Connaissance de Soi

 

19 Sonata No. 3 en Ré Mineur, Livre-Jean Barriere Sonates pour le violoncello avec la basse continue

Suivre Les Traces…

–  Ce sont-elles, qui m’attendent ou c’est moi, qui veux les suivre ?

23 Sleep, Adam, Sleep And Take Thy R-Ravish d With Sacred Extasies David Miller
 
Que signifie « suivre mes traces » ?
Je me demande et je me dis : « marcher sur mes pas ».
Je pense que ces signaux sont restés derrière moi ;
Que le chemin qui me reste à parcourir est nouveau ;
Et qu’il m’est inconnu ; pourtant, c’est un retour…
 
 
Mais, il faut l’admettre, revenir ce n’est pas si simple ;
Ce sentier, m’attend avec les marques que j’ai laissées.
Et c’est toujours la même route, qui continue…
Mais, je ne retrouve pas ces impressions, et ce n’est pas normal…
Pourquoi ne sont-elles pas signalées dans le chemin ?
 
04 Callinoe-Love is Strange- Le Poeme Harmonique
 
Quelqu’un me dit, que je les transporte avec moi, sous mes pieds.
C’est possible, que ces stigmates me suivent, comme une ombre…
Je tourne ma tête et regarde en arrière pour me souvenir ;
Mais apparemment, j’ai oublié, donc, je continue mon voyage.
J’avance pas-à-pas ; je ne cours, je ne tourne, je ne recule pas.
 
 
Ma façon de marcher et mon trajet vont a l’unisson.
D’une façon ou autre, ce qui est sûr, c’est que j’avance…
Soudain, je fais une halte, car, j’ai la sensation que je mes suis perdu.
Je tente de trouver la meilleure voie à suivre, mais laquelle, au juste ?
C’est là, que j’aperçois quelques unes de mes traces sur l’un des chemins…
 
 
Je compare ces indices avec ceux qui sont adhérés à mes pieds ;
C’est comme deux fois ma signature : dans mes pieds et dans mes traces.
Ce sont des pas franchis ; impressions presque invisibles ou effacées…
Ce que j’ai dis, exposé, publié ou vécu ; oui,  La Vie, simplement.
Mais ce que j’oublie, à part mes traces, ce sont mes pieds – ou mes chaussures.
 
24 Buxtehude_ Trio Sonata In F, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus
 
Maintenant, si je me mets à la place d’un voyageur égaré ;
Je considère, qu’il ne me sera pas possible d’avancer, sans savoir…
Sauf, si je reconnais certaines pistes par terre et dans les environs…
Là, par exemple, je crois que je suis arrivé à un point, mais c’est un cercle ;
Je tourne en rond, et ne sais plus quelle direction prendre ; dois-je m’arrêter ?
 
 
J’ai épuisé mes indices, et les sillons sont désormais tous effacés…
Il me faudrait une nouvelle impulsion pour retrouver mon itinéraire.
Ne serait-il pas préférable que j’examine mes progrès depuis le début?
Car, si je ne les vois plus, les vestiges ne devraient pas toujours être là?
Je crois que je n’échapperais pas au destin auquel je m’opposais jadis.
 
09 VII Suonate à doi […] da Dieter-Dietrich Buxtehude-Ciaccona-Il mondo che gira
 
Et apparemment, je n’accepte pas encore aujourd’hui, ce destin ;
Comme si c’était le début, quand je n’avais pas encore des cicatrices.
Pourtant, je ne devrais pas oublier les tracés que j’ai laissés.
La différence est, que ne le sachant pas, je crois le savoir ;
Et si je veux ignorer que je le sais, tout en le sachant, c’est pareil.
 
 
Si je fais et si je refais des pas, qu’et-ce que cela veut dire ?…
Que maintenant, je ne peux plus laisser de nouveaux signes ?
Et comment savoir si ces vestiges identifiés, sont vraiment à moi ?
Peut-être que c’est moi qui m’oppose à suivre les pas que j’ai laissé…
Ou que malgré que, les ayant retrouvées, j’aimerais pouvoir les ignorer…
 

Le trousseau de clefs

 
En sortant de chez moi, je n’oublie jamais mon porte-clefs. Chaque porte s’ouvre ou se ferme avec une clef unique.
 
22 Buxtehude_ Trio Sonata In F, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus
 
Je dispose d’un jeu de clefs, et chacune de ces clefs correspond à la serrure d’une porte ; porte qui appartient à une pièce, et pièce qui possède une fonction. Je ne peux pas modifier cette relation.
 
 
S’’il y avait une clef qui pourrait ouvrir ou fermer n’importe quelle porte : une clef universelle ; celui qui la posséderait, pourrait ouvrir n’importe quelle serrure ; heureusement, cette clef n’existe pas. D’un autre côté, s’il n’était plus nécessaire, d’ouvrir ou fermer les portes, ce qui serait dehors serait dedans et ce qui serait à toi serait à moi ; ce qui par chance n’est pas le cas.
 
 
C’est pourquoi, mon trousseau de clefs symbolise le souvenir ; les portes de mes pièces sont des perspectives visuelles, des possibilités futures, que je m’en souviens ; elles se trouvaient avant et derrière moi. Ai-je oublié mon trousseau de clefs ? Dans ce cas, mieux vaut que je ferme les portes et les fenêtres pendant un certain temps, n’offrant ainsi, aucune prise à l’insécurité, et voyant ainsi, ce qui sort ou rentre, et à quel moment précis.
 
16 Ortiz_ Doulce Memoire-Canto a mi caballero Capriccio Stravagante Skip Sempe
 
Ce n’est pas nécessaire que soit du domaine public, qu’il faille énoncer une nouvelle loi ;  j’ai juste besoin de parler avec moi ; constater que ma vie est devenue plus consciente, que je me trouve comme dans un monastère, sans limitations de dehors et dedans. Je suis devenu plus que simplement moi, maintenant je suis l’Etre.
 

La considération

 
Très souvent je considère les choses extérieurement, au lieu de les percevoir en moi. Ne devrais-je savoir quand et jusqu’à quel point ces choses méritent-elles d’être examinées, et si à l’extérieur ou à l’intérieur de soi ?
 
 
C’est pourquoi, je fais cette distinction, en étant dedans, quand  il est nécessaire de traiter les choses à l’intérieur de soi, et en étant dehors, quand il s’agit de ce qui se trouve à l’extérieur de soi. Ainsi, ma considération dépend de mon accord avec  le contenu, la continuité et le déroulement de ma pensée dans l’Être que je suis.
 
05 Clérambault_ Pirame Et Tisbé – 4-French Cantates-Dans un bois solitaire-Gérard Lesne-Il Seminario Musical-TAIL-RED.

L’apprentissage

 
En appliquant la volonté nécessaire et en étant juste, j’apprends de moi et je m’enseigne à moi. Il n’est pas nécessaire que je sois sévère ou indulgent avec moi, c’est suffisant que je mesure mes actes et décisions. J’apprends, je crois, j’agis, de façon appropriée, dans la juste mesure de l’Être que je suis.
 

