Suivre Les Traces…
– Ce sont-elles, qui m’attendent ou c’est moi, qui veux les suivre ?
Que signifie « suivre mes traces » ? Je me demande et je me dis : « marcher sur mes pas ». Je pense que ces signaux sont restés derrière moi ; Que le chemin qui me reste à parcourir est nouveau ; Et qu’il m’est inconnu ; pourtant, c’est un retour… |
Mais, il faut l’admettre, revenir ce n’est pas si simple ; Ce sentier, m’attend avec les marques que j’ai laissées. Et c’est toujours la même route, qui continue… Mais, je ne retrouve pas ces impressions, et ce n’est pas normal… Pourquoi ne sont-elles pas signalées dans le chemin ? |
Quelqu’un me dit, que je les transporte avec moi, sous mes pieds. C’est possible, que ces stigmates me suivent, comme une ombre… Je tourne ma tête et regarde en arrière pour me souvenir ; Mais apparemment, j’ai oublié, donc, je continue mon voyage. J’avance pas-à-pas ; je ne cours, je ne tourne, je ne recule pas. |
Ma façon de marcher et mon trajet vont a l’unisson. D’une façon ou autre, ce qui est sûr, c’est que j’avance… Soudain, je fais une halte, car, j’ai la sensation que je mes suis perdu. Je tente de trouver la meilleure voie à suivre, mais laquelle, au juste ? C’est là, que j’aperçois quelques unes de mes traces sur l’un des chemins… |
Je compare ces indices avec ceux qui sont adhérés à mes pieds ; C’est comme deux fois ma signature : dans mes pieds et dans mes traces. Ce sont des pas franchis ; impressions presque invisibles ou effacées… Ce que j’ai dis, exposé, publié ou vécu ; oui, La Vie, simplement. Mais ce que j’oublie, à part mes traces, ce sont mes pieds – ou mes chaussures. |
Maintenant, si je me mets à la place d’un voyageur égaré ; Je considère, qu’il ne me sera pas possible d’avancer, sans savoir… Sauf, si je reconnais certaines pistes par terre et dans les environs… Là, par exemple, je crois que je suis arrivé à un point, mais c’est un cercle ; Je tourne en rond, et ne sais plus quelle direction prendre ; dois-je m’arrêter ? |
J’ai épuisé mes indices, et les sillons sont désormais tous effacés… Il me faudrait une nouvelle impulsion pour retrouver mon itinéraire. Ne serait-il pas préférable que j’examine mes progrès depuis le début? Car, si je ne les vois plus, les vestiges ne devraient pas toujours être là? Je crois que je n’échapperais pas au destin auquel je m’opposais jadis. |
Et apparemment, je n’accepte pas encore aujourd’hui, ce destin ; Comme si c’était le début, quand je n’avais pas encore des cicatrices. Pourtant, je ne devrais pas oublier les tracés que j’ai laissés. La différence est, que ne le sachant pas, je crois le savoir ; Et si je veux ignorer que je le sais, tout en le sachant, c’est pareil. |
Si je fais et si je refais des pas, qu’et-ce que cela veut dire ?… Que maintenant, je ne peux plus laisser de nouveaux signes ? Et comment savoir si ces vestiges identifiés, sont vraiment à moi ? Peut-être que c’est moi qui m’oppose à suivre les pas que j’ai laissé… Ou que malgré que, les ayant retrouvées, j’aimerais pouvoir les ignorer… |
Le trousseau de clefs
En sortant de chez moi, je n’oublie jamais mon porte-clefs. Chaque porte s’ouvre ou se ferme avec une clef unique. |
Je dispose d’un jeu de clefs, et chacune de ces clefs correspond à la serrure d’une porte ; porte qui appartient à une pièce, et pièce qui possède une fonction. Je ne peux pas modifier cette relation. |
S’’il y avait une clef qui pourrait ouvrir ou fermer n’importe quelle porte : une clef universelle ; celui qui la posséderait, pourrait ouvrir n’importe quelle serrure ; heureusement, cette clef n’existe pas. D’un autre côté, s’il n’était plus nécessaire, d’ouvrir ou fermer les portes, ce qui serait dehors serait dedans et ce qui serait à toi serait à moi ; ce qui par chance n’est pas le cas. |
