Le Signe Du Cygne
Dans cette affaire du Signe, tout est question de bon Sens. |
Le Sens de la perception indique la direction et renseigne sur les conditions du chemin. Le Sens de la clairvoyance et du pressentiment, fait également partie du trajet. Le Sens du Sentiment et de la Pensée, nous renseignent sur notre vie émotionnelle et intellectuelle, ici et maintenant. Ne parlons pas des cinq Sens ; nous aurions beaucoup à dire sur le sujet. Nous n’avons pas finit de nous interroger sur l’Etre. |
De ce fait ; quelle est la relation entre Sens et Signe ? |
Dans un creux ou dans le négatif d’une intention quelconque, le jaillissement du Signe apparait dépourvu de Sens ; tel un simple jet, une exclamation quelconque. Il surgit seul, dans l’éternité du néant, et dans la présence de l’Etre. |
Le Sens apparait quand il ne reste plus rien ; quand le Signe se propose dans le lieu même de l’entendement. Il se pose, s’expose et se repose comme un Cygne dans l’eau, comme un Signe qui interpelle et qui interroge. |
C’est le geste qui accompagne le lancement et advient avec lui. L’intentionnalité du geste se réalise dans un-sans-pourquoi qui a du Sens et qui s’accomplit dans l’Etre. C’est une explication inattendue, un récit qui se dédit, un son à peine prononcéou bien, un-trop-pensé, errant ici et là, et éclairant les limbes désolés de la compréhension humaine. |
Ceci ne revient-il pas à dire que le Pourquoi n’est pas sans Pourquoi, sans signification ? La question n’aurait pas de Sens, si le Pourquoi du Pourquoi n’avait pas de Pourquoi ; de causalité. Ce dernier et troisième Pourquoi annulerait le deuxième et nous retomberions ipso facto à la casse de départ. |
Est-ce le Signe d’autres temps, d’autres opportunités ? Nous sommes arrivés à ce à quoi on ne s’attendait pas, à l’accueil obligé du Sens, qui à chaque fois apparait comme si c’était la première fois. Là où arrive le Signe, s’ébauche le Sens ; pourtant, dès l’apparition du Sens, le Signe disparait, et avec lui son Sens, comme le corps d’un nageur, surgissant et disparaissant dans l’eau. |
Ce n’est pas uniquement l’apparition du Signe qui fait Sens, mais plutôt, son apparition/disparition tournant en boucle. Ce mouvement s’apparente à celui d’un film, où le jaillissement de l’image fait Signe ; un Signe qui ne cesse d’advenir et de disparaitre dans le déroulement de la filmographie. Une sorte de Signe-fic-tion, comme un Signe/Cygne laissé par une flèche, un nageur, un oiseau dans leur traversée. |
Mais revenons à notre Signe-fi-cation ; le Sens du Signe est aussi éphémère qu’une chenille qui se métamorphose en chrysalide, puis devient papillon. Quand la Signification est visible, le Sens se voile ou est suspendu. Quand le Signe surgit, le Sens se repose. Comme une illusion, dès que surgit le Signe, le Sens commence déjà à disparaitre et à changer de Signifiant. C’est une affaire d’attention et d’intention, nécessaires à l’éclairci de ce « Ciel-chargé-de-nuages ». |
La Pensée, l’Etre et Le Signe, voguent-ils ensemble ? |
Traduit à l’espagnol
El Signo Del Cisne
En este asunto del Signo, todo es cuestión de buen Sentido. |
El Sentido de la percepción indica la dirección e informa sobre las condiciones del camino. El Sentido de la clarividencia y del presentimiento, forma parte del trayecto. El Sentido del Sentimiento y del Pensamiento, nos informan sobre nuestra vida emocional e intelectual, aquí y ahora. No hablemos de los cinco Sentidos; tendríamos muchas cosas para decir sobre ese asunto. No hemos terminado de interrogarnos sobre el Ser. |
¿De hecho; cuál es la relación entre Sentido y Signo? |
En un hueco o en el negativo de una intención cualquiera, el surgimiento del Signo aparece desprovisto de Sentido; como un simple arrojo, una exclamación cualquiera. Él surge solo, en la eternidad de la nada, y en la presencia del Ser. |
El significado aparece cuando no queda más nada; cuando el Signo se propone en el lugar mismo del entendimiento. Él se posa, se expone y se reposa, como un Cisne en el agua, como un Signo que llama la atención y que interroga. |
Es el gesto que acompaña el lanzamiento y llega con él. La intencionalidad du geste se realiza en un-sin-por-qué que tiene Sentido y que sucede en el Ser. Es una explicación inesperada, una narración que se desdice, un sonido apenas pronunciado o bien, un-demasiado-pensado, vagando de un lado para otro, y aclarando los limbos desolados de la comprensión humana. |
¿Esto no equivale a decir que el Por qué no es un sin Por qué, sin significación? La pregunta no tendría Sentido, si el Por qué del Por qué no tuviera Por qué, de causalidad. Este último y tercer Por qué anularía al segundo y caeríamos ipso facto en la casilla de salida. |
¿Es éste el Signo de otros tiempos; de otras oportunidades? Hemos llegado a lo cual no nos esperábamos, al acogimiento obligatorio del Sentido, que cada vez aparece como si fuera la primera vez. Aquí donde llega el Signo, se esboza el Sentido; sin embargo, desde la aparición del Sentido, el Signo desaparece, y con él su Sentido, como el cuerpo de un nadador, surgiendo y desapareciendo en el agua. |
No es únicamente la apariencia del Signo que da Sentido, pero más bien, su aparición/desaparición girando y enrollándose. Ese movimiento continuo se asemeja al de una película, donde el surgimiento de la imagen genera el Signo. Un Signo que no termina de suceder y desaparecer en el desarrollo de la filmografía. Una especie de Signo-fic-ción, como un Signo/Cisne dejado por una flecha, un nadador, un pájaro en su travesía. |
Pero volvamos a nuestra Signi-fi-cación; el Significado del Signo es tan efímero que un gusano que se metamorfosea en crisálida, luego se vuelve mariposa. Cuando la Significación es visible, el Sentido se oculta o se suspende. Cuando el Signo surge, el Significado se reposa. Como una ilusión, apenas surge el Signo, el Significado ya comienza a desaparecer y a cambiar lo-que-Significa. Es un asunto de atención y de intención, necesarios al esclarecimiento de ese «Cielo-cargado-de-nubes». |
¿El Pensamiento, el Ser y el Signo, navegan juntos? |