La croyance

 
Les actions humaines semblent dépourvues de sens si elles ne sont pas accompagnées de croyances. Mais quand je dis « je crois en moi-même », cela ne renvoie pas forcement à la croyance elle-même ; il s’agit d’une autre façon de croire ; cela renvoie plutôt à l’incommensurable, à ce qui est plus que soi, à ce qui n’est pas seulement humain ; donc, quand je dis que je crois en moi, c’est qu’à la fin, je me trouve dans l’Être que je suis.
 

La familiarité

 
Si la famille est une bénédiction, la familiarité en échange, est un empêchement pour accéder au mystérieux jardin de l’inconnu. La familiarité protège de la peur et au même temps élimine le courage qu’il faut pour accéder à l’inconnu.
 
03 Franck_ Ninon-Franck_ Mélodies
 
La familiarité a comme origine la sécurité et ce n’est qu’une simple illusion. Ce besoin d’assurance n’est qu’une relégation de l’inéluctable, que ce soit la mort ou le jugement dernier ; Ce serait mieux de parler de  détresse.
 
Autrefois, le jugement dernier était le jugement par excellence, mais aujourd’hui, la détresse se présente comme un état de désarroi chez l’homme. Comme d’habitude, face à la peur, il se protège avec des comportements défensifs tels que la familiarité, et la croyance face à l’inconnu.
 
 
Mais, si l’inconnu ne se connait pas, pourquoi en avoir peur ? Comment est-il possible que le connu ne soit pas une source de surprises et d’étonnements ? C’est peut-être que, la familiarité maintient fermé la porte du mystère de la détresse, qu’il me faut ouvrir avec « la clef refuge » de l’inconnu : l’Être de la Sérénité que je suis.
 
11 Suite du premier ton, pour orgue-De Lalande_ Grands Motets (Gester_ Opus-Martin Gester_ Le Parlement De Musique-De Lalande_ Grands Motets (Gester_ Opus-Martin Gester_ Le Parlement De Musique

Le royaume

 
Il me faut reconnaître que j’ai laissé ma demeure abandonnée depuis longtemps. Ai-je oublié que je suis un château secret ? Á peine je me suis souvenu, je découvris perplexe le roi reflété face au miroir.
 
 
Après, j’ai trouvé mes sujets au fond du château ; je suis sûr qu’ils m’attendaient, qu’ils ils étaient prêts à suivre mes consignes. Mais ils n’étaient plus les travailleurs d’autrefois ; ils avaient perdu leurs bonnes habitudes, contracté d’innombrables vices et devenus des vrais paresseux.
 
 
C’est pourquoi je me demande, si ce qui est arrivé aux sujets, ne lui serait-il pas arrivé aussi au roi, car, comment avec de tels sujets pourrait-il y avoir un roi différent d’eux ? Dans ces conditions, est-ce que je me sens disposé à assumer mes responsabilités, car le premier vassal du roi c’est le roi lui-même ? Si c’est ainsi, mes sujets me serviront et j’aurais reconquis mon royaume. 
 
24 Perdona, perdona_ Prendi, calpest-La Giuditta – A Scarlatti

L’enthousiasme

 
Pour affronter l’inertie terrestre et la langueur sentimentale, je peux éveiller en moi cette pulsion originelle de l’enthousiasme : c’est un sentiment intime et secret, rapide et serein, équilibré et juste.
 
 
Derrière mon quotidien et mes intérêts, coule ce fleuve majestueux qui se jette dans un océan incommensurable, celui de la divinité, que les paroles n’arrivent pas à exprimer.
 
 
Il me faut déceler quels sont les obstacles qui m’empêchent d’accéder à cette source ; m’est-il possible de percevoir ces inconvénients ? Je dois rester vigilant, car, ces futilités finiront par éteindre cette source d’énergie si difficile à préserver.
 
19 Macdermott_ Allmane-His Majesty s Harper Andrew Lawrence
 
Très souvent, ce que j’appelle « réalité » n’est plus qu’imaginaire, ce à quoi se raccrochent mes illusions, une représentation que je pourrais substituer par une autre. Mais, cela m’inspire confiance, me permet de croire en moi, autrement, je serais obligé de me mentir. Dans ces conditions, comment trouver l’enthousiasme ?
 
 
C’est possible que j’aie évincée l’existence au plus bas de ma représentation ordinaire. C’est normal, tout être humain cherche à se protéger, soigner ses blessures, surmonter les accidents et toutes les peurs que cela engendre.
 
 
Mais pour réveiller la sensibilité et trouver la vibration perdue, il n’est pas nécessaire que j’oublie mes blessures. C’est précisément, dans les moments où tout semble perdu et tout semble manquer, que cela advient. Je ne suis pas obligé de faire appel à des croyances, à des illusions, à des mensonges ; car dans ces limites et dans un dernier sursaut, nous retrouvons soudain l’enthousiasme sans même nous en rendre compte.
 
15 Texte ‘J’ai Veu Le Rondel’-L-art musical et poetique de Guillaume de Machaut-TAIL-RED
 
C’est mieux que ce soit moi qui trouve l’enthousiasme, plutôt que « d’être possédé par celui-ci » ; j’éviterais ainsi les déceptions qui vont avec. Alors, si l’enthousiasme est depuis toujours une partie intime de moi, pourquoi m’est devenu si difficile d’accès ?
 
 
C’est que sans le savoir, je résiste contre moi, je ne daigne pas rentrer en moi, et c’est cela qui m’empêche de rejoindre la ferveur de l’enthousiasme. Me serait-il possible de le faire comme s’il s’agissait d’un objet, et tenter de devenir cet objet/sujet ; mais, il est préférable que l’enthousiasme soit sans objet, car ainsi, je  me ré-uni dans le Sujet de l’Un, dans l’Être.
 

 

CONOCIMIENTO DE SI-MISMO

06 Sonata a tre No. 2 en Ré Mineur-Jean Barriere Sonates pour le violoncello avec la basse continue

 

Seguir Las Huellas

 

– ¿Son ellas, que me están esperando o soy yo, que quiero seguirlas?

 

 
¿Qué significa « seguir mis huellas »?
Me pregunto y me digo: « caminar sobre mis pasos ».
Pienso  que esas señales han quedado detrás de mí;
Que el camino que me queda por recorrer es nuevo;
Y que me es desconocido; sin embargo, es un retorno…
 
 
Pero, hay que reconocer que volver no es tan simple;
Ese sendero, me espera con las marcas que he dejado.
Y es siempre la misma ruta, que continúa…
Pero, no encuentro esas impresiones, y eso no es normal…
¿Por qué no están señaladas en el camino?
 
19 Debussy_ 3 Chansons De France – #-Debussy-Songs Vol 1
 
Alguien me dice, que las llevo conmigo, bajo mis pies…
Es posible, que esos estigmas me sigan, como una sombra…
Giro la cabeza y miro hacia atrás para recordarlo;
Pero aparentemente, lo he olvidado, de modo que continúo mi viaje.
Avanzo paso a paso; no corro, no doy vuelta, no retrocedo.
 