C’est pourquoi, mon trousseau de clefs symbolise le souvenir ; les portes de mes pièces sont des perspectives visuelles, des possibilités futures, que je m’en souviens ; elles se trouvaient avant et derrière moi. Ai-je oublié mon trousseau de clefs ? Dans ce cas, mieux vaut que je ferme les portes et les fenêtres pendant un certain temps, n’offrant ainsi, aucune prise à l’insécurité, et voyant ainsi, ce qui sort ou rentre, et à quel moment précis. |
Ce n’est pas nécessaire que soit du domaine public, qu’il faille énoncer une nouvelle loi ; j’ai juste besoin de parler avec moi ; constater que ma vie est devenue plus consciente, que je me trouve comme dans un monastère, sans limitations de dehors et dedans. Je suis devenu plus que simplement moi, maintenant je suis l’Etre. |
La considération
Très souvent je considère les choses extérieurement, au lieu de les percevoir en moi. Ne devrais-je savoir quand et jusqu’à quel point ces choses méritent-elles d’être examinées, et si à l’extérieur ou à l’intérieur de soi ? |
C’est pourquoi, je fais cette distinction, en étant dedans, quand il est nécessaire de traiter les choses à l’intérieur de soi, et en étant dehors, quand il s’agit de ce qui se trouve à l’extérieur de soi. Ainsi, ma considération dépend de mon accord avec le contenu, la continuité et le déroulement de ma pensée dans l’Être que je suis. |
L’apprentissage
En appliquant la volonté nécessaire et en étant juste, j’apprends de moi et je m’enseigne à moi. Il n’est pas nécessaire que je sois sévère ou indulgent avec moi, c’est suffisant que je mesure mes actes et décisions. J’apprends, je crois, j’agis, de façon appropriée, dans la juste mesure de l’Être que je suis. |
La croyance
Les actions humaines semblent dépourvues de sens si elles ne sont pas accompagnées de croyances. Mais quand je dis « je crois en moi-même », cela ne renvoie pas forcement à la croyance elle-même ; il s’agit d’une autre façon de croire ; cela renvoie plutôt à l’incommensurable, à ce qui est plus que soi, à ce qui n’est pas seulement humain ; donc, quand je dis que je crois en moi, c’est qu’à la fin, je me trouve dans l’Être que je suis. |
La familiarité
Si la famille est une bénédiction, la familiarité en échange, est un empêchement pour accéder au mystérieux jardin de l’inconnu. La familiarité protège de la peur et au même temps élimine le courage qu’il faut pour accéder à l’inconnu. |
La familiarité a comme origine la sécurité et ce n’est qu’une simple illusion. Ce besoin d’assurance n’est qu’une relégation de l’inéluctable, que ce soit la mort ou le jugement dernier ; Ce serait mieux de parler de détresse. Autrefois, le jugement dernier était le jugement par excellence, mais aujourd’hui, la détresse se présente comme un état de désarroi chez l’homme. Comme d’habitude, face à la peur, il se protège avec des comportements défensifs tels que la familiarité, et la croyance face à l’inconnu. |
Mais, si l’inconnu ne se connait pas, pourquoi en avoir peur ? Comment est-il possible que le connu ne soit pas une source de surprises et d’étonnements ? C’est peut-être que, la familiarité maintient fermé la porte du mystère de la détresse, qu’il me faut ouvrir avec « la clef refuge » de l’inconnu : l’Être de la Sérénité que je suis. |
Le royaume
Il me faut reconnaître que j’ai laissé ma demeure abandonnée depuis longtemps. Ai-je oublié que je suis un château secret ? Á peine je me suis souvenu, je découvris perplexe le roi reflété face au miroir. |
Après, j’ai trouvé mes sujets au fond du château ; je suis sûr qu’ils m’attendaient, qu’ils ils étaient prêts à suivre mes consignes. Mais ils n’étaient plus les travailleurs d’autrefois ; ils avaient perdu leurs bonnes habitudes, contracté d’innombrables vices et devenus des vrais paresseux. |
C’est pourquoi je me demande, si ce qui est arrivé aux sujets, ne lui serait-il pas arrivé aussi au roi, car, comment avec de tels sujets pourrait-il y avoir un roi différent d’eux ? Dans ces conditions, est-ce que je me sens disposé à assumer mes responsabilités, car le premier vassal du roi c’est le roi lui-même ? Si c’est ainsi, mes sujets me serviront et j’aurais reconquis mon royaume. |
