Notes

 

 

 

 

11 Byrd-Praeludium To Ye Fancie-His Majesty s Harper Andrew Lawrence

 

Notes à « Dire… »

 

 

 
Il est question ici de ce que veut dire le Mot « Dire… » ; mise en abîme d’une gravure champêtre où se trouve un chemin et une question écrite sur ce chemin. Dire, c’est faire parler le silence. Pénétrer  dans le Silence, comme dans une réunion d’écoutants-disant. Rentrer avec les mots et exprimer ce silence sans parler, l’écrire avec des paroles, exactement, au moyen des paraboles.
 
 

 

 

 

 

 

 
Dire, c’est écouter et c’est re-dire, car on ne dit que ce qu’a déjà été dit ou écouté, surtout écouté, car on ne peut pas dire ce qu’on n’a pas écouté : l’écoute fait partie du dire, comme les oreilles, le nez et la bouche font partie de la tête. Le dire, c’est l’énoncé du silence contenu dans l’ouïe qui écoute sorte d’étang profond et muet, lieu de Mystères où se trouvent les pensées pas encore énoncées ou à peine entendues ; énoncé qui sort sans les mots, au creux du silence, muet comme le signe d’interrogation de l’oreille.
 
 

 

 

 

 

 

 

 
Dire étant l’écoute, montrer, sera dire ce qui est pensé en le voyant sous forme d’écoute. Dire, c’est permettre à l’autre d‘écouter ou de lire ; c’est rendre possible une communion dire-écoute et réciproquement, une écoute-dire, opposés au silence et à l’indifférence des mots, car Dire, ce n’est pas simplement, ce qui sort de la bouche ou de l’écriture, mais uniquement, ce qui apparaît comme étant sensé ou ayant-des-sens – sens des organes des sens, mais aussi, sens des mains et des doigts disposant et signifiant à l’occasion – ; aussi bien que les sens dans les directions des vents, de l’espace et du temps.
 
 

 

 

 

04 Purcell-Suite #1 In G, Z 660 – 4-Purcell Keyboard Suites & Grounds Richard Egarr

 

 
Dire c’est « montrer » ce qui est dit et donner à voir et à entendre ce qui n’est pas encore dit, genre le secret, le pré-dit et l’inter-dit, mais aussi ce qui est oublié ; je ne peut montrer que ce que me dit avant que je le disse, car je dois l’entendre dans mon dire intérieur, mais une fois ce dire émis vers l’extérieur, vers quelqu’un ou quelques-uns, ce n’est pas sûr que ça leur parle vraiment, notamment si ce que je dis ne leur est pas adressé particulièrement dans un rapport anecdotique connu de part et d’autre.
 
 

 

 

 

 

 

 

 
Mais si Dire, si Parler c’est écouter, le parler c’est le montrer des mots, de ce qui est dit ou écouté, ce que l’on montre en disant ; mais surtout, dire c’est montrer le silence, car il n’y a que le silence que l’on puisse dire, car dire le dit c’est défaire, annuler, dédire ce que l’on dit. C’est une proposition quand il s’agit des mots qui sont posés ou que l’on déplie devant soi, comme lors d’un argumentaire. C’est le fait de poser ce poème, comme si l’on posait la porte ou la fenêtre d’une maison : chaque fois, le reposer : dire et redire.
 
 

 

 

 

 

 

 

 
Donc, il s’agit de dire les mots à pas comptés : pas-à-pas ou au compas, comme un défi, un fil qu’on défile peu à peu ou avec lequel on effectue un tracé, un périmètre, un dessin capricieux. Ainsi, dire c’est vérifier et mesurer qu’entre celui qui dit et celui qui entend  il n’y a pas n’importe quel dit-on ni quel écoute, mais une seule et même chose, la réalité du mot  dans la pensée extérieure.
 
 

 

 

 

 

 

 
Et ainsi, prendre la mesure du dire, progresser dans une relation d’écoute où il ne peut pas y avoir plus de mot que l’oreille en contient à chaque fois. Quant aux réceptacles du souvenir et du simple silence aveugle, on reviendra le moment opportun venu. Dire c’est trouver l’unique expression compréhensible parmi tout un fatras de galimatias. Être une partie mesurée de ce qui est dit, et, à chaque fois, le dire posément, de manière retenue, c’est-à-dire, tel qu’il doit être dit pour que soit distinct à l’ouïe, à la bouche, au trait et à la lettre.
 
