Flâneries de la pensée : péripatétisme
Le Poème de Parménide
***Traduction française de Paul Tannery : Pour l’histoire de la science hellène, de Thalès à Empédocle (1887).
Il commence en nous disant : « la route de la Divinité […] c’est la route que je suis », Puis, nous raconte comme La Déesse le reçoit avec bienveillance, lui prend sa main droite, pour lui signaler la bonne voie à l’intelligence : « l’être est, le non-être n’est pas, chemin de la certitude, qui accompagne la vérité » |
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***Mais elle dit que la mauvaise voie serait d’affirmer que : « l’être n’est pas : et que le non-être est forcément, chemin de la certitude, qui accompagne la vérité », car il ne faut nullement se laisser séduire par cette affirmation, puisque « Je ne peux avoir connaissance de ce qui n’est pas car le pensé et l’être sont une même chose » ; et ajoute que peu importe par où commencer « car en tout cas, je reviendrai sur mes pas ». – « II faut penser et dire que ce qui est » Qu’« il y a être » ; l’être, c’est la vérité et l’éternité. Puis, précise qu’« il n’y a pas de non-être ». Et encore : « II n’est plus qu’une voie pour le discours, c’est que l’être soit : il est inengendré et impérissable, universel, unique, immobile et sans fin » ; qu’il n’a pas d’origine et il n’a pas de destination. « Il n’a pas été et ne sera pas; il est maintenant tout entier, un, continu ». |
En somme, l’Être c’est le seul chemin possible et le tout à la fois : la vérité, l’éternité, la justice, la beauté, le bien… C’est la voie, le lieu, le continuum perpétuel, le toujours là, c’est « l’incréée et l’immortel ». – « Il est partout semblable ; nulle part rien ne fait obstacle à sa continuité, soit plus, soit moins ; tout est plein de l’être – « il est immobile dans les bornes de liens inéluctables, sans commencement, sans fin – « il reste invariablement ; la puissante nécessité le retient et l’enserre dans les bornes de ses liens ». – « C’est une même chose, le penser et ce dont est la pensée » : l’être es « universel et immobile; son nom est Tout, tout ce que les mortels croient être en vérité et qu’ils font naître et périr, être et ne pas être, changer de lieu, muer de couleur » |
– « Mais, puisqu’il est parfait sous une limite extrême ! il ressemble à la masse d’une sphère arrondie de tous côtés, également distante de son centre en tout point. Ni plus ni moins ne peut être ici ou là ; car il n’y a point de non-être qui empêche l’être d’arriver à l’égalité; il n’y a point non plus d’être qui lui donne, plus ou moins d’être ici ou là, puisqu’il est tout, sans exception. Ainsi, égal de tous côtés, il est néanmoins dans des limites ». – « On a séparé et opposé les corps, posé les limites qui les bornent réciproquement ; d’une part, le feu éthéréen, la flamme bienfaisante, subtile, légère, partout identique à elle-même, mais différente de la seconde forme ; d’autre part, celle-ci, opposée à la première, nuit obscure, corps dense et lourd ». |
– « Tu sauras la nature de l’éther, et dans l’éther tous les signes et du Soleil arrondi la pure lumière, ses effets cachés et d’où ils proviennent ; tu apprendras les œuvres vagabondes de la Lune circulaire, sa nature; tu connaîtras enfin le ciel étendu tout autour, tu sauras d’où il s’est formé et comment la nécessité qui le mène l’a enchaîné pour servir de borne aux astres… – « Comment la Terre, le Soleil et la Lune, L’éther commun le lait du ciel, l’Olympe le plus reculé et les astres brûlants ont commencé à se former » |
– « Les plus étroites (couronnes) sont remplies de feu sans mélange; les suivantes le sont de nuit; puis revient le tour de la flamme. Au milieu de toutes est la Divinité qui gouverne toutes choses ; elle préside en tous lieux à l’union des sexes et au douloureux enfantement » – « C’est elle qui pousse la femelle vers le mâle et tout aussi bien le mâle vers la femelle… – « Elle a conçu l’Amour, le premier de tous les dieux » – « Brillant pendant la nuit, elle roule autour de la Terre sa lueur étrangère. Regardant toujours vers la splendeur du Soleil ». |
Le Présent de l’ Être