L’enthousiasme
Pour affronter l’inertie terrestre et la langueur sentimentale, je peux éveiller en moi cette pulsion originelle de l’enthousiasme : c’est un sentiment intime et secret, rapide et serein, équilibré et juste. |
Derrière mon quotidien et mes intérêts, coule ce fleuve majestueux qui se jette dans un océan incommensurable, celui de la divinité, que les paroles n’arrivent pas à exprimer. |
Il me faut déceler quels sont les obstacles qui m’empêchent d’accéder à cette source ; m’est-il possible de percevoir ces inconvénients ? Je dois rester vigilant, car, ces futilités finiront par éteindre cette source d’énergie si difficile à préserver. |
Très souvent, ce que j’appelle « réalité » n’est plus qu’imaginaire, ce à quoi se raccrochent mes illusions, une représentation que je pourrais substituer par une autre. Mais, cela m’inspire confiance, me permet de croire en moi, autrement, je serais obligé de me mentir. Dans ces conditions, comment trouver l’enthousiasme ? |
C’est possible que j’aie évincée l’existence au plus bas de ma représentation ordinaire. C’est normal, tout être humain cherche à se protéger, soigner ses blessures, surmonter les accidents et toutes les peurs que cela engendre. |
Mais pour réveiller la sensibilité et trouver la vibration perdue, il n’est pas nécessaire que j’oublie mes blessures. C’est précisément, dans les moments où tout semble perdu et tout semble manquer, que cela advient. Je ne suis pas obligé de faire appel à des croyances, à des illusions, à des mensonges ; car dans ces limites et dans un dernier sursaut, nous retrouvons soudain l’enthousiasme sans même nous en rendre compte. |
C’est mieux que ce soit moi qui trouve l’enthousiasme, plutôt que « d’être possédé par celui-ci » ; j’éviterais ainsi les déceptions qui vont avec. Alors, si l’enthousiasme est depuis toujours une partie intime de moi, pourquoi m’est devenu si difficile d’accès ? |
C’est que sans le savoir, je résiste contre moi, je ne daigne pas rentrer en moi, et c’est cela qui m’empêche de rejoindre la ferveur de l’enthousiasme. Me serait-il possible de le faire comme s’il s’agissait d’un objet, et tenter de devenir cet objet/sujet ; mais, il est préférable que l’enthousiasme soit sans objet, car ainsi, je me ré-uni dans le Sujet de l’Un, dans l’Être. |
AUTOCONOCIMIENTO
Seguir Las Huellas…
– ¿Son ellas, que me están esperando o soy yo, que quiero seguirlas?
¿Qué significa « seguir mis huellas »? Me pregunto y me digo: « caminar sobre mis pasos ». Pienso que esas señales han quedado detrás de mí; Que el camino que me queda por recorrer es nuevo; Y que me es desconocido; sin embargo, es un retorno… |
Pero, hay que reconocer que volver no es tan simple; Ese sendero, me espera con las marcas que he dejado. Y es siempre la misma ruta, que continúa… Pero, no encuentro esas impresiones, y eso no es normal… ¿Por qué no están señaladas en el camino? |
Alguien me dice, que las llevo conmigo, bajo mis pies… Es posible, que esos estigmas me sigan, como una sombra… Giro la cabeza y miro hacia atrás para recordarlo; Pero aparentemente, lo he olvidado, de modo que continúo mi viaje. Avanzo paso a paso; no corro, no doy vuelta, no retrocedo. |
Mi manera de caminar y mi trayecto van al compás. De un modo u otro, lo cierto, es que avanzo… De pronto, me detengo, pues, tengo la sensación que me he perdido. Intento encontrar la mejor vía para continuar, pero ¿cuál, exactamente? Es ahí, que percibo algunas de mis huellas en uno de esos caminos… |
Comparo esas pistas con aquellas que están adheridas a mis pies; Es como dos veces mi firma: en mis pies y en las huellas. Son pasos dados; impresiones casi invisibles o borradas… Lo dicho, expuesto, publicado o vivido; si, eso, La Vida, simplemente. Pero lo que olvido, a parte de mis rastros, son mis pies — o mis zapatos. |