 

 

 

 

13 Scriabine – Préludes Op. 11 – N°-Vladimir Sofronitsky-Scriabine Les Douze Etudes Op.8, Les Vin

 

 
Dire, c’est aller par les chemins, et finir par se frayer une allée dans les broussailles du non-sens, en constituant des tous petits sentiers, sorte de raccourcis. C’est être le chemin dans le dire – sans forcement le dire-, un simple lieu approprié d’expression, un mouvement ou le sens s’inscrit comme langage, comme succession de mots énoncés ; c’est frayer le chemin comme une empreinte ou une gravure, en incisant le sens des mots par l’écrit et par extension ; la parole dite comme un écrit ou une dictée ne peut plus s’évaporer dans les miasmes de cette espèce d’oubli intentionnel ou inconscient. Le dire est composé comme le cycle respiratoire : des paroles, des mots et des phrases qui disposent de rythmes, de significations et de mesures. Action et repos, inspiration et expiration, et ce, jusqu’au manque définitif d’oxygène ou de raison.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Dire, c’est répondre aux questions intrinsèques pas encore formulées ; ce qui motive le Dire d’un disant qui se trouve hors du temps, dans les limbes d’une pensée à peine ébauchée, en plein engendrement jusqu’à l’éclosion du Verbe : le Mot-Dire. Donc, dire c’est rassembler les mots avec l’intention de pouvoir les écouter d’une certaine manière, dans un certain ordre, une certaine hiérarchie ; c’est la continuité de sens que rythme le hiatus des silences, de tout ce qui n’a jamais été répondu, qui n’a jamais été questionné.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Dire, c’est libérer, et livrer. Libérer sans entrave la parole, car autrement ce n’est plus dit, mais délibéré : mis en opposition, en conciliation, en contradiction ; une action discursive, une discussion juridique ou politique ; examinant, réexaminant, faisant des choix sur les propositions, de manière, justement à éviter de dire ; car dire c’est uniquement les mots de la bouche qui s’en vont ou sont dissous, par rapport aux mots écrits, qui se livrent, qui restent registrés, comme sur l’écorce d’un arbre,  incisés jusqu’à la mort du Dire.
 
 

 

 

 
Dire, c’est l’acte d’oraison. Ce qui n’a rien à voir avec une quelconque question d‘ordre religieux, mais uniquement phonique ; il s’agit de ce qui est oral, non pas le mot pris isolement, mais la phrase prise dans son ensemble, car, le dire c’est le langage ou la phrase et non pas uniquement le mot. Dans ce contexte, n’importe quel mot isolé constitue une véritable phrase.
 
 

 

 

 

 

 

04 Serenata a Filli – Recitative-Do-Scarlatti Sereate a Filli La Muse Urania

 

 

 
C’est donc la phrase, l’unité première du langage, car il n’y a pas de langage sans pensée, sans intention de dire, et ce dire c’est une oraison, une phrase, un ensemble signifiant. C’est pourquoi, oraison, oratoire, oratorio sont termes tant usités dans le Dire du langage humain.
 
 

 

 

 

 

 

 
Oraliser signifie émettre les mots, chanter les voyelles, puisque le langage s’appuie sur l’air pour dire des voyelles dans leur  prolongement sonore face aux consonnes qui opèrent comme des petits os qui permettent aux voyelles de s’appuyer, signifier, chanter et s’animer dans ses émissions acoustiques de tout ce qui s’envole dans le Dire-Entendre aérien habituel.
 
 

 

 

 

 

 

 
Et face à l’oubli ou à la désintégration de l’oralité, restent les chemins patients de l’écriture-lecture ; ce dire évanescent qui devient gravure, dessin, écrit étendu et fixé matériellement dans un écrire-lire, qui consolide sous forme quasi pétrifiée destinée au Souvenir, ce qui fut jadis, ce qui est, ce qui sera toujours, notre proverbial Dire-Entendre.
 
 

 

 

 

 

 

 

14 Purcell – A Thousand Sev’ral Ways-Purcell O Solitude et Songs

 

Notas a « Decir… »

 

 

 

 

 

 
 Aquí se trata de lo que significa la palabra « decir … »;  ubicado en el abismo de un grabado rural donde hay un camino y una pregunta escrita en este camino.  Decir es hacer hablar el silencio.  Introduzca Silencio, como en una reunión de los llamados oyentes.  Regrese con las palabras y exprese este silencio sin hablar, escríbalo con palabras, exactamente, por medio de parábolas.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 Decir es escuchar y volver a decir, porque solo decimos lo que ya se ha dicho o escuchado, especialmente escuchado, porque no podemos decir lo que no hemos escuchado:  escuchar es parte de decir, ya que los oídos, la nariz y la boca son parte de la cabeza.  Para decirlo, es la declaración de silencio contenida en la audiencia que escucha una especie de estanque profundo y mudo, lugar de Misterios donde están los pensamientos que aún no se hablan o apenas se escuchan;  una declaración que sale sin palabras, en el vacío del silencio, silencioso como el signo de interrogación del oído.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   
 Decir estar escuchando, mostrar, será decir lo que se piensa al verlo en forma de escucha.  Decir es permitir que el otro escuche o lea;  es hacer posible una comunión de escuchar y decir y viceversa, un decir de escuchar, opuesto al silencio y la indiferencia de las palabras, porque decir no es simplemente lo que sale de la boca o la escritura  , pero solo, lo que parece ser sensible o carente de sentido – sentido de los órganos de los sentidos, pero también, sentido de las manos y dedos dispuestos y significando en ocasiones -;  así como las direcciones en las direcciones de vientos, espacio y tiempo.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