(Pressentiment de deviner le devenir déjà venu)
Je me prélassais aux rebords d’une colline, observant les paysages très au loin, quand inopinément, elle arrive et me parla ainsi : « Oui, contemple, car c’est la solution à toutes tes questions ; c’est l’arrêt des soucis ; l’action et le silence de l’immobilité d’un voire sujet-verbe-objet de tout ce qui bouge ; l’action du corps localisé dans la pensée de l’Être dans l’étant sans temps. C’est le dépérissement du vieux et la sagesse de la fin ; quand ce qui périt retourne en véhicule de rechange vers la vie dans l’embarquement des nouveau-nées. |
« La contemplation est la prise en compte de la dimension sacrée de l’étant ; un mode de considérer, de délimiter, de proportionner, de mesurer, de repartir, d’assembler et de rassembler ce qui est épars en toutes directions. Le recueillir et le garder sous sa garde. « Contempler c’est l’accordé, le recorder, l’affiner, le raisonner et le Re-Sonner. « Est l’action d’aller vers le temps, vers le lieu où le temps s’y trouve pour toujours, où le temps demeure vraiment dans son lieu, depuis toujours. |
« Contempler, c’est un aller vers le temps, c’est l’action immobile du voir dans l’étant. « Car le temple est la maison de la pensée de l’esprit ; le belvédère de la pensée contemplant contemplé, il n’y a d’autre contempler que le penser. « Vision des oiseaux : transporter dans les airs les yeux avec soi, au loin dans le vol des oiseaux voler dans les ailes de ses yeux. |
« Voir comme l’eau circule et devenir cette eau, devenir le cercle de l’eau qui circule. Être l’eau du-là, être l’ici du vers le-là, là-bas et circuler comme le cercle sans limite ; contempler les champs comme dans les cieux nous contemplons les nuages ; nous distraire la main dans l’eau du fleuve, et dans ses ondes, partir au loin comme les sons des cloches et les échos des signes sur la surface d’un lac signalant le-là de l’eau, car l’eau du-là de l’eau c’est l’ici du haut que contemple le bas et le plus bas, pour nous permettre d’aller plus vite et d’aller plus loin, en navigant avec nos yeux qui regardent ce que notre pensée voit quand plus personne est là pour l’empêcher. « Voir c’est le penser de la pensée au présent. Le penser de la première fois. L’unique pensée, la définitive. Cette occasion de voir étant celle du souvenir dans la mémoire de l’étant de soi qui est l’être du savoir dans le voir du voir l’avoir vu ». |
La pensée de l’Être
Ce qui s’éclaire arrive et ce qui s’obscurcit s’en va-dépérit Présentement de l’actuel ce qui est présent de l’absent Tout ce qui advient dans leur pressentiment, vient-être Un tout présent qui n’est pas absent : futur et passé présent Dans leurs toujours étant originels, ce qui fut ce qui sera |
Le leste étant de tous les temps, pressentir, temps du temps Du présent rassemblé dans l’être deviné qui est de venir l’avenir. Gare du présent et lieu de recueillement du temps-qui-fut-à/venir Du signe d’incantation : garder et sauvegarder comme mémoire Ce qui apparaît et disparaît comme paraître d’un pas être de l’être |
Apparition du présent de tous les temps, rassemblés dans l’être De ce devin qui est le voyant de l’absent : celui parti ou enfui Présent de l’étant recueilli dans la dimension du lieu qui devient Éternel présent hors de l’instant, du fragment ; continuum existant. |
Le berger comptabilisant, orientant, rassemblant ses brebis La vue, l’avoir vu, le savoir voyant, le pasteur ayant envoyé paître Les brebis dans leur nombre ; l’avoir vu dans la mémoire de l’être L’arrivée à l’abri, à la gare de passage où s’opère le recueil des brebis L’étant de l’être du pasteur dans les régions arides de l’absence Des tréfonds de l’abyme, la floraison de l’herbe du champ verdoyant Dans la présence de la mémoire du sacré de sa garde. |
Mouvements d’éternelle présence, allants-venants de voir l’avenir L’aveugle de l’Être dans le présent qui sont les fugitifs de La Garde Ceux qui courent derrière la gare, vers l’ayant été ce qui sera Dans l’aveuglement des chiens rassemblant les brebis du pasteur Étendue de l’être et entente dans l’éclaircie d’entendre le présent Dans l’arrivée de l’absent, le demeurant du recueillement du sacré Mémoire gardée du présent, au printemps sacré des étés pensés. |