Ahora, si me pongo en el lugar de un viajero perdido; Considero, que no me será posible avanzar, sin saber… A menos, que reconozca ciertas huellas en la tierra y los alrededores… Aquí, por ejemplo, creo que llegué a un punto, pero es un círculo; Giro en torno à mí mismo, y ya no sé qué dirección tomar; ¿debo detenerme? |
He agotado mis pistas, y todos los surcos ahora se han borrado… Me haría falta un nuevo impulso para encontrar mi itinerario. ¿No sería mejor que examine mis progresos desde el principio? Porque, aunque no los vea más, ¿los vestigios no deberían estar siempre aquí? Creo que no escaparé al destino al cual me opuse antes. |
Y aparentemente, aun hoy día, no acepto ese destino; Como si fuera el principio, cuando yo no tenía aun cicatrices. Sin embargo, yo no debería olvidar los trazados que he dejado. La diferencia es, que no sabiéndolo, creo saberlo; Y si quiero ignorar que lo sé, sabiéndolo, es lo mismo. |
Si hago y si repito los pasos, ¿qué significa eso? ¿Que ahora, ya no puedo dejar nuevos signos? ¿Y cómo saber si esos restos identificados, son realmente míos? Quizás que soy yo que me opongo a seguir los pasos que he dejado… O que pese a que, habiéndolos encontrado, me gustaría poder ignorarlos… |
El llavero
Cuando salgo de mi casa, no olvido nunca mi manojo de llaves. Cada puerta se abre o se cierra con una sola llave. |
Dispongo de un juego de llaves, y cada una de esas llaves corresponde a la cerradura de una puerta; puerta que pertenece a una habitación, y habitación que posee una función. No puedo cambiar esa relación. |
Si hubiera una llave que pudiera abrir o cerrar cualquier puerta: una llave universal; quien la poseyera, podría abrir cualquier cerradura; afortunadamente, esta llave no existe. Por otro lado, si ya no fuera necesario abrir o cerrar las puertas, lo que estaría afuera estaría adentro y lo que sería tuyo sería mío; lo que por suerte no es caso. |
Por eso, mi llavero simboliza el recuerdo; las puertas de mis habitaciones son perspectivas visuales, posibilidades futuras, que recuerdo; ellas estaban antes y detrás de mí. ¿He olvidado mi manojo de llaves? En ese caso, es mejor que cierre las puertas y las ventanas durante un cierto tiempo, no ofreciendo así, ninguna ocasión a la inseguridad; viendo lo qué sale o entra y a qué momento preciso. |
No es necesario que ello sea de dominio público, que sea necesario anunciar una nueva ley; solo es necesario que hable conmigo mismo; constatar que mi vida se ha vuelto más consciente, que me encuentro como en un monasterio, sin limitaciones de afuera y adentro. Me he vuelto más que simplemente yo, ahora soy el Ser. |
La consideración
Muy a menudo considero las cosas exteriormente, en lugar de percibirlas en mí. ¿No debería saber cuándo y hasta qué punto esas cosas merecen ser examinadas, y si fuera o dentro de sí? |
Por eso, hago esa distinción, estando adentro, cuando hay que tratar las cosas adentro de sí, y estando afuera, cuando se trata de lo que está afuera de sí. De ese modo, mi consideración depende de mi acuerdo con el contenido, la continuidad y el despliegue de mi pensamiento en el Ser que soy. |
El aprendizaje
Aplicando la voluntad necesaria y siendo justo, aprendo de mí y me enseño a mí. No es necesario que sea severo o indulgente conmigo mismo, es suficiente con que mida mis actos y decisiones. Aprendo, creo, actúo, de manera apropiada, en la medida justa del Ser que soy. |
La creencia
Las acciones humanas parece no tener sentido si no están acompañadas de creencias. Pero cuando digo « Creo en mí mismo », ello no se refiere forzosamente a la creencia misma; se trata de otra manera de creer; ello se refiere a lo inconmensurable, a lo que es más que uno mismo, a lo que no es solo humano; por lo tanto, cuando digo que creo en mí mismo, es que al fin, me encuentro en el Ser que soy. |
La familiaridad
Si la familia es una bendición, la familiaridad en cambio, es un impedimento para acceder al misterioso jardín de lo desconocido. La familiaridad protege del miedo y al mismo tiempo elimina el coraje que se necesita para entrar en lo desconocido. |