 
Mi manera de caminar y mi trayecto van al compás.
De un modo u otro, lo cierto, es que avanzo…
De pronto, me detengo, pues, tengo la sensación que me he perdido.
Intento encontrar la mejor vía para continuar, pero ¿cuál, exactamente?
Es ahí, que percibo algunas de mis huellas en uno de esos caminos…
 
 
Comparo esas pistas con aquellas que están adheridas a mis pies;
Es como dos veces mi firma: en mis pies y en las huellas.
Son pasos dados; impresiones casi invisibles o borradas…
Lo dicho, expuesto, publicado o vivido; si, eso, La Vida, simplemente.
Pero lo que olvido, a parte de mis rastros, son mis pies — o mis zapatos.
 
23 Buxtehude_ Trio Sonata In F, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus
 
Ahora, si me pongo en el lugar de un viajero perdido;
Considero, que no me será posible avanzar, sin saber…
A menos, que reconozca ciertas huellas en la tierra y los alrededores…
Aquí, por ejemplo, creo que llegué a un punto, pero es un círculo;
Giro en torno à mí mismo, y ya no sé qué dirección tomar; ¿debo detenerme?
 
04 La speranza-La Giuditta – A Scarlatti
 
He agotado mis pistas, y todos los surcos ahora se han borrado…
Me haría falta un nuevo impulso para encontrar mi itinerario.
¿No sería mejor que examine mis progresos desde el principio?
Porque, aunque no los vea más, ¿los vestigios no deberían estar siempre aquí?
Creo que no escaparé al destino al cual me opuse antes.
 
 
Y aparentemente, aun hoy día, no acepto ese destino;
Como si fuera el principio, cuando yo no tenía aun cicatrices.
Sin embargo, yo no debería olvidar los trazados que he dejado.
La diferencia es, que no sabiéndolo, creo saberlo;
Y si quiero ignorar que lo sé, sabiéndolo, es lo mismo.
 
 
Si hago y si repito los pasos, ¿qué significa eso?
¿Que ahora, ya no puedo dejar nuevos signos?
¿Y cómo saber si esos restos identificados, son realmente míos?
Quizás que soy yo que me opongo a seguir los pasos que he dejado…
O que pese a que, habiéndolos encontrado, me gustaría poder ignorarlos…
 
07 Deuxième Suite La Bouron-Antoine Forqueray-Pièces De Viole

El llavero

 
Cuando salgo de mi casa, no olvido nunca mi manojo de llaves. Cada puerta se abre o se cierra con una sola llave.
 
 
Dispongo de un juego de llaves, y cada una de esas llaves corresponde a la cerradura de una puerta; puerta que pertenece a una habitación, y habitación que posee una función. No puedo cambiar esa relación.
 
03 Earl Of Essex His Galiard-John Dowland In Darkness let me Dwell
 
Si hubiera una llave que pudiera abrir o cerrar cualquier puerta: una llave universal; quien la poseyera, podría abrir cualquier cerradura; afortunadamente, esta llave no existe. Por otro lado, si ya no fuera necesario abrir o cerrar las puertas, lo que estaría afuera estaría adentro y lo que sería tuyo sería mío; lo que por suerte no es caso.
 
 
Por eso, mi llavero simboliza el recuerdo; las puertas de mis habitaciones son perspectivas visuales, posibilidades futuras, que recuerdo; ellas estaban antes y detrás de mí. ¿He olvidado mi manojo de llaves? En ese caso, es mejor que cierre las puertas y las ventanas durante un cierto tiempo, no ofreciendo así, ninguna ocasión a la inseguridad; viendo lo qué sale o entra y a qué momento preciso.
 
 
No es necesario que ello sea de dominio público, que sea necesario anunciar una nueva ley; solo es necesario que hable conmigo mismo; constatar que mi vida se ha vuelto más consciente, que me encuentro como en un monasterio, sin limitaciones  de afuera y adentro. Me he vuelto más que simplemente yo, ahora soy el Ser.
 
03-Preludium_-Preludium-Ravish-d-With-Sacred-Extasies-David-Miller

La consideración

 
Muy a menudo considero las cosas exteriormente, en lugar de percibirlas en mí. ¿No debería saber cuándo y hasta qué punto esas cosas merecen ser examinadas, y si fuera o dentro de sí?
 
02 Dowland_ My Lady Hunsdon’s Puffe-His Majesty s Harper Andrew Lawrence
 
Por eso, hago esa distinción, estando adentro, cuando hay que tratar las cosas adentro de sí, y estando afuera, cuando se trata de lo que está afuera de sí. De ese modo, mi consideración depende de mi acuerdo con el contenido, la continuidad y el despliegue de mi pensamiento en el Ser que soy.
 

El aprendizaje

 
Aplicando la voluntad necesaria y siendo justo, aprendo de mí y me enseño a mí. No es necesario que sea severo o indulgente conmigo mismo, es suficiente con que mida mis actos y decisiones. Aprendo, creo, actúo, de manera apropiada, en la medida justa del Ser que soy.
 

La creencia

 
Las acciones humanas parece no tener sentido si no están acompañadas de creencias. Pero cuando digo « Creo en mí mismo », ello no se refiere forzosamente a la creencia misma; se trata de otra manera de creer; ello se refiere a lo inconmensurable, a lo que es más que uno mismo, a lo que no es solo humano; por lo tanto, cuando digo que creo en mí mismo, es que al fin, me encuentro en el Ser que soy.
 
02 La Forqueray-Antoine Forqueray-Pièces De Viole

La familiaridad

 
Si la familia es una bendición, la familiaridad en cambio, es un impedimento para acceder al misterioso jardín de lo desconocido. La familiaridad protege del miedo y al mismo tiempo elimina el coraje que se necesita para entrar en lo desconocido.
 
 
La familiaridad tiene como origen la seguridad y no es más que una simple ilusión. Esta necesidad de seguridad no es más que una relegación de lo inevitable, que sea la muerte o el juicio final. Sería mejor hablar de emergencia.
 
 
En otros tiempos, el último juicio era el juicio por excelencia, pero hoy, la emergencia se presenta como un estado de consternación en el hombre. Como siempre, ante el miedo, el se protege con comportamientos defensivos tales que la familiaridad y la creencia frente a lo desconocido.
 
02 Reinken_ Hortus Musicus #4 In D – Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus
 
Pero, si lo desconocido no se conoce, ¿por qué tenerle miedo? ¿Cómo es posible que lo conocido no sea una fuente de sorpresas y de asombros? Puede ser que, la familiaridad mantenga cerrada la puerta del misterio de la emergencia, que tengo que abrir con “la llave refugio” de lo desconocido: el Ser de la Serenidad que soy.
 

El reino

 
Debo admitir que dejé mi morada abandonada desde hace mucho tiempo. ¿He olvidado que soy un castillo secreto? Tan pronto lo recordé, descubrí perplejo al rey reflejado frente al espejo.
 
 
Después, encontré a mis súbditos en los fondos del castillo; estoy seguro que me esperaban, que estaban listos para seguir mis instrucciones. Pero ya no eran los trabajadores de antaño; habían perdido sus buenos hábitos, contraído innumerables vicios y se habían vuelto verdaderos perezosos.
 