Etre
Je Suis…
Un étant recouvert d’un corps, un prétexte d’exister ; pour interroger, poser l’unique question sans mot. Étant sans vagues et un cercle d’expansion avec des ondes. Un contour, un bref soupir de la naissance à la mort. Un accent dans le marc de café, une femme noire qui me regarde souriante, avec le seul Œil qui lui reste à Voir. J’ai su que j’étais vivant. « Qui-je ? » Demandèrent-ils. – Celui qui arrive en boitant d’un pas résolu, et crie : « Souffle ! Respire ! » |
Comme éternelle… La pensée nous échappe…
Comme des animaux sauvages, éphémères, La Pensée ne se retrouve pas dans un récipient, Pas plus que le Sentiment ; Se retrouve en-dehors et au-dedans, Est ce qui n’a pas de réceptacle. Une sorte de temps figé : L’Étant de l’Être. |
La pensée, c’est le nuage qui occupe le ciel dans l’étant d’eau. Un lieu mouvant pour partager et pour sommeiller, L’étang dort sur un nuage reflété ; se réveille ou s’éveille, Qui se trouve dedans ? Qui pense ? Pendant que tout s’en va… Comme ce sentiment qui n’est plus, même un souvenir… C’est un poème qui n’émeut, la pensée éternelle qui nous échappe. |
Creux des mots, sans contenus ni contenants. Finito des images… La réflexion étant décomposition de l’Un, comme dans l’eau, L’apparition du double : les deux : Miroir, reflet ; La cassure ou l’identité de cet autre là-bas autrefois ; Pense cet ici-maintenant, réfléchi… Sérénité de l’Étant qui contraste avec la vie et la fureur d’être. |
Puisqu’en parlant du même on parle de deux, Car il n’ya a pas du même s’il n’ya pas d’un et d’autre. Contradictoire, car il n’ya du même, que Soi. Mais s’il y en a Deux : un étant profond, Si profond et final, comme la mort ; Qui contraste avec la flamme de feu et le souffle du vent. |
Comme éternelle… La pensée nous échappe… À tire-d’aile, elle nous quitte, nous retrouve, nous pense… Et nous pensons, grâce à elle, que s’échappe en nous. Nous échappons dans la Pensée et circulons dans les airs, Comme les vers des oiseaux dans le ciel, voletant d’ici-là. Ainsi échappe l’éternelle, celle qui s’en dort dans son nuage. |
– [ Textos traducido al español ] –
Divagaciones del Pensamiento: Peripateticismo
El Poema de Parménides
*** Traducción francesa de Paul Tannery: Para la historia de la ciencia helénica, de Tales a Empedocles (1887)
Él comienza diciéndonos: « El camino a la Divinidad […] es el camino que soy », Luego, nos cuenta cómo La Diosa lo recibe con amabilidad, toma su mano derecha, para indicarle el camino correcto hacia la inteligencia: « Ser es, no ser no es, el camino de la certeza, que acompaña a la verdad » |
*** Pero ella dice que la manera incorrecta sería afirmar que: « el ser no es: y que el no ser es necesariamente el camino de la certeza, que acompaña a la verdad », porque de ninguna manera es necesario déjese seducir por esta afirmación, ya que « No puedo saber qué no es porque el pensamiento y el ser son una y la misma cosa »; y agrega que no importa por dónde comenzar « porque en cualquier caso, volveré sobre mis pasos ». – « Debemos pensar y decir que es » Eso « debe haber »; el ser es verdad y eternidad. Luego, especifica que « no hay no ser ». Y de nuevo: « Solo hay una forma de discurso: el ser es: es engendrado e imperecedero, universal, único, inmóvil e interminable »; que no tiene origen y no tiene destino. « No ha sido ni será; ahora es entero, uno, continuo”. |
En resumen, el Ser es el único camino posible y todo al mismo tiempo: verdad, eternidad, justicia, belleza, bien … Es el camino, el lugar, el continuo perpetuo, el siempre hay « lo no creado y lo inmortal ». – “Es similar en todas partes; en ninguna parte nada impide su continuidad, más o menos; todo esta lleno de ser – « es inmóvil dentro de los límites de enlaces ineludibles, sin principio, sin fin – “permanece invariablemente; una poderosa necesidad lo detiene y lo ata dentro de los límites de sus lazos « . – « Es lo mismo, pensar y qué es el pensamiento »: el ser es « universal e inmóvil; su nombre es Todo, todo lo que los mortales creen que es verdad y que dan a luz y perecen, ser y no ser, cambiar de lugar, cambiar de color « |