13 Marais – Sonata in C – A La Maries-Reinhard Goebel Musica Antiqua Köln

 

 
 Decir es « mostrar » lo que se dice y dar para ver y escuchar lo que aún no se ha dicho, como el secreto, lo dicho y lo prohibido, pero también lo olvidado;  Solo puedo mostrar lo que digo antes de decirlo, porque tengo que escucharlo en mi dicho interno, pero una vez que este dicho se hace hacia afuera, hacia alguien o unos pocos, no es  No estoy seguro de que realmente les hable, especialmente si lo que digo no está dirigido a ellos, particularmente en un informe anecdótico conocido en ambos lados.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 Pero si decir, si hablar es escuchar, hablar es mostrar palabras, de lo que se dice o se escucha, lo que se muestra al decir;  pero, sobre todo, decir es mostrar silencio, porque solo hay silencio que podemos decir, porque decirlo es deshacer, cancelar, deducir lo que decimos.  Es una propuesta cuando se trata de las palabras que se preguntan o que se despliegan frente a usted, como en un tono.  Es poner este poema en el suelo, como si pusieras la puerta o la ventana de una casa: cada vez, bájala: di y repite.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 Entonces, se trata de decir las palabras contadas paso a paso: paso a paso o con la brújula, como un desafío, un hilo que se desplaza gradualmente o con el que dibuja, un perímetro, un dibujo caprichoso  .  Por lo tanto, decir es verificar y medir que entre el que dice y el que escucha no hay ningún dicho o escucha, sino una y la misma cosa, la realidad de la palabra en el pensamiento  exterior.
 
 

 

 

 

 

 

 

16 Entrees instrumentales du ballet-Vincent Dumestre – Le Poème Harmonique-L’Humaine Comedie

 

 

 

 

 
 Y así, tome la medida de decir, progresar en una relación de escucha donde no puede haber más palabras de las que contiene el oído cada vez.  En cuanto a los recipientes de recuerdo y simple silencio ciego, volveremos cuando llegue el momento.  Decir es encontrar la única expresión comprensible entre todo un revoltijo de galimatías.  Para ser una parte medida de lo que se dice y, cada vez, decirlo con calma, de una manera moderada, es decir, como debe decirse para ser distinto del oído,  boca, línea y letra.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 Decir es ir por los senderos y terminar abriéndote paso entre la maleza del sinsentido, constituyendo senderos muy pequeños, una especie de atajos.  Debe ser la manera de decir, sin decirlo necesariamente, un lugar de expresión simple y adecuado, un movimiento donde el significado se inscribe como lenguaje, como una sucesión de palabras habladas;  es para despejar el camino como una impronta o un grabado, incidiendo el significado de las palabras por escrito y por extensión;  El discurso dicho como una escritura o un dictado ya no puede evaporarse en el miasma de este tipo de olvido intencional o inconsciente.  El refrán se compone como el ciclo respiratorio: palabras, palabras y oraciones que tienen ritmos, significados y medidas.  Acción y descanso, inspiración y espiración, hasta que no haya más oxígeno o razón.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   
 Decir es responder preguntas intrínsecas aún no formuladas;  lo que motiva el dicho de un dicho que es intemporal, en el limbo de un pensamiento apenas esbozado, en pleno nacimiento hasta el florecimiento de la Palabra: el dicho de la palabra.  Entonces decir es juntar palabras con la intención de poder escucharlas de cierta manera, en cierto orden, en una cierta jerarquía;  Es la continuidad del significado lo que marca el hiato de los silencios, de todo lo que nunca ha sido respondido, lo que nunca ha sido cuestionado.
 
 

 

 

 

 

 

 

06 Fischer – Musicalischer Parnassus-Pour passer la Melancolie Andreas Staier
 
 Decir es liberar y entregar.  La libertad de expresión sin obstáculos, porque de lo contrario ya no se dice, sino deliberadamente: se opone, se concilia, se contradice;  acción discursiva, discusión legal o política;  examinar, reexaminar, tomar decisiones sobre las propuestas, para evitar decir;  porque decir que solo las palabras de la boca se van o se disuelven, en comparación con las palabras escritas, que se entregan, que permanecen registradas, como en la corteza de un árbol, incisas hasta la muerte  que decir
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 Decir es el acto de la oración.  Que no tiene nada que ver con ninguna cuestión religiosa, sino solo fónica;  es lo que es oral, no la palabra tomada aisladamente, sino la oración en su conjunto, porque decir que es el lenguaje o la oración y no solo la palabra.  En este contexto, cualquier palabra constituye una oración real.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 Por lo tanto, es la oración, la unidad primaria del lenguaje, porque no hay lenguaje sin pensamiento, sin intención de decir, y este dicho es una oración, una oración, un todo significante.  Por eso, oración, oratoria, oratorio son términos que se usan con tanta frecuencia en el dicho del lenguaje humano.
 
