Mirador


C’est le Mirador à partir d’où tout se voit. De là, tout est paysage, y compris, lui, le même point de vue. Et autour, les plantes et le lierre grimpant, qui attaquent cette forteresse de pierre, ce belvédère entourée de terre et d’eau, avec tous ces accidents géographiques ordinaires, où tout se perd, où seule la pierre de ce rond-point blanc, représente un signe. Un signe inconnu qui enregistre le paysage, car la pierre est la concrétion de la pensée qui se cache, c’est la pensée qui devient pierre, pierre en attente. Pierre qui va devenir une plante reproductrice, bien que les plantes finissent par se transformer en pierre, ainsi que la pensée des hommes dans les ronds-points deviennent de la pierre blanche. Ainsi, dans ce centre immobile, sont reçus des messages et des signes imperceptibles. Points et lignes d’un télégraphiste qui transmet, qui écrit, qui peint, qui voyage et qui trace, mais sans avoir besoin de câbles aériens. Vagues, boucles, communion de sens, transmutations de la raison.

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06 Por la verde orilla-Vincent Dumestre-Le Poème Harmonique-L’Humaine Comedie



« Je nous voyais courir,
…danser, chanter, jouer, ailer ;
…puis nous poser, naviguer et penser
dans la grâce d’un éternel recommencement,
…sur des bateaux d’enchantement… »


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 Mirador des Cieux. Belvédère. Terrasse. Balcon. Kiosque : Tour d’Observation.
Entre Ciel et Terre : Homme dans l’Espace Architectonique. Gravité et Grossesse.
Entre Tête et Ciel  : La Femme, La Muse, La Dame des Pensées. L’Observatoire.
Perception des Poupées. Enfant des Yeux, Donna è Mobile des Rêves. Inspiration.
 
Reflets de l’Œil. Ligne, dessin, croquis. Poupée d’Aquarelle, Fille d’Eau et Poésie.
Lignes Verticales et Surfaces Planes contournées dans l’ébauche. Clignements.
Visions et Calculs de Perception ; Jeux de Perspective et Distance. Éloignements.
Analyse frontale. Figures de Profil. Espace Orthogonal et Renaissance Clairvoyante.
 
Mises en abîme au-delà du Constructivisme d’École : Plomb et Carré. Enseignement.
Idées, prières, rêves et ravissements. Fraîcheur. Nature vivante et humaine.
Majas jamais dévêtues. Cariatides extasiées. Femmes infantiles. Travail et beauté.
Jeunes belles, frivoles, présomptueuses. Chiffons et moqueries. Pleurs et sanglots.
 
Petits matins colorées. Dessins de saveurs : gourmandises, glaces et gâteaux.
Murs blancs, plafonds de tuiles, cour des faianças, gloriette, ombres de l’après-midi.
Les Chaises et la Table. Le Jardin et la Fontaine, les Colonnes et le Lierre. Le Refuge.
Rideaux qui s’envolent des fenêtres des yeux ; regards qui s’en vont voyant vers la mer.
 
Courir, s’arrêter et danser. Marcher et courir à nouveau. Se retourner, bondir et sauter.
Se suspendre à la balançoire. Monter et descendre. Se balancer et grimper au toboggan.
Apparaître et se dissimuler. Écouter l’alouette chaque matin, ses gazouillis, sa sagesse.
Roucoulement. Innocence. Ingénuité. Enfance. Génie. Décoration. Illusion. Ignorance.
 
Enseignement de figures féminines. Ménines, modèles. Formes, gestations, ravissements.
Siestes parmi les coquelicots. Peintures virginales divinisées. Liberté. Magnificence.
Flûte des aiguiseurs, cris des vitriers, sons du triangle et vente des gourmandises.
Senteurs des lys, chants des oiseaux, robinets et parterres ; jardins clos à l’abri de la rue.
 
Fondation d’une Ville : Quartiers du Mont-que-je-vois à l’Est du fleuve Des Oiseaux.
Tresses, boucles, peignes et retouches des cheveux ; rubans multicolores par la peupleraie.
Mouchoirs de soie, vers blancs dans les mûriers et parfums d’iris. Enfance et jeunesse.
 
Chrysalides dans les blancs écheveaux de soie, dans les rues infinies des grandes villes.
Et dans la couleur blanche et céleste évanescente, l’arôme éthéré des fleurs éphémères.
Oiseaux, ruisseaux, sentiers. Pupilles animées, paysages dans l’attention des amoureux.
 