03 Mudarra_ O Guardame Las Vacas-Canto a mi caballero Capriccio Stravagante Skip Sempe
 
Es por eso que me pregunto, si lo que le sucedió a los sujetos, ¿no le habría sucedido también al rey, porque, cómo con tales sujetos podría haber un rey diferente de ellos? En esas condiciones, ¿me siento dispuesto a asumir mis responsabilidades, puesto que el primer vasallo del rey es el rey mismo? Si es así, mis súbditos me servirán y yo habré reconquistado mi reino.
 

El entusiasmo

 
Para afrontar la inercia terrestre y la languidez sentimental, puedo despertar en mí ese impulso original del entusiasmo: es un sentimiento íntimo y secreto, rápido y sereno, equilibrado y justo.
 
 
Detrás de mi vida cotidiana y de mis intereses, fluye ese río majestuoso que desemboca en un océano inconmensurable, el de la deidad, que las palabras no pueden expresar.
 
01 Deus noster refugium, S 54 (1699)-De Lalande_ Grands Motets (Gester_ Opus-Martin Gester_ Le Parlement De Musique
 
Necesito saber cuáles son los obstáculos que me impiden acceder a esta fuente; ¿puedo percibir esos inconvenientes? Debo permanecer vigilante, sino, esas futilidades terminarán por apagar esa fuente de energía tan difícil de preservar.
 
 
Frecuentemente, lo que llamo « realidad » es imaginario, es a lo cual se aferran mis ilusiones, una representación que podría sustituir por otra. Lo que inspira confianza y me permite creer en mí, de lo contrario, tendría que mentirme. En esas condiciones, ¿cómo encontrar el entusiasmo?
 
 
Es posible que haya expulsado la existencia abajo del todo de mi representación ordinaria. Es normal, todo ser humano busca protegerse, curar sus heridas, superar los accidentes y todos los miedos que ello genera.
 
06 Tristes Enfans De Mes Désirs-Flow My Tears-Larmes baroques-Jean Loup Charvet-Les passions de l’ame
 
Aunque para despertar la sensibilidad y encontrar la vibración perdida, no es necesario que olvide mis heridas. Es precisamente, en esos momentos en que todo parece perdido y parece faltar, que ello ocurre. No estoy obligado a invocar creencias, ilusiones, mentiras; porque en esos límites y en un último sobresalto, encontramos de pronto el entusiasmo sin siquiera darnos cuenta.
 
 
Es mejor que sea yo que encuentra el entusiasmo, en lugar de « ser poseído por éste »; Evitaré las decepciones que vienen con ello. Entonces, si el entusiasmo es una parte íntima de mí, ¿por qué me resulta tan difícil acceder a él?
 
 
Es que sin saberlo, me resisto contra mí mismo, no me digno a entrar en mí mismo, y es lo que me impide unirme en el fervor del entusiasmo. Podría optar por hacerlo como si fuera un objeto y tratar de convertirme en ese objeto/sujeto para siempre; pero, es preferible que el entusiasmo sea sin objeto, porque de ese modo, me re-uno en el Sujeto del Uno, en el Ser.
 
05 Purcell_ While Thirsis, Wrapt In-French Cantates-Dans un bois solitaire-Gérard Lesne-Il Seminario Musical-TAIL-RED

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DIRE…

12 Cabezón – Diferencias Sobre El Can-Canto a mi caballero Capriccio Stravagante Skip Sempe

 

« Dire, comme étendant son linge, déplier les jambes, présenter la carte et partir en laissant la porte entrouverte avec la cloche qui sonne, et pour la première fois, écrire, crier ou prier, frappant la poitrine avec le poing ; foutre le camp de cette prison de chair et d’illusion.

« Les dés ainsi jetés sur la mappemonde, voire bouger les Peuples, se rapprocher de ses Sources et de ses Dieux ; épeler chaque nom, l’étirer, le recomposer, le renommer et continuer cette litanie jusqu’à devenir aphone, quitte à être muet, à finir par faire des signes avec les mains.

« Dire, assumant l’âge de sagesse, sans chercher ce qui brille à l’horizon ; lire, interpréter ou écrire les messages entendus, y compris si très souvent résultent erronés.

« Revenir lentement, en étendant les mots à lire et à entendre ; redire si nécessaire ce que nous avons du mal à écouter ou à dire, et oublieux, retourner dans le pêle-mêle de la Tour de Babel ; puis, au creux d’une petite escarcelle déposer l’aumône : l’offrande aux moins marchands, aux moins couards, aux plus fidèles, qui demeurent toujours réceptifs aux mots sereins.

« Tels les cheveux dans une tête, les années passées et ceux qui restent à venir, demain, seront oubliés, deviendront des âmes en peine, les êtres invisibles d’un théâtre d’ombres, errant d’ici-là, en tourmentant sans le vouloir, ceux qui restent encore vivants.

« Voyant la désolation de ces ruines du temps passé, peu à peu sur les chemins, surgissent des bandes de géants, vagabonds, contrariés qui arrivent d’un pas résolu, car ils ont perdu tout espoir, et jusqu’aux dernières guenilles, toutes ses anciennes craintes.

« Interpréter les signaux qui tardent à se manifester derrière ce pandémonium, détritus et fatras d’immondes scories qui s’en tassent partout ; heureusement, ce que nous intéresse le plus, restera toujours vivant et utile.

« Dévoiler l’au-delà de l’arrivée de l’ami nous tendant sa main ; celui qui descend après d’avoir marché beaucoup, et au bout de tant d’années, est finalement, accueilli dans la cordiale hospitalité des chaumières ; même quelquefois – comme au Moyen Âge – aux fonds de tanières redoutables.

« Tour de la Roue de la fortune, revenant sans cesse, ce qui nous dé tourne, nous empêche de voir les différences, car rien n’est fatal selon les chemins qui se prennent ; puisque cette Maison qui est la Terre c’est un ensemble de lieux, une petite auberge factice dans la grande maison du ciel qui nous entoure.

« Et ainsi, grâce aux nuages dans le paysage, interpréter les signaux, diriger les pas parmi tant de directions et sans boussole, aller vers des meilleurs horizons, sachant que le prix de la perfection de toutes ces beautés, c’est l’extrême fragilité, qui dès l’Aurore au crépuscule cherche refuge dans la chaleur des divins Cieux Boréaux gelés, après tout ce vagabondage terrestre sans fin, initié jadis, proche de Terre de Feu.

« Presque tous sont arrivés, les uns abîmés, les autres meurtris ou avec des multiples souffrances et sans pleurs ni sourires. Bien terne reste aujourd’hui le souvenir de notre enfance.

« Le résultat de ces voyages chargés de découvertes, merveilles et déconvenues, n’a eu de cesse que la paix qu’apporte la fin fleurie, ce calme parfait de toute cette beauté terrestre sous le soleil du ciel.

« Et ce sera la fin, quand la très gentille dame édentée, d’un simple coup de paupières et d’un petit sourire, ouvrira ses yeux profonds et obscurs, sur la face radiante de son cavalier, ce gentilhomme jadis agenouillé, qui pleura l’amour, la vie, l’amitié, la grandeur d’âme d’un âge désormais révolu.