 

 

 

 

 

 

 

04 Sovra carro stellato – Recitative-Serenata Napoletane Ensemble Odyssee

 

 

 

 
 Oralizar significa pronunciar palabras, cantar vocales, ya que el lenguaje depende del aire para decir vocales en su extensión sónica frente a las consonantes que operan como pequeños huesos que permiten que las vocales descansen, signifiquen, canten y  cobran vida en sus emisiones acústicas de todo lo que vuela en el habitual ruido aéreo.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 Y ante el olvido o la desintegración de la oralidad, quedan los caminos pacientes de la escritura-lectura;  Este dicho evanescente que se convierte en grabado, dibujo, escritura extendido y fijo materialmente en una lectura escrita, que se consolida en una forma casi petrificada destinada al Recuerdo, lo que antes era, lo que será, lo que siempre será, nuestro proverbial Say-Hear.
 
 

 

 

 

 

 

 

 

11 Suite No. 1 – III. Courante-Orphée – Médée – Suites Pour Clavecin No-Louis-Nicolas Clérambault

 

 

 

Notes à « Tomber dans l’hameçon »

 

 

 

 

 

 

 
Ce n’est que dans le leurre que le poisson s’agite davantage, car c’est là qu’il y a le mouvement, la couleur, la brillance similitude ou présence de ce qui apparemment est. Ainsi, le poisson attiré par le leurre finit attrapé par celui-ci ; comme l’être humain dans sa quête de vérité, de beauté et de bien est attrapé dans les mailles de la séduction des mots ; succession des sens qui offrent les objets devenus sujets dotés de qualifications et de mouvances verbales.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Autrement dit, propositions de cheminements alternatifs à l’anxiété ancestrale de l’étant de l’être, conduisant à l’abreuvoir des  origines et de ses sources explicatives ; ce terminus où se reposer dans la sérénité de ce qui demeure une présence éternelle.
 

 

 

 

 

 

 

 

09 No – non dirai che vincero-La Giuditta – A Scarlatti

 

 

 

 
Dans cette poursuite, ce qui se cache se terre, se dissimule, nous conduit directement à ce qui est vrai ou le lieu d’une quête enfin rassérénée.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Mais le constant retour dialectique du questionnement humain transforme ce lieu de sécurité qui promettait d’être le vrai, quand nous nous apercevons qu’il n’est rien et que ce que nous croyions vrai est faux ; ce que nous avons attrapé est précisément ce qui a réussi à nous saisir, comme le poisson leurré.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
En effet, la vérité n’est que croyance, inquiétude, préoccupation d’une quête, survivance d’un mode de raisonner, mais n’est pas la vérité elle-même ; bien que toute vérité se présente sans équivoque, elle se révèle généralement, chausse-trape d’une illusion qui nous fait confondre la croyance en vérité ; ainsi, dans notre quête de sens, dans nos recherches de vérité, de beauté et de bien, nous sommes attirés et finissons dans un leurre qui s’avère être un port, peut-être le dernier, comme l’erreur, l’horreur ou la mort.
 

 

 

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Traduction à l’espagnol

 

 

 

 

 

 

02 Come Heavy Sleep-Flow My Tears-Larmes baroques-Jean Loup Charvet-Les passions de l’ame

 

 

 

 

 

Notas a « Caer en el Anzuelo »

 

 

 

 
Es solo en el señuelo que el pez está más agitado, porque es allí donde hay movimiento, color, brillo, similitud o presencia de lo que aparentemente es.  Así, el pez atraído por el señuelo termina siendo atrapado por él;  como el ser humano en su búsqueda de la verdad, la belleza y el bien queda atrapado en las mallas de la seducción de las palabras;  sucesión de significados que ofrecen objetos que se han convertido en sujetos dotados de gestos y movimientos verbales.
 

 

 

 

 

 

 

 

 
En otras palabras, propuestas de formas alternativas a la ansiedad ancestral sobre el ser, que conducen a la dispersión de los orígenes y sus fuentes explicativas;  Este término donde descansar en la serenidad de lo que sigue siendo una presencia eterna.
 

 

 

 

 

 

11 Office de laudes – IV.Verset – Chri-Morales Office des Tenebres

 

 

 

 
Pero el constante retorno dialéctico del interrogatorio humano transforma este lugar de seguridad que prometió ser la verdad, cuando nos damos cuenta de que no es nada y que lo que creíamos que era verdad es falso;  lo que atrapamos es precisamente lo que logró atraparnos, como el pez atraído.
 

 

 

 

 

 

 

 

 
De hecho, la verdad es solo creencia, preocupación, preocupación por una búsqueda, la supervivencia de un modo de razonamiento, pero no es la verdad misma;  aunque toda verdad se presenta inequívocamente, generalmente se revela como una trampa para una ilusión que nos hace confundir la creencia en la verdad;  así, en nuestra búsqueda de significado, en nuestra búsqueda de la verdad, la belleza y la bondad, nos atrae y nos encontramos en un señuelo que resulta ser un puerto, quizás el último, como error, horror  o muerte.
 