Arrivée au port des bateaux ; départ des cavaliers vers l’arc-en-ciel au-delà des collines.
Vierges éphémères parcourant gloriettes et roseraies. Fillettes qui s’évaporent.
Robes, coiffures, bijoux et ornementations. Colifichets, figures féminines, bagatelles.
 
Madones aux bras croisés. Sommes et multiplications, couples et reproductions.
Enfants disséminés. Dispersion et divertissement. Subversion de l’Unique. Original.
Princesses et pucelles endormies debout. Ménines et Madones mystiques. Berceuses.
 
Communions maternelles, images, projets féminins. Accouplements, accouchements.
Jocondes des quartiers, infants de Velásquez, photographies sans artifices, évocations.
Visages et portraits, boucles d’oreilles, brosses et couleurs, papillons dans les fleurs.
Après la tombée du jour le crépuscule. Refuge. Se cacher, renaître. Caresses d’amour.
 
Aspirer le parfum des jasmins dans l’obscurité, découvrir les lucioles resplendissantes.
Par les chemins du soleil souriant au passage magique des rois, l’or d’Orient.
Petites princesses, demoiselles endormies debout telles des Mesdames.
Pupilles et silhouettes infantiles. Clins d’œil et Atelier. Postures éternelles.
Chaises et tables. Jardins avec sources d’eau autour du rond-point.
 
Dessins comme chemins, propositions de profils capricieux, impossibles.
Idées, ravissement et prières. Natures mortes. Peupliers, force créative.
Vierges et mesdemoiselles de promenade sous la tonnelle. Enfants attentifs.
Contemplation de la femme géométrique. L’Unique, l’inattendue. Peinture.
Maniérisme, figurine en chiffon vêtue de dentelles et de fines broderies.
 
Croassements de corneilles et roucoulements de tourterelles de Grèce vers l’Italie.
Vision des paysages de France, écoute des mélodies d’Espagne et du Portugal.
Horizons proches en-deçà et au-delà. Atmosphères, délices et bourgeons forestiers.
Aux couchers du soleil de printemps peints. Madame, tablier et ruban, consentement.
Parc infantile, jeux et devoirs d’école aux jours de pluie, assis en silence, écoutant.
 
Voyant l’aurore : couleurs, dessins, lignes et saveurs : friandises, glaces et gâteaux ;
Découvrir dans le branchage des bruyères l’ange riant flottant parmi les arbres
Et les nuages. Sentir la fragrance de gardénias dans l’arrière-jardin et écouter,
Devant le regard ébahi des cupides animaux volatils épeurés et criards,
Hercule traverse les montagnes et les fleuves avec des paysages sur le dos.
 
Poupées percevant la pupille de l’œil dans le feu de poupe d’un bateau du passé.
Pucelles des soupirs et des créations. Éternelles ritournelles du peintre.
Carreau et clefs des rotondes. Sagesse et pureté des enfants aux claires fontaines.
 
Extase et ornements, bourgeons de forêt à la tombée du jour. Le printemps.
Ménines, fées assises dans leurs chaises, soleil glissant dans les jupons du jour.
Arc-en-ciel de l’iris de l’œil, et des deux, pour protéger l’inspiration de l’expiration.
Protéger la respiration comme la limite de la vue. Comme la fille de ses miradors.
 
Envol, essaim d’écrivains volants, rêve de cigognes, les tours de château, l’école.
Sans voiles ni coiffures. Jupons de créatures sacrées. Élèves de regards illuminés.
Machine à écrire, café, cigarettes et pardessus : Imperméable bleu : Dôme nocturne.
 
Homme Inamovible, Compas, Centre de Rotation du Temps et des Royaumes Invisibles.
Poète sans lunettes, Oracle visionnaire ; perspicacité des peintres aux regards extasiés.
Observation horizontale, cavaliers qui s’approchent. Crèches de figures extatiques.
 
