Philosophie

« Ô ! Déesse ! Toi…

Qui nous apportes ton flambeau

Et ta lumière.

Daigne nous éclairer encore,

Aide-nous à sortir de cette caverne

Et à finir ce vers,

02 Anon – Goe & Catch A Falling Star-Loves Alchymie-Hille Perle, Lee Santana, Dorothee Mield

Traversant la Seine… 

Sur un Pont de Paris »

« Pont et flèche, Arc reliant les deux rives,

Intervalle, point d’élan et de saut entre les terres,

Lieu frontalier et inscription des limites,

Espace aménagé, Arche communiquant l’habitat,

Rassemblement et architecture sur le fleuve,

Ligne d’horizon entre l’eau, la terre et le ciel ;

Arche du Pont, chemin érigé sur ses piliers.

Voie de transmutation alchimique et d’altérité.

Rapprochement et passage entre les bâtiments ;

Ancêtre d’avenues, rues et autres méandres ;

Pont de liaison et de réunion des gens »

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[Traduction à l’espagnol]

« Ho! Diosa! Tú
Que nos traes tu antorcha
Y tu luz.
Digna iluminarnos aun,
Ayúdanos a salir de esta caverna
Y a terminar este verso,
Atravesando el Sena
Sobre un Puente de Paris »

« Puente y flecha, Arco ligando las dos orillas,
Intervalo, punto de alce y de salto entre las tierras,
Lugar fronterizo e inscripción de los límites,
Espacio adaptado, Arca comunicando la habitación,
Reunión y arquitectura sobre el río,
Línea de horizonte entre el agua, la tierra y el cielo.
Arca del puente, camino erigido sobre sus pilares.
Vía de transmutación alquímica y de alteridad.
Acercamiento y pasaje entre los edificios;
Antepasado de avenidas, calles y otros meandros;
Punto de enlace y de reunión de las gentes »

01 Plein jeu – Adagio-Michel Corrette – III Leçons de Ténèbres

Le Point

« Voici Archimède, le point d’appui qu’il te fallait pour soulever le monde ».

« Trouver le point d’intersection – gravite -, et ne plus le quitter, car tout mouvement dans l’espace-temps, passe par là ».


Un point au loin, se perdant, réapparaissant.
Le point, c’est une allée vers la disparition, jusqu’à l’absence de point.
Le point est sans couleur, forme, ni but en soi-même ;
Point de rien qui rencontre le point de Tout.
 


Point que, retourne au point qui s’en va ? Qui le saura ?
Le plus petit parmi tous, le point se faufile et risque de se perdre ;
Plus nous le cherchons et plus il disparaît dans le non-sens de son espace infini et invisible ;
Croisement de lignes, jointure entre deux mondes, le point persévère dans son sens.
 


C’est pointe du point qui rencontre la pointe de tout ;
C’est sommet d’une vorticité et d’un vertige, une spirale, un maelstrom,
Un tourbillon bactérien arrivé à son terme.
C’est la quiétude et la verticalité d’un continant-contenu.
 


La consécration des Cieux sur terre. Le point final qui désormais continue
Sans surface ni orientation, comme comblement de toute béance
Dans une présence réelle du mot. Point.
Le Point c’est le sujet très au loin, signalant le terme  et le commencement.
 


C’est donc l’étendue de la distance qui nous invite à nous diriger vers le point.
Point noir ou point lumineux, notre œil se perd en le voyant, Intersection de l’invisible
Et père de la géométrie, le point construit l’Espace-Univers
par des faisceaux lumineux imperceptibles et d’une rapidité insondable : Dieu.
 


C’est ainsi qui surgit le point d’intersection et centre ; le point d’insertion,
D’ancrage ou de gravité ; d’où dépendront tous les mouvements
Qui partent de ce point précis, exact et unique, dans l’espace et dans le temps radiant
Vers tous les horizons et abîmes universaux inimaginables.
 

 
Certaints l’appellent la conscience, d’autres, l’être,
Mais, c’est le langage, le mot, qui dit exactement quoi,
Qui et comment, ici même, en ce moment précis.
C’est le point oublié.

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[Traduction à l’espagnol]

El Punto

« He aquí Arquímedes, el punto de apoyo que necesitabas para poder levantar el mundo ».

« Encontrar el punto de intersección – gravedad – y no dejarlo más, ya que todo movimiento en el el espacio-tiempo, pasa por ahí ».