 

 

 

21 Macdermott – Shock.A.Torum-His Majesty s Harper Andrew Lawrence

 

 

     

 

 

 

01 – Lied For Cello And Piano – Sergei Rachmaninov – Cello – Alexander Ivashkin – Piano – Ruste

 

 

Une réflexion sur le confinement

 

 

 

 
La notion de confinement reprend le sens du recueillement, car, dans le contenu du retrait s’élabore une pensée qui peut éclairer les confins dans ses parties les plus obscures et impénétrables ; l’expérience du calme est nécessaire à l’accueil du sujet, elle est précieuse pour acquérir la liberté d’être et  expérimenter sa présence. Le confinement donne un nouveau sens, remodèle les limites et dessine la lisière d’une plus grande liberté créatrice. Ce retrait nous situe tous, dans la possibilité d’accéder à une supposée tranquillité ; ce qui ne signifie pas l’obtention du paradis (repos). Nous pouvons expérimenter le fait d’être en communion à la fois avec soi-même, entre nous et dans l’Un.
 

 

 

 
Il serait ainsi possible de transformer une expérience d’enfermement en un chemin de liberté et d’élévation. Si nous le voulons, nous pouvons tous rentrer en philosophie (ou de préférence, « en réflexion »), grâce à ce chemin de pensée auquel nous conduit l’actuel confinement collectif/individuel, volontaire/involontaire. Cette introspection nous ouvre les portes d’une perception, d’une méditation qui peut élargir et rendre plus opérationnels et efficaces les contreforts des polémiques actuelles.
 

 

 

 
Les limitations forcées, favorisent l’attention et la vigilance et constituent une garde et une quête, une préoccupation soutenue dans le présent de l’être-là constant. La pensée ainsi sollicitée, favorise l’étonnement d’une rencontre inattendue entre l’humain et le divin. C’est un lieu clos de sérénité et silence qui permet aux dieux de nous visiter dans ce site de retraite de l’homme actif.
 

 

 

 

 

12 – Piango – Gemo – Sospiro Et Peno – Flow My Tears-Larmes baroques – Jean Loup Charvet – Les passions de l’âme

 

 

 
L’expérience du confinement favorise la pensée de l’être-là. L’être à l’écart nous  permet  de nous rapprocher de ces dieux invisibles, qui se tiennent là, quelque part, et qui nous voient. C’est le pressentiment de l’être qui s’opère dans l’expérience du présent qui nous échappe, pour nous mener face à un « autre », où le futur se joue au travers du passé. Sentiment d’être-là, dans la claire visibilité de soi, accueilli dans la fugace présence des dieux lointains, qui nous font signe depuis toute l’étendue visuelle du paysage à l’horizon. Pour certains, ce sont les dieux de l’Olympe, et pour d’autres, peut-être, Dieu-lui-même. Ces divinités de la perception, nous ouvrent à la philosophie et à la poésie ; c’est un voyage, une aventure, une rencontre de cet être-là, à l’horizon de nos limites.
 

 

 

 

 

 
Puisque penser et poétiser se réalisent au travers les mots, en cet instant, dans ce lieu sans lieu ni temps. Telle est l’éternité des dieux perçus, au-dessus, au-dessous, au loin et au fond de l’abime sans fond. Telle est l’éclosion de la pensée et de la poésie, au sein de l’être-là. Confinement, arrêt, cessation, repos, recueil, rassemblement sur soi, et entière disponibilité de soi-en-soi, génèrent la présence de l’être-là. Les dieux suggèrent qu’il est préférable de se confiner dans un rassemblement poétique de la pensée, et ne pas accepter si facilement, la seule démarche  scientifique et la seule pensée calculatrice. C’est pourquoi, ce qui débouche sur l’être qu’est la poésie ; fruit du recueillement, du confinement, du retrait vers-soi, conduira vers un jaillissement de la présence de l’être. Ceci advient au-delà du risque de destruction total qui pourrait justifier un tel confinement, si celui-ci se faisait uniquement dès l’extérieur.
 

 

 

 

 

 
Car, c’est habiter l’être intérieur, révélateur de notre quête dans l’expérience du recueillement philosophique et poétique. Notre histoire est comme traversée, emportée par les ailes du songe où la poésie devient la quête d’un futur incorporé dans le souvenir du passé. Retrouver en soi, dans sa pensée intérieure, la vision des paysages ouverts autour de l’horizon des devins. N’est-ce pas comme le crépuscule, une simple jonction entre le jour et la nuit, entre la somnolence et l’éveil, le soleil et la lune ?
 

 

 

 
Ainsi, le devenir vraiment soi-même c’est l’acte d’insurrection total et de confinement volontaire devant ce qui n’est que social, populaire ou médiatique. C’est accepter d’être, « de-venir » l’ancien être-là qui est depuis toujours, le rééditer une et plusieurs fois si nécessaire. Ne faudrait-t-il pas appeler ceci la clairière de/s Dieu/x ?
 