Donzelles, fillettes aux tabliers de fruits : mûres, prunes et garde-manger des garçons.
Enfants figés dans leurs éternelles postures. Tableaux de la postérité. Art Gotique.
Cathédrales éphémères. Isthme de peintres. Art du peuple. Langages de louanges.
Scarabée remontant son rocher. Énigmes des mots : Sisyphe, Héraclès, Héraclite…
 


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[Traduction à l’espagnol]

Mirador


Es el Mirador a partir de donde todo se ve. Desde ahí, todo es paisaje, incluido él, el mismo punto de vista. Y alrededor, las plantas y la hiedra trepadora, que asalta esta fortaleza de piedra, este belvedere rodeado de tierra y agua, con todos esos accidentes geográficos ordinarios, donde todo se pierde, donde solo la piedra de esa rotonda blanca, representa un signo. Un signo desconocido que registra el paisaje, ya que la piedra es la concreción del pensamiento que se esconde, es el pensamiento que se vuelve piedra, piedra en espera. Piedra que va a volverse una planta reproductora, aunque las plantas terminen por convertirse en piedra, así como el pensamiento de los hombres en las rotondas se vuelven piedra blanca Así, en ese centro inmóvil, se reciben mensajes y signos imperceptibles. Puntos y líneas de un telegrafista transmitiendo, escribiendo, pintando, viajando y trazando, pero sin necesidad de cables aéreos. Olas, rizos, comunión de significados, transmutaciones de la razón.

 « Yo nos veía correr,
…bailar, cantar, jugar, alear;
…luego posarnos, navegar y pensar
en la gracia de un eterno recomienzo,
…sobre barcos de encantamiento…»


 Mirador de los Cielos, Belvedere, Terraza, Balcón, Kiosco: Torre de observación.
Entre Cielo y Tierra: Hombre en el Espacio Arquitectónico. Gravedad y gestación.
Entre Cabeza y Cielo: La Mujer, La Musa, La Dama de los Pensamientos. El Observatorio.
Percepción de Muñecas. Niñas de los Ojos, Donna è Mobile de los sueños. Inspiración.
 
Reflejos del Ojo. Línea, dibujo, croquis. Muñeca de Acuarela, Niña de Agua y Poesía.
Líneas verticales y Superficies Planas contorneadas en el esbozo. Parpadeos.
Visiones y Cálculos de Percepción; Juegos de Perspectiva y Distancia. Alejamientos.
 
Puestas en abismo más allá del Constructivismo de Escuela: Plomo y Cuadrado. Enseñanza.
Ideas, plegarias, sueños y encantamientos. Frescura. Naturaleza viva y humana.
Majas nunca desvestidas. Cariátides extasiadas. Mujeres infantiles. Trabajo y belleza.
Jóvenes hermosas, frívolas, presuntuosas. Trapos y burlas. Llantos y sollozos
 
Pequeñas mañanas coloreadas. Dibujos de sabores: glotonería, helados y pasteles.
Muros blancos, techos de tejas, patio de faianças, glorieta, sombras de la tarde.
Las Sillas y la Mesa. El Jardín y la Fuente, las Columnas y la Hiedra. El Refugio.
Cortinas que vuelan desde las ventanas de los ojos; miradas que se van viendo hacia el mar.
 
Correr, Detenerse y bailar. Caminar y correr de nuevo. Darse vuelta, brincar y saltar.
Suspenderse a la hamaca. Subir y bajar. Balancearse y trepar al tobogán.
Aparecer y disimularse. Escuchar la calandria cada mañana, sus gorjeos, su sabiduría.
Arrullos. Inocencia. Ingenuidad. Infancia. Genio. Decoración. Ilusión. Ignorancia.
 
Enseñanza de figuras femeninas. Meninas, modelos. Formas, gestaciones, éxtasis.
Siestas entre las amapolas. Pinturas virginales divinizadas. Libertad. Magnificencia.
Flauta de los afiladores, gritos de los vidrieros, sonidos del triángulo y venta de golosinas.
Fragancias de lirios, canto de pájaros, grifos y canteros; jardines cerrados al abrigo de la calle.
 
Fundación de una Ciudad: Barrios del Monte-que-veo al Este del Rio de Los Pájaros.
Trenzas, rulos, peines y retoques de cabellos; cintas multicolores por la alameda.
Pañuelos de seda, gusanos blancos en las moreras y perfumes de lirios. Niñez y juventud.
 
Crisálidas en las blancas madejas de seda, en las calles infinitas de las grandes ciudades.
Y en el color blanco y celeste evanescente, el aroma etéreo de las flores efímeras.
Pájaros, arroyos, senderos. Pupilas animadas, paisajes en la tención de los enamorados.
 