« Pour tout témoignage, il ne reste aujourd’hui que ce tas de lances brisées et des vins mis en bouteille, rances et à l’abandon. »

36 Scriabine – Préludes Op. 11

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[Traduction à l’espagnol]

 

DECIR…

« Decir, como extendiendo su ropa, desplegar las piernas, presentar el plano e irse dejando la puerta entreabierta con la campana sonando, y por primera vez, escribir, gritar o rezar, golpeando el pecho con el puño; largarse de esta cárcel de carne y de ilusión.

« Los dados así tirados sobre el planisferio, ver moverse a los Pueblos, acercarse de sus Fuentes y de sus Dioses; deletrear cada Nombre, estirarlo, renombrarlo y continuar esa letanía hasta volverse afónico, pese a ser mudo, a terminar haciendo señas con las manos.

« Decir, asumiendo la edad de sabiduría, sin buscar lo que brilla al horizonte; leer, interpretar o escribir los mensajes oídos, incluso si muy seguido resultan equivocados.

« Retornar lentamente, extendiendo las palabras para leer y para escuchar; volver a decir si necesario eso que más dificultad tenemos para oír o para decir, y olvidadizos, volver al amontonamiento de la Torre de Babel; luego, en el hueco de una pequeña escarcela depositar la limosna: la ofrenda a los menos mercantiles, a los menos cobardes, a los más fieles, que permanecen siempre receptivos à las palabras serenas.

« Al igual que los cabellos en una cabeza, los años idos y esos que quedan por venir, mañana, serán olvidados, se volverán almas en pena, seres invisibles de un teatro de sombras, errando de un lado para otro, atormentando sin querer, a aquellos que quedan todavía vivos.

« Viendo la desolación de esas ruinas del tiempo pasado, poco a poco sobre los caminos, van surgiendo unas bandas de gigantes, vagabundos contrariados que llegan con paso resuelto ya que han perdido toda esperanza, y hasta la última hilacha, todos sus antiguos temores.

« Interpretar los signos que tardan en manifestarse detrás de este pandemónium, todos estos desperdicios,  esta mezcla de inmundas escorias que se amontonan por todos lados; por suerte, lo que nos interesa  más, permanecerá siempre vivo y útil.

« Revelar el más-allá de la llegada del amigo tendiéndonos  su mano; ese que desciende después de haber marchado mucho, y al cabo de tantos años, es finalmente, recibido en la cordial hospitalidad de las viviendas ; incluso a veces – como en la Edad Media – a los fondos de cuevas terribles.

« Vuelta de la Rueda de la fortuna, regresando sin cesar, lo que nos da dos vías, nos impide ver las diferencias, ya que nada es fatal según los caminos que se tomen; ya que esta Casa que es la Tierra es un conjunto de lugares, un pequeño albergue facticio en la gran casa del cielo que nos rodea.

« Y así, gracias a las nubes en el paisaje, interpretar los signos, dirigir los pasos entre tantas direcciones y sin brújula, ir hacia mejores horizontes, sabiendo que el precio de la perfección de todas estas bellezas, es la extrema fragilidad, que desde el Amanecer al Crepúsculo busca refugio en el calor de los Divinos Cielos Boreales helados, luego de todo ese vagabundaje terrestre sin fin, iniciado hace tiempo, próximo à la Tierra del Fuego.

« Casi todos llegaron, algunos dañados, los otros golpeados o con múltiples sufrimientos y sin llantos ni sonrisas. Bien apagado queda hoy el recuerdo de nuestra infancia.

« El resultado de esos viajes cargados de descubrimientos, maravillas y decepciones, no ha dejado que la paz que aporta el final florido, esa calma perfecta de toda esta belleza terrestre bajo el sol del cielo.

« Y entonces será el fin, cuando la muy gentil dame desdentada, con un simple parpadeo y una pequeña sonrisa, abrirá sus ojos profundos y obscuros, sobre el rostro radiante de su jinete, ese caballero que en otra época arrodillado, que lloró el amor, la vida, la amistad, la grandeza de alma de una edad ya pasada.

« Como único testimonio, no quedan hoy más que esa pila de lanzas quebradas y los vinos embotellados, rancios y al abandono. »

25 Exaltato te, Domine, S 66 (1704)-De Lalande_ Grands Motets (Gester – Opus-Martin Gester – Le Parlement De Musique

 

 

ENTENDRE… OUÏR…

« Entendre… Le vent qui hurle, qui descend par la montagne, le souffle qui traverse les distances, rugissant, insistant beaucoup sur les gonds frémissants des portes et des fenêtres, qui tremblent. Pendant ce temps, la pluie châtie le paysage embrumé de l’obscure après-midi métallique – tout en même temps -, d’éclairs, tonnerres et foudres électriques.

« Ouïr… Les allées et venues du fouet du vent, cognant, se plaignant comme une meute de loups, là-bas, au loin, et résonant ici, au travers de la cheminée de la cabane.

« Elle n’est pas encore-là, mais peut-être que La  Tornade approche, que se trouve juste maintenant, derrière les montagnes, et que sans avertir, surgira au dernier moment – quand il n’y aura plus de mots pour le dire ni aucune solution à l’irrémédiable –, bien que pour le moment, mieux vaut ne pas y penser.

« Calfeutrer les interstices, alimenter la cheminée et raviver le feu rougissant au-dedans de la demeure. Y finalement, s’asseoir, pour entendre et regarder au travers les vitres embuées des fenêtres. Puis, à nouveau, entendre le vent gémir ou brailler, regarder le paysage de plus en plus sombre et humide. Et alors… »

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[Traduction en espagnol]

ESCUCHAR… OÍR…

« Escuchar… El viento aullando, que baja por la montaña, el soplo que atraviesa las distancias, rugiendo, insistiendo mucho sobre las bisagras trémulas de las puertas y de las ventanas, que tiemblan. Mientras tanto, la lluvia castiga el paisaje nublado de esa muy obscura tarde metálica -todo al mismo tiempo-, de relámpagos, truenos y rayos eléctricos.

« Oír… Las idas y venidas del látigo del viento, golpeando, lamentándose como una horda de lobos, allá, a lo lejos, y resonando aquí, a través de la chimenea de la cabaña.

« No ha llegado ahí, aún, pero quizás que El Tornado se aproxima, que se encuentra justamente ahora, detrás de las montañas, y que sin advertir, surgirá a último momento – cuando ya no habrán más palabras para decirlo ni ninguna solución a lo irremediable –, aunque por el momento, más vale no pensar en ello.