– « Pero, ya que es perfecto bajo un límite extremo! parece la masa de una esfera redondeada en todos los lados, igualmente distante de su centro en cualquier punto. Ni más ni menos puede estar aquí o allá; porque no hay no ser que impide que el ser logre la igualdad; tampoco hay un ser que lo dé, más o menos estar aquí o allá, ya que es todo, sin excepción. Por lo tanto, igual en todos los lados, sin embargo, está dentro de los límites ”. – “Nos separamos y nos opusimos a los cuerpos, establecimos los límites que los unían recíprocamente; por un lado, el fuego etéreo, la llama benéfica, sutil, ligera, en todas partes idéntica a sí misma, pero diferente de la segunda forma; por otro lado, este, frente a la primera noche oscura, cuerpo denso y pesado « . |
– « Conocerás la naturaleza del éter, y en el éter todos los signos y el Sol redondeado, la luz pura, sus efectos ocultos y de dónde provienen; aprenderás las obras errantes de la Luna circular, su naturaleza; finalmente sabrás que el cielo se extendió por todas partes, sabrás dónde se formó y cómo la necesidad que lo conduce lo ha encadenado para servir como terminal para las estrellas … – « Cómo comenzaron a formarse la Tierra, el Sol y la Luna, el éter común, la leche del cielo, el Olimpo más remoto y las estrellas ardientes » |
– “Las más angostas (coronas) se llenan de fuego sin mezclarse; lo siguiente se hace de noche; luego vuelve alrededor de la llama. En medio de todo está la Divinidad que gobierna todas las cosas; preside en todos los lugares la unión de los sexos y el parto doloroso « – « Ella es la que empuja a la hembra hacia el macho e igualmente el macho hacia la hembra … – « Ella concibió el amor, el primero de todos los dioses » – « Brillando durante la noche, proyecta su brillo extraño alrededor de la Tierra. Siempre mirando hacia el esplendor del sol ”. |
El Presente del Ser
(Premonición de adivinar el devenir que ya vino)
Estaba descansando en el borde de una colina, observando los paisajes lejanos, cuando inesperadamente llegó y me habló así: « Sí, contempla, porque esta es la solución a todas tus preguntas; es el fin de las preocupaciones; la acción y el silencio de la quietud de un sujeto-verbo-objeto de todo lo que se mueve; La acción del cuerpo localizada en el pensamiento del Ser en ser sin tiempo. Es el marchitamiento de lo viejo y la sabiduría del fin; cuando lo que perece vuelve en vehículo de repuesto a la vida en el embarque de los recién nacidos. |
« La contemplación es tener en cuenta la dimensión sagrada del ser; Una forma de considerar, delimitar, proporcionar, medir, distribuir, ensamblar y reunir lo que está disperso en todas las direcciones. Recógelo y mantenlo bajo su custodia. « Contemplar es sintonizar, grabar, refinar, razonar y volver a sonar. « Es el acto de retroceder en el tiempo, hacia el lugar donde el tiempo está allí para siempre, donde el tiempo realmente permanece en su lugar, para siempre. |
« Contemplar es retroceder en el tiempo, es la acción inmóvil de ver en el ser. “Porque el templo es la casa del pensamiento de la mente; En la glorieta de contemplar contemplar el pensamiento, no hay otra contemplación que pensar en ello. « Visión de los pájaros: llevar los ojos contigo en el aire, en la distancia en el vuelo de los pájaros que vuelan en las alas de sus ojos. |
« Vea cómo circula el agua y conviértase en esta agua, conviértase en el círculo del agua circulante. Ser el agua de allí, estar aquí del verso allá, allá y circular como el círculo ilimitado; contemplamos los campos como en los cielos contemplamos las nubes; distrae nuestras manos en el agua del río y, en sus olas, se aleja como el sonido de las campanas y los ecos de los signos en la superficie de un lago que indican esa agua, porque el agua del -hay agua aquí es la parte superior que contempla la parte inferior y la parte inferior, para permitirnos ir más rápido e ir más lejos, navegando con nuestros ojos que miran lo que ve nuestro pensamiento cuando no hay nadie para evitarlo. “Ver es pensar en el pensamiento en el presente. Piénsalo la primera vez. El único pensamiento, el definitivo. Esta oportunidad de ver es la del recuerdo en el recuerdo del ser de uno mismo, que es el ser del conocimiento en el ver de ver haber visto « . |