 

 

 

02- Dorick Prélude – Love is Strange – Le Poème Harmonique

 

 

 

 
La perception, qui sauvegarde de la perdition, s’opère dans le rassemblement des choses aussi bien présentes qu’absentes. N’est-ce-pas l’attitude du berger au moment d’une éclaircie de mettre à l’abri, de confiner dans l’espace clos d’une prairie ouverte ? N’est-ce-pas en quelques mots que s’opèrent le rassemblement et sélection de la récolte en ces vastes pleines ? Le temps de l’expression d’une parole, c’est le fruit du recueillement, de la méditation, de la contemplation ; c’est l’expérience de l’immensité et de l’étendue des possibles, mais aussi du tri et du partage. C’est un re-poser qui pro-pose.
 

 

 

 

 

 

 

 

 
C’est dans ce maintenant-ici-même, que la présence de l’être se réalise. Un être capable de songer et dire les confins de la réalité du présent. Il nous dicte le sentier qui nous mène bien au-delà sans nous y perdre, et sans s’approcher, même de très loin, du territoire occulté (préservé) par les dieux. Dire ce qui vient avant que cela n’arrive, constitue une prophétie, ceci nous empêche de modifier le cours des choses, puisque de toutes manières, cela arrivera. La philosophie étant l’avis de cet appel adressé à l’homme, est non pas seulement une affaire de connaissance, de science ou de calcul, mais, rend une claire vision de la juste mesure, de la sérénité et du calme nécessaires, pour saisir cette occasion providentielle d’inactivité, et modifier ses intentions dans une meilleure direction. C’est grâce à la pensée poétique de l’être intérieur, que l’homme contemporain trouvera, peut-être, une autre issue à la situation actuelle de confinement.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08 Couperin – F –Sonata – La Sultane – Reinhard Goebel – Musica Antiqua Köln

 

 

 

Una reflexión sobre el Confinamiento

 

 

 

 

 

 
La noción de confinamiento retoma el significado de recogimiento, porque, en el contenido del retiro, se elabora un pensamiento que puede iluminar los confines en sus partes más oscuras e impenetrables; La experiencia de la calma es necesaria a la bienvenida del sujeto, es útil para adquirir la libertad de ser y experimentar su presencia. El confinamiento da un nuevo sentido, remodela los límites y dibuja el contorno de una mayor libertad creativa. Este retiro nos coloca a todos en la posibilidad de acceder a una supuesta tranquilidad; lo cual no quiere decir la obtención del paraíso (reposo). Podemos experimentar el hecho de (Ser) estar  en comunión, a la vez con nosotros mismos, entre nosotros y en lo Uno.
 

 

 

 

 

 

 

 

 
Así sería posible de transformar una experiencia de reclusión en un camino de libertad y de elevación. Si lo queremos, todos podemos entrar en filosofía (o mejor « en reflexión« ), gracias a ese camino de pensamiento al que nos conduce el actual confinamiento colectivo/individual, voluntario/involuntario. Esta introspección nos abre las puertas de una percepción, de una meditación que puede ampliar y volver más operativos y eficaces los contrafuertes de las polémicas actuales.
 

 

 

 

 

 

 

 
Las limitaciones forzadas, favorecen  la atención y la vigilancia, constituyen una guardia, una búsqueda, una preocupación mantenida en el presente del (Ser) estar-aquí constante. El pensamiento así solicitado, favorece el asombro de un encuentro inesperado entre lo humano y lo divino. Es un sitio cerrado de serenidad y silencio que permite a los dioses de visitarnos en este lugar de retiro del hombre activo.
 

 

 

 

 

 

 

17 – Galliard To Lachrimae – Galliard T- Ravish d With Sacred Extasies – David Miller

 

 

 

 

 

 
La experiencia del confinamiento favorece el pensamiento del estar-aquí. El estar retirados nos permite de aproximarnos de esos dioses invisibles, que se encuentran ahí, en algún lugar, y que nos ven. Es el presentimiento del ser que se realiza en la experiencia del presente que se nos escapa, para llevarnos frente a « otro« , donde el futuro se juega a través del pasado. Sentimiento de (Ser) estar-aquí, en la clara visibilidad de sí mismo, acogido en la fugaz presencia de los dioses lejanos, que nos hacen signo desde toda la extensa visión del paisaje al horizonte. Para algunos, son los dioses del Olimpo, y para otros, quizás, Dios-mismo. Esas divinidades de la percepción nos abren a la filosofía y a la poesía; es un viaje, una aventura, un encuentro de este (Ser) estar-aquí, al horizonte de nuestros límites.
 