« Rellenar los intersticios, alimentar la chimenea y reavivar el fuego enrojecido al interior de la morada. Y finalmente, sentarse, para escuchar y mirar a través de los vidrios empañados de las ventanas. Luego, de nuevo, escuchar el viento gemir o gritar, mirar el paisaje cada vez más y más sombrío y húmedo. Y entonces… »

LE FEU… LE VENT…

« Le Feu… À coups de masse sur les pierres métalliques incandescentes, les muscles rouges de Vulcain, gonflaient comme des collines dans un concert majestueux de fleuves de lave. Du feu, du feu, du feu ; permettez-moi de vous dire que ce qui est demeuré enfermé, persiste et signe, dans un fermoir infernal qui s’obstine à ne prendre de forme. Vulcain tape et Héphaïstos retape. Que cherchent-ils au juste, en frappant avec une telle rage ? C’est la question aux mille interprétations possibles, et donc, qui ne peut pas être répondue. Comment se fait-il, que les régions de l’Olympe aient été victimes de ces furieux coups de marteaux des Dieux – ou des esclaves -, qui en voulant faire du feu, fondirent d’abord, et ensuite finirent, complètement gelés ?

« Le Vent… Les vents arrivèrent par le Nord. Il y en avait un parmi eux, rubicond et rose, porteur d’une force retenue, mais infaillible ; il poussait et nettoyait tout ce qu’il trouvait dans son chemin, en laissant –curieusement– à nouveau, tout au même endroit, comme si rien ne s’était passé. Ce vent, que nous appellerons Le Vent Ami, c’était un vent éboueur –ou nettoyeur– ; et opposé à celui-ci, il y en avait un autre, sombre et concentré, qui disposait d’un très mauvais caractère et ne soufflait que très rarement, mais sans la moindre considération, et ainsi, il pouvait balayer tout sur son passage et le disperser à dix mille lieues à la ronde. Nous appellerons celui-ci, Le Vent du Désespoir, car bien que soufflant de très courts instants, ces œuvres étaient celles d’un véritable démon. Après son passage rien ne se reconnaissait plus ; la surface de la terre et les horizons olympiens, se retrouvaient complètement transformés ; à tel point, qu’un jour, les uns et les autres décidèrent tenir une assemblée en vue de trouver un remède à cet état de choses qui les faisait tant se plaindre. Et ce fut ainsi que les fleuves se concertèrent, et de là où ils se trouvaient, chacun pris un chemin différent pour arriver le plus vite au point de rassemblement choisi au centre de la vallée de la plus haute montagne de la région. Ainsi, les pluies qui pendant tout ce temps s’étaient abattues sans relâche, comme pour convaincre Les Vents Malveillants d’arrêter ou diminuer leurs courroux, cessèrent peu à peu, et laissèrent place au Vent Ami quotidien, plus connu comme l’éboueur ou le nettoyeur, qui apportait à nouveau l’accalmie et la sérénité, aussi bien sur terre que dans les jardins de l’Olympe. »

12 Coprario – While Dancing-Coprario – Funeral Teares-Les Jardins De Courtoisie, Ensemble Céla

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Traduit à l’espagnol

 

EL FUEGO…  EL VIENTO…

« El Fuego… A golpes de maza sobre las piedras metálicas incandescentes, los músculos rojos de Vulcano, se hinchaban como colinas en un concierto majestuoso de ríos de lava. Fuego, fuego, fuego; déjenme decirles que lo que ha permanecido cerrado, persiste y firma, con un encierre infernal que se obstina en no tomar forma. Vulcano golpea y Hefestos vuelve a golpear. ¿Qué buscan éstos precisamente, golpeando con tanta rabia? Es la pregunta con mil interpretaciones posibles, y por lo tanto, que no puede ser respondida. ¿Cómo es posible que las regiones del Olimpo hayan sido víctimas de esos furiosos martillazos de los Dioses – o de los esclavos –, que queriendo hacer fuego, se derritieron primeo, y terminaron luego, completamente congelados?

« El Viento… Los vientos llegaron por el Norte. Había uno entre ellos, rubicundo y rosa, que traía una fuerza contenida, pero infalible; empujaba y limpiaba todo lo que encontraba en su camino, dejando –curiosamente– de nuevo, todo en el mismo sitio, como si nada hubiera pasado. Este viento, que llamaremos El Viento Amigo, era un viento basurero –o limpiador–; y opuesto a este, había otro, oscuro y concentrado, que tenía un carácter muy malo y solo soplaba muy raramente, pero sin la más mínima consideración, y así, el podía barrer todo a su paso y dispersarlo a diez mil leguas a la ronda. Llamaremos a éste, El Viento de la Desolación, porque aunque soplando durante muy breves instantes, sus obras eran las de un verdadero demonio. Puesto que después de su pasaje no se reconocía más nada; la superficie de la tierra y de los horizontes olímpicos, se hallaba completamente transformados; a tal punto, que un día, los unos y los otros decidieron hacer una asamblea para encontrar un remedio a esta situación que les hacía quejarse tanto. Y fue así que los ríos se concertaron, y desde ahí donde se encontraban, cada uno tomó un camino diferente para llegar lo más rápido al punto de encuentro elegido en el centro del valle de la montaña más alta de la región. Así, las lluvias que durante todo ese tiempo se habían desencadenado sin parar, como para convencer a los Vientos Maliciosos de parar o disminuir su cólera, poco a poco se fueron deteniendo, y dieron lugar al Viento Amigo cotidiano, más conocido como el basurero o el limpiador, que traía nuevamente la calma y la serenidad, tanto en la tierra como en los jardines del Olimpo. »

12 Buxtehude – Trio Sonata In G, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus

 

ATTENDRE… PATIENCE…

« Attendre ou ne pas attendre – faire coexister les deux – et s’il n’y avait rien à attendre, attendre encore ; quoi faire d’autre ? Tenter d’atteindre l’état de quiétude nécessaire à la Patience.

« Attendre, sans vraiment attendre, veut dire, commencer à attendre tout de suite, c’est-à-dire, avec impatience. Pourtant, il n’y a que La Patience qui ne se fatigue du temps d’attente. Par conséquent, est-ce la solution que d’attendre et d’être patient tant que nous sommes vivants ?

« Car, il ne s’agit pas d’être patient parce qu’il y aurait une promesse, mais d’attendre pour connaître une vérité. Pourquoi accepter les misères, l’oppression et les messages mensongers ? La nature humaine ne changera pas…

« À moins que s’opère une communion dans La Patience ; là, où les uns et les autres pourraient s’attendre, en œuvrant à la survie des générations à venir. N’est-ce pas le prix à payer pour sortir des ténèbres de l’indifférence, de la médiocrité et de l’intérêt mesquin.

« Homme ! regarde en arrière, et dis Merci, regarde en avant, et aie Pitié… Le navire où tu te trouves est balloté comme le dé dans un jeu de hasard. Ton vrai capital est ce que tu as vécu, pour ce qui reste… patience… Et puisqu’il n’y a rien à attendre, se limiter à ne juger que soi-même, sans attendre de premier ni second ni dernier jugement.

« Être patient… Attendre… mais attendre quoi ? Pour ceux qui sont attachés à la tradition de l’espoir céleste dans une insouciance chronique, il ne reste d’autre solution que la tempérance, fruit de la patience, mais celle-ci, ce n’est pas chose aisée que de la trouver.

« Et c’est à Thésée que cela revient, engagé comme il se trouve dans les méandres du labyrinthe où se joue cette Odyssée ; donc, maintenant, suivre le fil d’Ariane, pour retrouver Penelope et le Peuple disparu.

