Dessins et Peintures


08 VII Suonate à doi […] da Dieter-Dietrich Buxtehude-Ciaccona-Il mondo che gira

Les pêcheurs

Il tournait, en pourfendant, en marquant la surface éphémère des eaux, comme si la pointe d’un compas traçait une ligne circulaire, laissant une longue stèle triangulaire après le passage avertisseur et guerrier de son harpon pécheur, de sa ligne tendue et impossible de perdre, avant ou très en arrière des filets de pêche.

C’était la pointe d’équerre, dont l’hypoténuse était le bout le plus aigu qui opérait tel un avion bombardier comme un jugement exécutoire en accointance avec l’index accusateur, le marteau, l’hameçon, le javelot qui poursuivait le but sans lui laisser de répit. C’était l’extrême de la flèche une fois celle-ci lancée et avant qu’elle atteigne ou faille à sa cible. C’était l’avant du projet ou projectile, conçu au début, juste avant son exact effet, quoique faillible, très précis. C’était la concrétisation du geste avant sa réalisation, sans quoi sa conception aurait été impossible.  

10 Cinco piezas para guitarra-5. C-Piazzolla-Tangos y Milongas-Jorge Oraison

Ainsi, le pêcheur arrivait comme un poisson ailé décrivant des énormes cercles sur le lac, il traçait tel un traîneau sur la mer calme ou complètement démontée. Il exécutait des curieuses figures du genre pas de danse. C’était un patineur de ballet, évoluant à des vertigineuses vitesses, et avec son harpon endiablé, poursuivant les énigmatiques formes du fond marin, grâce aux ombres qui s’insinuaient à la surface de l’eau, dans des éclats de miroir, dans des étincelles de bijoux et de des diamants, dans l’écume des vagues qui accompagnaient le vent.

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 [Traductionà l’espagnol]

Los Pescadores


El daba vueltas, atravesando, y marcando la superficie efímera de las aguas, luego, como si fuese la punta de un compás, él trazaba una línea circular perfecta. Esto, dejaba una estela triangular, luego del pasaje guerrero de advertencia  de son arpón pescador, de su línea tensa e imposible de perder, antes o muy detrás de las redes de pesca.


Era la punta de la escuadra, cuya hipotenusa era el extremo más agudo, que operaba como un avión bombardero como un juicio ejecutorio, en relación promiscua con el índice acusador, el martillo, el anzuelo, la jabalina que perseguía su objetivo sin darle descanso. Era la punta de la flecha, una vez que ésta había sido lanzada, y antes de que ella diera o no diera en el blanco. Era, la parte delantera del proyecto o proyectil, concebido al principio, justo antes de su exacto efecto, aunque falible, muy preciso, por cierto. Era la concreción del gesto antes de su realización, sin el cual su concepción hubiera sido imposible.


Así, el pescador llegaba como un pez alado describiendo enormes círculos en el lago, y trazando como un trineo sobre el mar en calma o o completamente desmantelando. El ejecutaba curiosas figuras del género pasos de danza. Era un patinador de ballet, avanzando a velocidades vertiginosas y, con su arpón endiablado, persiguiendo las enigmáticas formas del fondo marino, gracias a las sombras que se insinuaban en la superficie del agua, en fragmentos de espejo, en destellos de joyas y de diamantes, sobre la espuma de las olas que acompañaban al viento.
 

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 [Traductionà l’espagnol]

32 Scriabine – Préludes Op. 11 – N°-Vladimir Sofronitsky-Scriabine Les Douze Etudes Op.8, Les Vin
19 Franck_ Les Cloches Du Soir-Franck-Mélodies

03 Duo – Andante-Michel Corrette_ III Lecons de Ténèbres