 

 

 

 

 

 

 

 
Dado que pensar y poetizar  se realizan a través de las palabras, en este instante, en este lugar sin lugar ni tiempo. Así es la eternidad de los dioses percibidos, arriba, abajo, a lo lejos y al fondo del abismo sin fondo. Tal es el la eclosión del pensamiento y de la poesía en el seno del (Ser) estar-aquí. Confinamiento, detención, cesación, descanso, recogimiento, recolección en uno mismo, y entera disponibilidad de sí-en-sí-mismo, generan la presencia del (Ser) estar-aquí. Los dioses sugieren que es preferible de confinarse en una recolección poética del pensamiento, y no de aceptar tan fácilmente los enfoques científicos y una única forma de pensamiento calculador. Es por esto, que lo que desemboca en el Ser que es la poesía; fruto del recogimiento, del confinamiento, del retiro ver sí mismo, conducirá hacia el surgimiento de la presencia del Ser. Esto sucede más allá del riesgo de destrucción total que podría justificar un tal confinamiento, si éste se hiciera únicamente desde el exterior.
 

 

 

 

 

 

07 – Sonata a tre No. 2 en Ré Mineur-Jean Barriere – Sonates pour le violoncelle avec la basse continue

 

 

 
Puesto, que es habitar el ser interior, revelador de nuestra búsqueda en la experiencia del recogimiento filosófico y poético. Nuestra historia se halla como cruzada y transportada por las alas del sueño donde la poesía se vuelve la búsqueda de un futuro incorporado en el recuerdo del pasado. Encontrar en sí mismo, en su pensamiento interior, la visión de los paisajes alrededor del horizonte de los videntes. ¿No es como el crepúsculo, una simple conexión entre el día y la noche, entre la somnolencia y el despertar, el sol y la luna?
 

 

 

 

 

 

 

 

 
Así, el devenir sí mismo es el acto de insurrección total y de confinamiento voluntario ante lo que no es más que social, popular o mediático. Es aceptar de ser, « de-venir » el antiguo ser-aquí que Es desde siempre, y reeditarlo una y varias veces si es necesario. ¿No deberíamos denominar  esto la claridad en el bosque de /los /Dios/ses?
 

 

 

 

 

 

 

 

 
La percepción, que salvaguarda de la perdición, actúa en la recolección de las cosas tanto presentes como ausentes. ¿No es la actitud del pastor en el momento de un relámpago, de poner a salvo y confinar en un espacio cerrado del campo? ¿No es en pocas palabras que se operan la recolección y selección de la cosecha en esas vastas llanuras? El tiempo de la expresión de una palabra, es el fruto del recogimiento, de la meditación, de la contemplación; es la experiencia de la inmensidad y de la extensión de posibilidades, pero también, de la clasificación y de la repartición. Es un re-posar que pro-pone.
 

 

 

 

 

 

 

 

 
Es en este ahora-aquí-mismo, que se realiza la presencia del Ser. Un Ser capaz de pensar y decir los confines de la realidad del presente. Él nos dicta el sendero que nos lleva más-allá sin que nos perdamos,  y sin aproximarse, incluso si es desde muy lejos, al territorio ocultado (preservado) por los dioses. Decir lo que viene antes de que llegue, constituye una profecía, lo cual nos impide modificar el curso de las cosas, ya que, de todas maneras, ello sucederá. La filosofía siendo el aviso de esa llamada dirigida al hombre, es no solo un asunto de conocimiento, de ciencia o de cálculo, pero, da una clara visión de la justa medida, de la serenidad y de la calma necesarias, para aprovechar esta ocasión providencial de inactividad, y modificar sus intenciones en una mejor dirección. Es gracias al pensamiento poético del ser interior, que el hombre contemporáneo encontrará, quizás, otra salida a la situación actual de confinamiento.
 

 

 

 

 

 

 

08 – Cinco piezas para guitarra – 3. A – Jorge Oraison – Tangos y Milongas

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

A propos de ce site

DIRE…

12 Cabezón – Diferencias Sobre El Can-Canto a mi caballero Capriccio Stravagante Skip Sempe

 

« Dire, comme étendant son linge, déplier les jambes, présenter la carte et partir en laissant la porte entrouverte avec la cloche qui sonne, et pour la première fois, écrire, crier ou prier, frappant la poitrine avec le poing ; foutre le camp de cette prison de chair et d’illusion.

« Les dés ainsi jetés sur la mappemonde, voire bouger les Peuples, se rapprocher de ses Sources et de ses Dieux ; épeler chaque nom, l’étirer, le recomposer, le renommer et continuer cette litanie jusqu’à devenir aphone, quitte à être muet, à finir par faire des signes avec les mains.

« Dire, assumant l’âge de sagesse, sans chercher ce qui brille à l’horizon ; lire, interpréter ou écrire les messages entendus, y compris si très souvent résultent erronés.

« Revenir lentement, en étendant les mots à lire et à entendre ; redire si nécessaire ce que nous avons du mal à écouter ou à dire, et oublieux, retourner dans le pêle-mêle de la Tour de Babel ; puis, au creux d’une petite escarcelle déposer l’aumône : l’offrande aux moins marchands, aux moins couards, aux plus fidèles, qui demeurent toujours réceptifs aux mots sereins.