« Pas besoin de persévérer, de se réfugier dans une sorte d’obstination qui serait cette ‘Espérance’, comme s’il s’agissait d’une volonté d’atteindre, d’obtenir quelque chose ou bien au contraire, de se résigner, d’accepter une défaite ou exprimer un désespoir ; tout simplement : Attendre… d’une attente désintéressée de ne savoir quoi ni de ne vouloir quoi que ce soit, en laissant place ainsi, aux ‘Miracles’.»

12 Buxtehude – Trio Sonata In G, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus

 

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Version en espagnol

 

ESPERAR…  PACIENCIA…

« Esperar o no esperar – hacer que los dos coexistan – y si no hubiera nada que esperar, esperar aún; que hacer sino? Intentar alcanzar el estado de quietud necesaria a la Paciencia.

« Esperar, sin realmente esperar, quiere decir, empezar a esperar ya mismo, es decir, con impaciencia. Sin embargo, solo La Paciencia no se fatiga del tiempo de espera. ¿Entonces, la solución es de esperar y ser paciente mientras estamos vivos?

« Puesto, que no se trata de ser paciente porque existiría una promesa, sino de esperar para conocer una verdad. ¿Por qué aceptar las miserias, la opresión y los mensajes mentirosos?  La naturaleza humana no cambiará …

« A menos que haya una comunión en La Paciencia; ahí, donde los unos y los otros podrían esperarse, obrando para la supervivencia de las generaciones a venir. ¿No es ese el precio a pagar para salir de las tinieblas de la indiferencia, de la mediocridad y del interés mezquino?

« ¡Hombre! mira hacia atrás, y di Gracias, mira hacia adelante, y ten Piedad… La nave en donde te encuentras es sacudida como el dado en un juego de azar. Tu verdadero capital es lo que has vivido, en cuanto a lo que queda… Paciencia… Y puesto que no hay nada que esperar, limitarse a no juzgar que a sí mismo, sin esperar ni primero ni segundo ni último juicio.

« Ser paciente… Esperar… ¿Pero esperar que? Para esos que están apegados a la tradición de la esperanza celeste con una despreocupación crónica, no queda otra solución que la templanza, fruto de la paciencia, pero ésta, no es nada fácil de encontrarla.

« Y es a Teseo que ello incumbe, comprometido como él se encuentra en los meandros del laberinto donde se juega esta Odisea;  entonces, ahora, seguir el hilo de Ariadna, para encontrar a Penélope y al Pueblo desaparecido.

« No es necesario perseverar, refugiarse en una especie de obstinación que sería esa ‘Esperanza’, como si se tratara de una voluntad de alcanzar, de obtener algo o por el contrario, de resignarse, de aceptar una derrota o expresar una falta de esperanza;  Simplemente: Esperar… en una espera desinteresada de no saber qué ni de no querer lo que sea, dando lugar así, à los ‘Milagros’. »

09 Deus noster refugium, S 54 (1699)-De Lalande –  Grands Motets (Gester_ Opus-Martin Gester_ Le Parlement De Musique

 

CIEL… HORIZON…

« Ma chère lyre, j’ai atteint ce nuage et m’apprête à explorer les pics effilés de cette montagne, avant de descendre pour te rejoindre. L’albatros où je me trouve logé ne cesse de m’interpeller à ton sujet – jaloux sûrement de l’amour que tu m’inspires -, ma lyre, mon épouse, mon charme. Parfois, je me redresse complètement pâmé, avec les yeux somnolents d’un pingouin et toute l’allure d’un clown ; tiraillé entre la quête de liberté et l’esclavage volontaire de l’amour. C’est pourquoi, aujourd’hui, je me retrouve en toi, gentil oiseau migrateur, chère carapace de poète ermite,

« Je te vois dans la sécurité de l’azur céleste, là, où se trouvent ces nuages ; tu te trouves éclairée dans un jeu de lumières, colorées, blanchâtres et d’or clair. Tu m’attends là, et à mille lieues, et dans plusieurs langues, à laquelle plus mystérieuse que réservée ; dans ces lieux où l’amour intime ne se livre qu’à celui qui chante, qui connaît et reconnaît ta grotte, notre cachette – peuplée de petits mammifères rieurs et très camarades – ; scellée dans Le Peuple Secret des Amis.

« Si Ridipar – Le Rimeur – pouvait nous entendre, je lui dirais de ne pas oublier d’inclure dans ses sonnets les notes de nos sentiments ; ceux qu’éprouvent les albatros en faisant des dessins blancs sur céleste, en conjuguant les points et les lignes avec les horizons et les solstices, de toutes ces curieuses merveilles, que Ma Mie et moi, ne nous fatiguons jamais d’apprécier ; ma chère Lyre qui chante, qui pleure, qui festoie et relève chaque souvenir ; de la naissance, par la cigogne et de la mort, par la faux ; de la cigogne blanche sur les toits des églises, avec ses petits dans leurs nids, présidant à la naissance de ces vers dans les aurores froides de France ; terre, où vont et viennent les semeurs de grains de toute l’Europe.

« Ainsi, ce continent qui se formait dans mes yeux, dessinait des paysages entourés, protégés, relevés par ma vue, devenue elle-même des paysages en mouvement, représentant mon pays ou le pays chéri par les pupilles de mes yeux. Certes, si les paysages donnent l’illusion de se découper dans des carrés, comme les fenêtres et les portes, au contrario, le terrain où se trouve la maison de l’arpenteur que je suis depuis le début, prouve que le paysage est rond comme la prunelle d’un œil regardant beaucoup de kilomètres autour de soi. »

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Traduit à l’espagnol

15-Cabezón_-Quien-Llamo-Al-Partir-Pa-Canto-a-mi-caballero-Capriccio-Stravagante-Skip-Sempe.

CIELO… HORIZONTE…

« Mi querida lira, he llegado a esta nube y me dispongo a explorar los picos afilados de esta montaña, antes de bajar para encontrarte. El albatros en el que me encuentro albergado no cesa de interrogarme respecto a ti – seguramente que celoso del amor que tú me inspiras -, mi Lira, mi esposa, mi encanto. A veces, yo me yergo completamente extasiado, con los ojos soñolientos de un pingüino y todo el aspecto de un payaso; desgarrado entre una búsqueda de libertad absoluta y una esclavitud voluntaria de amor. Es por eso, que hoy, yo me encuentro en ti, amable pájaro migratorio, querido caparazón de poeta ermitaño.

« Te veo en la seguridad del celeste azul, ahí, donde están esas nubes; tú te hallas iluminada en un juego de luces, coloridas, blanquecinas y de oro claro. Tú me esperas ahí, y a mil leguas, y en diversas lenguas, a la cual más misteriosa que reservada; en esos lugares donde el amor íntimo no se abre que a ese que canta, que conoce y reconoce tu cueva, nuestro escondite – poblado de pequeños mamíferos risueños y muy compañeros, sellados por la gente secreta de amigos.