Un punto a lo lejos, perdiéndose, reapareciendo.
El punto es un pasaje hacia la desaparición, hasta la ausencia de punto.
El punto es sin color, forma, ni finalidad en si mismo;
Punto de nada que encuentra el punto de Todo.
 


Punto que, vuelve al punto que se va? Quién lo sabrá?
El más pequeño entre todos, el punto se desliza y corre el riesgo de perderse;
Más nosotros lo buscamos y más el desaparece en el no-sentido de su espacio infinito e invisible;
Cruzamiento de líneas, coyuntura entre dos mundos, el punto preservado en su sentido.
 


Es la punta del punto que encuentra la punta de todo;
Es cúspide de un vórtice y de un vértigo, una espiral, un torbellino,
Un huracán bacteriano llegado a su término.
Es la quietud y la verticalidad de un  continente-contenido.
 


La consagración de los Cielos sobre la Tierra
El punto final que desde ahora continúa sin superficie ni orientación,
Como relleno de todo vacío en una presencia real de la palabra. Punto.
El punto es el sujeto muy a lo lejos, señalando el término y el comienzo.
 


Es entonces la extensión de la distancia que nos invita a dirigirnos hacia el punto.
Punto negro o punto luminoso, nuestro ojo se pierde al verlo. Intersección de lo invisible
Y padre de la geometría, el punto construye el Espacio-Universo,
A través de rayos luminosos imperceptibles y de una rapidez insondable: Dios.
 


Es así que surge el punto de intersección y centro; el punto de inserción,
De anclaje o de gravedad; de donde dependerán todos los movimientos
Que parten de ese punto preciso, exacto y único,
En el espacio y en el tiempo radiante
Hacia todos los horizontes y abismos universales imaginables.
 


Algunos lo llaman la conciencia, otros, el ser,
Pero es el lenguaje, la palabra, que dice exactamente que,
Quien, como, aquí mismo, en este preciso momento.
Es el punto olvidado.

27 Scriabine – Préludes Op. 11 – N°-Vladimir Sofronitsky-Scriabine Les Douze Etudes Op.8

L’Oubli


Il y a une manière de philosopher poétisant et un poétiser philosophant,
Par exemple, oublier ; qu’est-ce que c’est que l’oubli ?
Rien, puisque étant oublié ; c’est le « ça » dont je ne me souviens. L’oubli,
C’est le lieu sans la chose et/ou la chose sans le lieu. Et pourtant…
 


Rien ne s’oublie qui ne veuille réapparaître dans la mémoire,
Mais il n’y a pas de raison suffisante pour voir réapparaître ce qui a été oublié.
Le paradigme est proportionnel à l’importance de l’un et de l’autre :
Oubli et souvenance de ce que j’ai oublié. Pourtant…
 


Au travers l’oubli est créé une région de mémoire sans lieu ni contenu.
Sorte de coffret clos de la mémoire : « ce dont je ne me souviens pas ».
Un étant, sort d’étang sans registre, et sans paraître ni d’être. C’est l’oubli.
Ce dont je ne me souviens pas, qui m’amène vers ce que j’ai oublié. Et pourtant…
 


Le souvenir, c’est oubli, et dans le souvenir l’oubli s’y trouve.
Quand le souvenir se rappelle ce qui a été oublié : l’oubli, disparaît,
Dans le souvenir qui se souvient comme poussière de souvenirs,
Du départ d’un présent qui se perd dans l’oubli de cette disparition. Pourtant…
 


Jusqu’à ce que je retrouve dans la mémoire, ce qui se cachait de nous,
Comme un animal furtif, qui ne me dit pas et dont je ne me souviens qu’à peine,
Peut-être juste, d’un bout de patte, d’un bout de queue, de ce curieux animal
Qui se dérobe et qui ne veut pas que je m’en souvienne. Et pourtant…
 



S’il ne veut pas venir, je devrais tirer pour le faire sortir, tel que s’il s’était logé,
Comme un bernard-l’ermite, dans un escargot, qui est une représentation possible
De l’oubli fondamental de l’être : symbole de l’origine et du final,
Transportant ainsi caché, sous la forme d’un banal escargot.  Pourtant…
 


Tellement étant lent qu’impossible de savoir s’il se déplace ou s’il demeure figé
au même endroit. L’oubli c’est le repli, l’espace de pliure des choses, là où s’est égaré
ce qui a été oublié et qui se dissimule dans les interstices de la pliure,
véritable pied-de-nez à notre mémoire. Et pourtant, je m’en souviens.
 