El Pensamiento del Ser
Lo que se ilumina y lo que se oscurece desaparece Actualmente lo que está presente de lo ausente Todo lo que sucede en su presentimiento, ven Un todo presente que no está ausente: futuro y pasado presente En su ser siempre original, que fue lo que será |
El lastre de todos los tiempos, para sentir, el tiempo del tiempo Del presente reunido en el ser adivinado cuál será el futuro. Estación del presente y lugar de meditación del tiempo que estaba por venir Signo de encantamiento: guardar y guardar como memoria Lo que aparece y desaparece al aparecer de un paso del ser |
Apariencia del presente de todos los tiempos, reunida en el ser De este adivino que es el vidente del ausente: el que se fue o huyó Presente de ser recogido en la dimensión del lugar que se convierte Presente eterno del momento, del fragmento; continuo existente. |
El pastor contando, guiando, recogiendo sus ovejas La vista, habiéndola visto, viéndola sabiendo, el pastor enviando a pastar El número de ovejas; haberlo visto en la memoria del ser Llegada al refugio, a la estación de cruce donde se realiza la recolección de ovejas. El ser del pastor en las áridas regiones de ausencia. Desde las profundidades del abismo, la floración de la hierba del campo verde. En presencia del recuerdo de lo sagrado de su guardia. |
Movimientos de presencia eterna, yendo y viniendo para ver el futuro. El ciego del Ser en el presente que son los fugitivos de La Garde. Los que corren detrás de la estación, hacia lo que será En la ceguera de los perros que recogen las ovejas del pastor Alcance de ser y comprender en adelgazamiento para escuchar el presente En la llegada de los ausentes, el remanente de la meditación sagrada. Recuerdo guardado del presente, en la sagrada primavera de los veranos pensativos. |
Ser
Yo Soy…
Un estando recubierto de un cuerpo, un pretexto d’existir ; para interrogar, plantear la única pregunta sin palabra. Estando sin olas y un círculo de expansión con ondas. Un contorno, un breve suspiro del nacimieno a la muerte. Un acento en la borra del café, une mujer negra que me mira sonriendo, con el único Ojo que le queda Ver. Yo supe que estaba vivo. « Quién yo ? » Preguntaron ellos. – Ese que llega rengueando con paso firme, y grita : « Sopla ! Respira ! » |
Como eterno … El pensamiento se nos escapa…
Como animales salvajes y fugaces, El pensamiento no se encuentra en un contenedor, No más que el sentimiento; Se puede encontrar afuera y adentro, No tiene receptáculo. Una especie de tiempo congelado: Ser Ser. |
El pensamiento es la nube que ocupa el cielo en el ser de agua. Un lugar en movimiento para compartir y dormir, El estanque duerme en una nube reflejada; despierta o despierta, Quien esta en el? Quien piensa Mientras todo se va … Como ese sentimiento que ya no es, ni siquiera un recuerdo … Es un poema que nunca se mueve, el pensamiento eterno que se nos escapa. |
Palabra hueca, sin contenido ni contenedores. Finito imágenes … La reflexión es la descomposición del Uno, como en el agua, La aparición del doble: ambos: espejo, reflejo; La ruptura o la identidad de ese otro allá en el pasado; Piénsalo aquí, piénsalo … Serenidad del ser que contrasta con la vida y la furia del ser. |
Como hablar del mismo habla de dos, Porque no es lo mismo si no hay uno y el otro. Contradictorio, porque es lo mismo, solo el Sí mismo. Pero si hay dos: uno es profundo, Tan profundo y final, como la muerte; Contrastando con la llama del fuego y el soplo del viento. |
Como eterno … El pensamiento se nos escapa … De un vistazo, nos deja, nos encuentra, nos piensa … Y creemos, gracias a ella, que se nos escapa. Nos escapamos al pensamiento y nos movemos por el aire, Como los gusanos de los pájaros en el cielo, revoloteando desde aquí. Así se escapa lo eterno, lo que duerme en su nube. |