La familiaridad tiene como origen la seguridad y no es más que una simple ilusión. Esta necesidad de seguridad no es más que una relegación de lo inevitable, que sea la muerte o el juicio final. Sería mejor hablar de emergencia. |
En otros tiempos, el último juicio era el juicio por excelencia, pero hoy, la emergencia se presenta como un estado de consternación en el hombre. Como siempre, ante el miedo, el se protege con comportamientos defensivos tales que la familiaridad y la creencia frente a lo desconocido. |
Pero, si lo desconocido no se conoce, ¿por qué tenerle miedo? ¿Cómo es posible que lo conocido no sea una fuente de sorpresas y de asombros? Puede ser que, la familiaridad mantenga cerrada la puerta del misterio de la emergencia, que tengo que abrir con “la llave refugio” de lo desconocido: el Ser de la Serenidad que soy. |
El reino
Debo admitir que dejé mi morada abandonada desde hace mucho tiempo. ¿He olvidado que soy un castillo secreto? Tan pronto lo recordé, descubrí perplejo al rey reflejado frente al espejo. |
Después, encontré a mis súbditos en los fondos del castillo; estoy seguro que me esperaban, que estaban listos para seguir mis instrucciones. Pero ya no eran los trabajadores de antaño; habían perdido sus buenos hábitos, contraído innumerables vicios y se habían vuelto verdaderos perezosos. |
Es por eso que me pregunto, si lo que le sucedió a los sujetos, ¿no le habría sucedido también al rey, porque, cómo con tales sujetos podría haber un rey diferente de ellos? En esas condiciones, ¿me siento dispuesto a asumir mis responsabilidades, puesto que el primer vasallo del rey es el rey mismo? Si es así, mis súbditos me servirán y yo habré reconquistado mi reino. |
El entusiasmo
Para afrontar la inercia terrestre y la languidez sentimental, puedo despertar en mí ese impulso original del entusiasmo: es un sentimiento íntimo y secreto, rápido y sereno, equilibrado y justo. |
Detrás de mi vida cotidiana y de mis intereses, fluye ese río majestuoso que desemboca en un océano inconmensurable, el de la deidad, que las palabras no pueden expresar. |
Necesito saber cuáles son los obstáculos que me impiden acceder a esta fuente; ¿puedo percibir esos inconvenientes? Debo permanecer vigilante, sino, esas futilidades terminarán por apagar esa fuente de energía tan difícil de preservar. |
Frecuentemente, lo que llamo « realidad » es imaginario, es a lo cual se aferran mis ilusiones, una representación que podría sustituir por otra. Lo que inspira confianza y me permite creer en mí, de lo contrario, tendría que mentirme. En esas condiciones, ¿cómo encontrar el entusiasmo? |
Es posible que haya expulsado la existencia abajo del todo de mi representación ordinaria. Es normal, todo ser humano busca protegerse, curar sus heridas, superar los accidentes y todos los miedos que ello genera. |
Aunque para despertar la sensibilidad y encontrar la vibración perdida, no es necesario que olvide mis heridas. Es precisamente, en esos momentos en que todo parece perdido y parece faltar, que ello ocurre. No estoy obligado a invocar creencias, ilusiones, mentiras; porque en esos límites y en un último sobresalto, encontramos de pronto el entusiasmo sin siquiera darnos cuenta. |
Es mejor que sea yo que encuentra el entusiasmo, en lugar de « ser poseído por éste »; Evitaré las decepciones que vienen con ello. Entonces, si el entusiasmo es una parte íntima de mí, ¿por qué me resulta tan difícil acceder a él? |
Es que sin saberlo, me resisto contra mí mismo, no me digno a entrar en mí mismo, y es lo que me impide unirme en el fervor del entusiasmo. Podría optar por hacerlo como si fuera un objeto y tratar de convertirme en ese objeto/sujeto para siempre; pero, es preferible que el entusiasmo sea sin objeto, porque de ese modo, me re-uno en el Sujeto del Uno, en el Ser. |