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Traduit à l’espagnol

El Olvido


Hay una forma poética de filosofar y una filosofar,
Por ejemplo, olvida; ¿Qué es el olvido?
Nada, desde ser olvidado; Este es el « eso » que no recuerdo. La falta de memoria,
Es el lugar sin la cosa y / o la cosa sin el lugar. Y aun así …


No se olvida nada que no quiera reaparecer en la memoria,
Pero no hay suficientes razones para ver reaparecer lo que se ha olvidado.
El paradigma es proporcional a la importancia de uno y otro:
Olvida y recuerda lo que olvidé. Sin embargo…
 


A través del olvido se crea una región de memoria sin lugar ni contenido.
Una especie de caja de memoria cerrada: « lo que no recuerdo ».
Un ser, deja un estanque sin registro, y sin aparecer ni ser. Es el olvido.
Lo que no recuerdo, lo que me lleva a lo que olvidé. Y aun así …
 


Se olvida el recuerdo, y en el recuerdo está el olvido.
Cuando el recuerdo recuerda lo que se ha olvidado: el olvido desaparece,
En la memoria que recuerda como polvo de recuerdos,
Desde la partida de un presente que se pierde en olvidar esta desaparición. Sin embargo…
 


Hasta que encuentre en la memoria lo que estaba oculto para nosotros,
Como un animal sigiloso, que no me dice y apenas recuerdo,
Quizás solo, con la punta de una pata, la punta de una cola, de este curioso animal
Quien se aleja y no quiere que lo recuerde. Y aun así …
 


Si no quiere venir, debería disparar para sacarlo, como si se estuviera quedando,
Como un cangrejo ermitaño, en un caracol, que es una posible representación
Del olvido fundamental del ser: símbolo del origen y el fin,
Llevar tan oculto, en forma de un caracol común. Sin embargo…
 


Tan lento que es imposible saber si se está moviendo o si está congelado
en el mismo sitio. El olvido es el retiro, el espacio donde las cosas se pliegan, donde se ha extraviado
lo que se ha olvidado y que está oculto en los intersticios del redil,
un verdadero desaire a nuestra memoria. Y aún así, lo recuerdo.

Le Saut


Voici le paisible, état qui rejoint le plaisant :
Séjour, lieu où nous nous tenons en attente.
Instant de déc/ision appelé commencement.
Impulsion du vouloir propice.
Lieu d’engendrement de l’élan :
Arc tendu qui lance l’élan du geste
Dans l’acte traduit dans le saut.
 


Sérénité élaborée au cœur de l’attente.
Intention qui baigne dans les eaux de l’étant,
Pour apprivoiser l’énergie de l’élan
dans la gravité et le geste d’é-quilibre.
Naissance du là-bas dans l’ici-même.
 


Saut du commencement ;
éternel recommencement du saut
Sortant de l’étrange inquiétude,
Rentrant dans la plaisante et paisible sérénité
Le moi-nous-tous : Ensemble
Du pouvoir ; commencer à penser. Fin
Suivi d’une décision : Le Saut.
 

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Traduit à l’espagnol

El Salto


Aquí está el estado pacífico que une lo agradable:
Quédate, lugar donde estamos esperando.
Instante de dec / ision llamado comienzo.
Impulso de voluntad auspiciosa.
Momento de impulso:
Arco estirado que lanza el gesto.
En el acto traducido en el salto.


La serenidad se desarrolló en el corazón de la espera.
Intención que se baña en las aguas del ser,
Para aprovechar la energía del impulso
en gravedad y el acto de equilibrio.
Nacimiento de allá por aquí.


Salto desde el principio;
reinicio eterno del salto
Al salir de la extraña preocupación,
Volviendo a la serenidad placentera y pacífica
El yo-todos-nosotros: juntos
Poder; empieza a pensar final
Seguimiento de una decisión: El Salto.
 

05 Sonata in a a 2, violino è violad-Dietrich Buxtehude-Ciaccona-Il mondo che gira

Les Paysages du Chemin


« Un chemin pour aller…
Il s’agit de savoir comment aller du Quoi au Qui.
Mais déjà, de connaître qu’est-ce que c’est que ce Quoi.
Car il y a bien une chose qui nous amène,
Mais, nous amène où exactement ?
 