« Si Ridipar – El Rimador – pudiera escucharnos, le diría que no olvide de incluir en sus sonetos las notas de nuestros sentimientos; los que experimentan los albatros al hacer todos esos dibujos blancos sobre celeste, combinando los puntos y las líneas con los horizontes y los solsticios de todas estas curiosas maravillas, que Mi Amiga y yo, no nos cansamos nunca de apreciar; mi querida Lira que canta, que llora, que festeja y recoge cada recuerdo; del nacimiento, por la cigüeña y de la muerte, por la guadaña; de la cigüeña blanca sobre los tejados de las iglesias, con sus crías en sus nidos, presidiendo al nacimiento de estos versos en las frías auroras de Francia; tierra, donde van y vienen los sembradores de granos de toda Europa.

« Así, el continente que se formaba en mis ojos, dibujaba paisajes rodeados, protegidos, observados por mi vista, que se había vuelto ella misma paisajes en movimiento, representando à mi país o al país querido por las pupilas de mis ojos. Es cierto, que si los paisajes dan la ilusión de recortarse en cuadrados, como las ventanas y las puertas, al contrario, el terreno donde se encuentra la casa del topógrafo que yo soy desde un principio, prueba que el paisaje es redondo, como la pupila de un ojo mirando muchos kilómetros en torno suyo. »

HORIZON… ABYME…

« Il se rappelait toujours des diverses légendes ayant circulé autour de l’abîme ; là-bas au loin, derrière l’horizon : où voyageurs, soldats, marins, furent engloutis. Seuls certains avaient survécu pour le raconter. Et ceux-ci, ayant été témoins, racontèrent des histoires effrayantes. Pourtant, cette fois-ci, il ne tint pas compte de ce qu’il considérait des balivernes, et tel qu’il l’avait décidé ; cette fois-ci, il irait jusqu’à là-bas, aux confins mêmes ; au bord abyssal des eaux et des terres lointaines.

« Ainsi, prenant un chemin qui ressemblait beaucoup à la robe d’une femme claquant furieusement le sol, et ceci, sous un vent de mille démons ; après plusieurs jours de marche de ce capricieux chemin, ayant traversé une épaisse forêt, et après, ressortit d’un petit bosquet, arriva à la lisière d’un champ et monta tout en haut du premier arbre qu’il trouva.

« Dégageant la vue d’entre les branches, il aperçu l’horizon et une sorte de conglomérat résidentiel, émergeant de ce qu’il imaginait  être le grand abysse, avec ses vapeurs pestilentielles et soporifiques. C’était la première fois qu’il voyait ça de si près ; en tout cas, jamais auparavant, il n’aurait osé se rapprocher autant. Entendant tout ce vacarme et voyant l’important mouvement de cette population, il se disait que ça devait être la grande ville, telle qu’il avait entendu parler, laquelle se ressemblait plus à un énorme casier, composé de vestiaires, consignes, maisons et d’autres choses. Son étonnement n’a pas eu de bornes, quand il découvrit la quantité énorme d’êtres humains qui vivaient là. Et il se demanda, alors, comment faisaient toutes ces gens, pour vivre dans ces étonnantes cages et de récipients ?

« Par mesure de prudence, il préféra ne pas y aller, et de rester éloigné, seulement pour regarder. Mais, beaucoup de temps s’était écoulé déjà, et il se trouvait maintenant, dans une sorte de sensation, à la fois, narcotique et inquiétante, du type “observateur-observé”. Dans cet état curieux de contemplation soporifique, soudain, il vit arriver une voiturette à haut-parleur et faisant un grand boucan, avec toutes ses annonces publicitaires et sa musique du plus mauvais goût inimaginable.

« En même temps, de l’autre côté, il vit une longue chaîne humaine qui traversait un pont qui se trouvait juste sous une horloge ; alors, il se dit que celui-là devait être le pont des heures, dont il en avait tant entendu parler. En ce qui concerne tous ces humains qui arrivaient, il découvrit que c’étaient des gens très malheureux, qui arrivaient enchaînés, et qui on ramenait comme du bétail frigorifié, des usines à leurs maisons, puisque c’était déjà le soir. Et pendant ce temps là, les haut-parleurs tonitruants de la voiture, faisaient la réclame du Paradis des Iles Vertes, lequel se trouvait, au milieu des Cieux Bleus des Tropiques. »

10 La Leclair-Antoine Forqueray-Pièces De Viole

 

 

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[Traduction à l’espagnol]

HORIZONTE… ABISMO…

« El recordaba siempre las diversas leyendas que habían circulado en torno al abismo; allá a lo lejos, detrás del horizonte: donde viajeros, soldados, marineros, fueron tragados. Solo algunos habían sobrevivido para contarlo. Y éstos, que habían sido testigos, contaron historias espeluznantes. Sin embargo, esta vez, él no tendría en cuenta todas esas tonterías, y como él lo había decidido; esta vez, iría hasta allá, hasta los confines mismos, hasta el borde abismal de las aguas y de las tierras lejanas.

« Así, tomando un camino que se parecía mucho al vestido de una mujer  golpeteando furiosamente el suelo, y ello, bajo un viento de mil demonios; luego de varios días de marcha por ese caprichoso camino, habiendo atravesado una espesa selva, y luego salido por un pequeño bosque, llegó a los límites de un campo y subió al primer árbol que encontró.

« Despejando la vista entre las ramas, vio el horizonte y un especie de conglomerado habitacional, emergiendo de lo que él imaginaba ser el gran abismo, con sus vapores pestilentes y soporíficos. Era la primera vez que él veía eso de tan cerca; en todo caso, nunca antes se hubiera atrevido a acercarse tanto. Escuchando todo ese alboroto y viendo el movimiento importante de esa población, él se decía que esa debía ser la gran ciudad, tal que él había oído hablar, la cual se parecía más a un enorme armario, compuesto de vestuarios, consignas, casas y otras cosas. Su sorpresa no tuvo límites, cuando descubrió la cantidad enorme de seres humanos que vivían ahí. Y se preguntó, entonces, ¿como hacía toda esa gente, para vivir en esas curiosas jaulas y recipientes?

« Por una cuestión de prudencia, él prefiere no ir, y quedarse alejado, solamente para mirar. Pero, mucho tiempo había pasado ya, y él se encontraba ahora, en una especie de sensación, al mismo tiempo, narcótica e inquietante, del tipo “observador-observado”. En ese curioso estado de contemplación soporífica, de pronto, vio llegar una carriola con altavoces y a todo volumen, haciendo gran alboroto con sus anuncios y su música del peor gusto imaginable.

« Al mismo tiempo, del otro lado, vio una larga cadena humana que atravesaba un puente que estaba precisamente debajo de un reloj; entonces, él se dijo que ese debía ser el puente de las horas, del cual tanto había oído hablar. Respecto a todos esos humanos que llegaban, descubrió que era gente muy desgraciada, llegando encadenada, que traían como ganado congelado, en el trayecto que va de las fábricas a sus casas, porque ya era el anochecer. Durante ese tiempo, los altavoces atronadores del automóvil, anunciaba el reclame del Paraíso de las Islas Verdes, el cual se hallaba en medio de los Cielos Azules del Trópico. »

20 Morales_ Missa Dezilde Al Cavalle-Canto a mi caballero Capriccio Stravagante Skip Sempe