Llegada al puerto de los barcos; salida de los jinetes hacia el arco iris más allá de las colinas.
Vírgenes efímeras recorriendo glorietas y rosaledas. Niñas que se evaporan.
Vestidos, peinados, joyas y ornamentaciones. Baratijas, figuras femeninas, bagatelas.
 
Madona con los brazos cruzados. Sumas y multiplicaciones, parejas y reproducciones.
Niños diseminados. Dispersión y entretenimiento. Subversión de lo Único. Original.
Princesas y vírgenes dormidas de pie. Meninas y Madonas místicas. Nanas.
 
Comuniones maternales, estampas, proyectos femeninos. Apareamientos, partos.
Giocondas de los barrios, niños de Velásquez, fotografías sin artificios, evocaciones.
Caras y retratos, anillos de orejas, cepillos y colores, mariposas en las flores.
Después del anochecer el crepúsculo. Cobijo. Ocultarse, renacer. Caricias de amor.
 
Aspirar el perfume de los jazmines en la noche, descubrir las luciérnagas resplandecientes.
Por los caminos del sol sonriente al pasaje mágico de los reyes, el oro de Oriente.
Pequeñas princesas, señoritas dormidas de pie iguales que Señoras.
Pupilas y siluetas infantiles. Guiños y Taller. Posturas eternas.
Sillas y mesas. Jardines con fuentes de agua alrededor de la rotonda.
 
Dibujos como caminos, proposiciones de perfiles caprichosos, imposibles.
Ideas, encantos y oraciones. Naturalezas muertas. Álamos, fuerza creadora.
Vírgenes y chicas de paseo bajo la enramada. Niños atentos.
Contemplación de la mujer geométrica. La Única, la inesperada. Pintura.
Manierismo, figurita de trapo vestida de encajes y de delicados  bordados.
 
Graznidos de grajos y arrullos de tórtolas de Grecia hacia Italia,
Visión de los paisajes de Francia, audición de las melodías de España y de Portugal.
Horizontes próximos más acá y más allá. Atmósferas, arrobos y retoños forestales,
Durante los atardeceres de primaveras pintadas. Doña, delantal y moña, consentimiento.
Parque infantil, juegos y deberes de escuela en días de lluvia, sentados en silencio, oyendo.
 
Viendo la aurora: colores, dibujos, líneas y sabores: golosinas, helados y pasteles;
Descubrir en la maleza del brezal al ángel riente flotando entre los árboles
Y las nubes. Sentir el aroma de gardenias detrás del jardín y escuchar,
Ante la mirada sorprendida de los codiciosos animales volátiles asustados y chillones,
Hércules atraviesa las montañas y los ríos con paisajes sobre la espalda.
 
Muñecas percibiendo la pupila del ojo en la lámpara de popa de un barco del pasado.
Doncellas de los suspiros y de las creaciones. Eternas cantinelas del pintor.
Cuadrado y llaves de rotondas. Sabiduría y pureza de los niños de las claras fuentes.
 
Éxtasis y adornos, brotes del bosque al atardecer. La primavera.
Meninas, hadas sentadas en sus sillas, sol deslizándose en las enaguas del día.
Arco iris del ojo, y de los dos, para proteger la inspiración de la expiración.
Proteger la respiración como el límite de la vista. Como la niña de sus miradores.
 
Despegue, enjambre de escritores volantes, sueño de cigüeñas, torres de castillo, la escuela.
Sin velos ni peinados. Faldas de criaturas sagradas. Alumnos de miradas iluminadas.
Máquinas de escribir, café, cigarrillos y sobretodo: Gabardina azul. Cúpula nocturna.
 
Hombre Inamovible, Compas, Centro de Rotación del Tiempo y de Los Reinos Invisibles.
Poeta sin lentes, Oráculo visionario; perspicacia de los pintores en sus miradas extasiadas.
Observación horizontal, jinetes que se aproximan. Pesebres de figuras extáticas.
 
Muchachas, pequeñas con dentales de frutas: moras, ciruelas y alacenas de los muchachos.
Niños detenidos en sus eternas posturas. Cuadros de la posteridad. Arte gótico.
Catedrales efímeras. Península de los pintores. Arte del Pueblo. Lenguajes de alabanzas.
Escarabajo remontando su roca. Enigmas de las palabras: Sísifo, Hércules, Heráclito…