« Puis, qui nous amène à Qui ?
Et comment cela, qu’est-ce que c’est, que ce Chemin ?
Qu’est-ce que c’est que ce Qui ?
Quel est l’intérêt d’un tel Chemin ?
Pourquoi et pour qui ?
 


« Dans tout ça…
Qui parle, qui lit et qui entend au juste ?
Mais arrêtons nos questions et allons-y ensemble…
Le qui c’est l’Être, et le quoi c’est la Question
Qui comporte un ou plusieurs objets.
 


« L’Être c’est l’Un : le Moi, le « Je Suis »…
Un « entre » et Un « avec » ce qui compose le Tout.
Nous allons au cœur de notre question,
Et ce faisant, nous prenons notre chemin à cœur,
Et ceci avec notre cœur, car cela va de notre survie.
 


« C’est la nature de notre engagement
Et l’importance de cette affaire,
Qui nous oblige à dérouler le chemin en riant,
En parlant un peu de tout et un peu de rien,
Car les régions où nous transitons c’est du Mystère.
 


« Mystère qui nous étonne et qui nous fait peur,
Du fait de sa profondeur et de sa beauté.
Aussi, malgré tous les dangers et les pièges
De la séduction tendue, nous sommes sans affaires,
Et sans rien à faire, nous contemplons notre chemin.
 


« Paysages d’un chemin qui se dérobe à nous ;
Chemin où nous sommes abrités au fond du véhicule ;
Présence-absence et jeu de cache-cache ;
Entre ce qui se montre et ce qui s’occulte
Dans les mots à peine ou pas encore nommés.
 


« Ce qui demeure « L’Innommé » comme L’Étant ;
L’Être ; Lettre non prononcée du Nom ; L’Un de l’Un.
Car dans l’Être se trouve le Pas Être de l’étant,
Que c’est un état hors du temps, qui perdure.
Un espace d’abri de l’Être. Et tout ceci, dans le Néant.
 


« Puisque c’est la pleine conscience du Néant,
Qui nous permet de voir l’exister du vivant,
L‘Être  du soleil et de la nuit et des jours ; 
Du Non-fini du néant et de la disparition
Où nous sommes en chemin et vers où nous allons…
 


« Cahin-caha ; ce Dict. est le moyen de percevoir,
D’entendre la parole avant l’heure ;
Comme déferlement d’une mer impétueuse,
Dans son étendue et son dérouler de vagues
Qui nous annonce le lieu où se pose l’être de l’étant.
 


« Arrivés au présent où nous nous retrouvons.
D’avoir vu et d’avoir entendu font la sagesse du dire :
L’Un : l’enfant, la simplicité, le moindre élément,
L’insignifiante, la petite chose qui se cache et se montre,
Qui se voile et qui apparaît, qui se dévoile et disparaît.
 


« Contenu d’un savoir sans forme ni fond ;
Qui dérobe la place du moindre espace de l’Être ;
Dans l’étendue de l’État du néant qui est le Pourquoi ;
Dans notre chemin pour aller… Au-delà, là-bas…
Parmi la vue et l’étendue des paysages du chemin. »
 

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Traduit à l’espagnol

03 Suite In D • Courante-Pieces A Deux Violes Du Premier Livre, M-Jordi Savall

Los Paisajes del Camino


« Un camino a seguir …
Se trata de cómo llegar del Qué al Quién.
Pero ya, para saber qué es eso qué.
Porque hay una cosa que nos trae,
¿Pero a dónde nos lleva exactamente?


“Entonces, ¿quién nos lleva a quién?
¿Y cómo es eso, qué es este camino?
¿Qué es ese quién?
¿Cuál es el interés de tal camino?
¿Por qué y para quién?


« En todo esto …
¿Quién habla exactamente, quién lee y quién escucha?
Pero dejemos nuestras preguntas y vayamos juntos …
Quien es y la pregunta
Que incluye uno o más objetos.


« Ser es Uno: el Yo, el » Yo Soy « …
Un « entre » y A « con » que constituye el Todo.
Vamos al corazón de nuestra pregunta,
Y al hacerlo, tomamos nuestro camino al corazón,
Y esto con nuestro corazón, porque va de nuestra supervivencia.


« Esta es la naturaleza de nuestro compromiso
Y la importancia de este caso,
Lo que nos obliga a caminar por el camino riendo,
Hablando un poco de todo y un poco de nada,
Porque las regiones por donde pasamos es misterio.


