement n’a pas eu de bornes, quand il découvrit la quantité énorme d’êtres humains qui vivaient là. Et il se demanda, alors, comment faisaient toutes ces gens, pour vivre dans ces étonnantes cages et de récipients ?

« Par mesure de prudence, il préféra ne pas y aller, et de rester éloigné, seulement pour regarder. Mais, beaucoup de temps s’était écoulé déjà, et il se trouvait maintenant, dans une sorte de sensation, à la fois, narcotique et inquiétante, du type “observateur-observé”. Dans cet état curieux de contemplation soporifique, soudain, il vit arriver une voiturette à haut-parleur et faisant un grand boucan, avec toutes ses annonces publicitaires et sa musique du plus mauvais goût inimaginable.

« En même temps, de l’autre côté, il vit une longue chaîne humaine qui traversait un pont qui se trouvait juste sous une horloge ; alors, il se dit que celui-là devait être le pont des heures, dont il en avait tant entendu parler. En ce qui concerne tous ces humains qui arrivaient, il découvrit que c’étaient des gens très malheureux, qui arrivaient enchaînés, et qui on ramenait comme du bétail frigorifié, des usines à leurs maisons, puisque c’était déjà le soir. Et pendant ce temps là, les haut-parleurs tonitruants de la voiture, faisaient la réclame du Paradis des Iles Vertes, lequel se trouvait, au milieu des Cieux Bleus des Tropiques. »

10 La Leclair-Antoine Forqueray-Pièces De Viole

 

 

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[Traduction à l’espagnol]

HORIZONTE… ABISMO…

« El recordaba siempre las diversas leyendas que habían circulado en torno al abismo; allá a lo lejos, detrás del horizonte: donde viajeros, soldados, marineros, fueron tragados. Solo algunos habían sobrevivido para contarlo. Y éstos, que habían sido testigos, contaron historias espeluznantes. Sin embargo, esta vez, él no tendría en cuenta todas esas tonterías, y como él lo había decidido; esta vez, iría hasta allá, hasta los confines mismos, hasta el borde abismal de las aguas y de las tierras lejanas.

« Así, tomando un camino que se parecía mucho al vestido de una mujer  golpeteando furiosamente el suelo, y ello, bajo un viento de mil demonios; luego de varios días de marcha por ese caprichoso camino, habiendo atravesado una espesa selva, y luego salido por un pequeño bosque, llegó a los límites de un campo y subió al primer árbol que encontró.

« Despejando la vista entre las ramas, vio el horizonte y un especie de conglomerado habitacional, emergiendo de lo que él imaginaba ser el gran abismo, con sus vapores pestilentes y soporíficos. Era la primera vez que él veía eso de tan cerca; en todo caso, nunca antes se hubiera atrevido a acercarse tanto. Escuchando todo ese alboroto y viendo el movimiento importante de esa población, él se decía que esa debía ser la gran ciudad, tal que él había oído hablar, la cual se parecía más a un enorme armario, compuesto de vestuarios, consignas, casas y otras cosas. Su sorpresa no tuvo límites, cuando descubrió la cantidad enorme de seres humanos que vivían ahí. Y se preguntó, entonces, ¿como hacía toda esa gente, para vivir en esas curiosas jaulas y recipientes?

« Por una cuestión de prudencia, él prefiere no ir, y quedarse alejado, solamente para mirar. Pero, mucho tiempo había pasado ya, y él se encontraba ahora, en una especie de sensación, al mismo tiempo, narcótica e inquietante, del tipo “observador-observado”. En ese curioso estado de contemplación soporífica, de pronto, vio llegar una carriola con altavoces y a todo volumen, haciendo gran alboroto con sus anuncios y su música del peor gusto imaginable.

« Al mismo tiempo, del otro lado, vio una larga cadena humana que atravesaba un puente que estaba precisamente debajo de un reloj; entonces, él se dijo que ese debía ser el puente de las horas, del cual tanto había oído hablar. Respecto a todos esos humanos que llegaban, descubrió que era gente muy desgraciada, llegando encadenada, que traían como ganado congelado, en el trayecto que va de las fábricas a sus casas, porque ya era el anochecer. Durante ese tiempo, los altavoces atronadores del automóvil, anunciaba el reclame del Paraíso de las Islas Verdes, el cual se hallaba en medio de los Cielos Azules del Trópico. »

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