« Misterio que nos sorprende y nos asusta,
Por su profundidad y belleza.
Además, a pesar de todos los peligros y dificultades
Tensa seducción, no tenemos negocios,
Y sin hacer nada, contemplamos nuestro camino.


« Paisajes de un camino que se nos escapa;
Camino donde estamos protegidos en la parte inferior del vehículo;
Presencia-ausencia y juego de escondite;
Entre lo que se muestra y lo que está oculto.
En palabras apenas o aún no nombradas.


« Lo que queda » El Desconocido « como Ser;
Ser; Letra de nombre no escrita; Uno de los
Porque en el ser es el no ser del ser,
Que es un estado atemporal que perdura.
Un espacio de refugio del Ser. Y todo esto en el vacío.


« Dado que es la atención plena de la Nada,
Lo que nos permite ver la existencia de los vivos,
El ser del sol y la noche y los días;
Nada inacabado y desaparición
Hacia dónde vamos y hacia dónde vamos …


« Cahin-caha; este Dict. es la forma de percibir
Para escuchar la palabra antes de la hora;
Como un mar agitado
En su extensión y su desenrollamiento de olas.
Lo que nos anuncia el lugar donde se plantea el ser de ser.


« Llegamos al presente donde nos encontramos.
Haber visto y oído es la sabiduría para decir:
Uno: el niño, la simplicidad, el elemento más pequeño,
Lo insignificante, lo poco que se esconde y se muestra,
Quién vela y quién aparece, quién revela y desaparece.


« Contenido del conocimiento sin forma o sustancia;
Quien roba el lugar del menor espacio del Ser;
En la extensión del estado de nada que es el por qué;
En nuestro camino a seguir … Más allá, allá …
Entre la vista y la extensión de los paisajes del camino. « 

Mieux vaut Rien que « quelque chose »


Quelque chose n’est que presque Rien. Précisément, ce quelque chose lui manque pour être Rien ; ce quelque chose lui manque pour être Tout ; c’est pourquoi, mieux vaut Rien, car Rien – le Néant – c’est un Mystère, et n’existe que comme idéal respect à Tout.


Ceci permet que quelque chose lui soit contraire, l’exact opposé, du Rien envers le Tout, comme si c’était possible, comme si Être pouvait ne pas Être, ce qui n’est pas possible, puisque ce qui n’est pas ne peut pas Être.


Donc, pas de choix possible. Être est conscience d’exister ; et l’absence de conscience d’exister, est le n’est pas Être ou impossibilité de conscience. Ce qui n’est pas, n’a pas été et ne sera pas l’Être, car le non-Être est le Néant, un simple idéal, une simple illusion qui nous permet de nous situer par rapport à Tout, dans ces petits « quelque chose », comme des îles, qui nous distraient quelque peu, nous éloignent, nous trompent par rapport à l’Un, par rapport à Tout, par rapport à l’Être.


C’est pour cela…
 
Que certains rêveurs savent comment, et où précisément, diriger la barque.
 
Puisqu’il est nécessaire d’aller lent et calme… et ainsi, peu à peu, arriver au point initial de tout.

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Traduction à l’espagnol

Más vale Nada que «algo»


Algo es casi Nada. Precisamente, le falta algo para ser Nada, le falta algo para ser Todo; es por eso, que más vale Nada, puesto que Nada, es un Misterio, y no existe que como ideal respecto a Todo.


Esto permite que algo le sea contrario, lo exactamente opuesto, de la Nada respecto al Todo, como si ello fuera posible, como si Ser pudiera no Ser, lo cual no es posible, ya que lo que no es no puede Ser.  


Entonces, no hay elección posible. Ser es consciencia de existir; y la ausencia de consciencia de existir, es el no Ser o imposibilidad de conciencia. Es el no Ser, que ni es, ni fue, ni será, puesto que el no Ser es la Nada, un simple ideal, una simple ilusión, que nos permite situarnos respecto a Todo, en todos estos pequeños “algo”, que, como islas, nos distraen un poco, nos alejan, nos engañan respecto al Todo Uno, al Todo Ser.


Es por eso…
 
Que algunos soñadores saben cómo, y dónde exactamente, dirigir la barca.
 
Ya que hay que ir yendo lento y tranquilo… y así, ir llegando poco a poco, al inicio de todo.