« Tels les cheveux dans une tête, les années passées et ceux qui restent à venir, demain, seront oubliés, deviendront des âmes en peine, les êtres invisibles d’un théâtre d’ombres, errant d’ici-là, en tourmentant sans le vouloir, ceux qui restent encore vivants.

« Voyant la désolation de ces ruines du temps passé, peu à peu sur les chemins, surgissent des bandes de géants, vagabonds, contrariés qui arrivent d’un pas résolu, car ils ont perdu tout espoir, et jusqu’aux dernières guenilles, toutes ses anciennes craintes.

« Interpréter les signaux qui tardent à se manifester derrière ce pandémonium, détritus et fatras d’immondes scories qui s’en tassent partout ; heureusement, ce que nous intéresse le plus, restera toujours vivant et utile.

« Dévoiler l’au-delà de l’arrivée de l’ami nous tendant sa main ; celui qui descend après d’avoir marché beaucoup, et au bout de tant d’années, est finalement, accueilli dans la cordiale hospitalité des chaumières ; même quelquefois – comme au Moyen Âge – aux fonds de tanières redoutables.

« Tour de la Roue de la fortune, revenant sans cesse, ce qui nous dé tourne, nous empêche de voir les différences, car rien n’est fatal selon les chemins qui se prennent ; puisque cette Maison qui est la Terre c’est un ensemble de lieux, une petite auberge factice dans la grande maison du ciel qui nous entoure.

« Et ainsi, grâce aux nuages dans le paysage, interpréter les signaux, diriger les pas parmi tant de directions et sans boussole, aller vers des meilleurs horizons, sachant que le prix de la perfection de toutes ces beautés, c’est l’extrême fragilité, qui dès l’Aurore au crépuscule cherche refuge dans la chaleur des divins Cieux Boréaux gelés, après tout ce vagabondage terrestre sans fin, initié jadis, proche de Terre de Feu.

« Presque tous sont arrivés, les uns abîmés, les autres meurtris ou avec des multiples souffrances et sans pleurs ni sourires. Bien terne reste aujourd’hui le souvenir de notre enfance.

« Le résultat de ces voyages chargés de découvertes, merveilles et déconvenues, n’a eu de cesse que la paix qu’apporte la fin fleurie, ce calme parfait de toute cette beauté terrestre sous le soleil du ciel.

« Et ce sera la fin, quand la très gentille dame édentée, d’un simple coup de paupières et d’un petit sourire, ouvrira ses yeux profonds et obscurs, sur la face radiante de son cavalier, ce gentilhomme jadis agenouillé, qui pleura l’amour, la vie, l’amitié, la grandeur d’âme d’un âge désormais révolu.

« Pour tout témoignage, il ne reste aujourd’hui que ce tas de lances brisées et des vins mis en bouteille, rances et à l’abandon. »

36 Scriabine – Préludes Op. 11

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[Traduction à l’espagnol]

 

DECIR…

« Decir, como extendiendo su ropa, desplegar las piernas, presentar el plano e irse dejando la puerta entreabierta con la campana sonando, y por primera vez, escribir, gritar o rezar, golpeando el pecho con el puño; largarse de esta cárcel de carne y de ilusión.

« Los dados así tirados sobre el planisferio, ver moverse a los Pueblos, acercarse de sus Fuentes y de sus Dioses; deletrear cada Nombre, estirarlo, renombrarlo y continuar esa letanía hasta volverse afónico, pese a ser mudo, a terminar haciendo señas con las manos.

« Decir, asumiendo la edad de sabiduría, sin buscar lo que brilla al horizonte; leer, interpretar o escribir los mensajes oídos, incluso si muy seguido resultan equivocados.

« Retornar lentamente, extendiendo las palabras para leer y para escuchar; volver a decir si necesario eso que más dificultad tenemos para oír o para decir, y olvidadizos, volver al amontonamiento de la Torre de Babel; luego, en el hueco de una pequeña escarcela depositar la limosna: la ofrenda a los menos mercantiles, a los menos cobardes, a los más fieles, que permanecen siempre receptivos à las palabras serenas.

« Al igual que los cabellos en una cabeza, los años idos y esos que quedan por venir, mañana, serán olvidados, se volverán almas en pena, seres invisibles de un teatro de sombras, errando de un lado para otro, atormentando sin querer, a aquellos que quedan todavía vivos.

« Viendo la desolación de esas ruinas del tiempo pasado, poco a poco sobre los caminos, van surgiendo unas bandas de gigantes, vagabundos contrariados que llegan con paso resuelto ya que han perdido toda esperanza, y hasta la última hilacha, todos sus antiguos temores.

« Interpretar los signos que tardan en manifestarse detrás de este pandemónium, todos estos desperdicios,  esta mezcla de inmundas escorias que se amontonan por todos lados; por suerte, lo que nos interesa  más, permanecerá siempre vivo y útil.

« Revelar el más-allá de la llegada del amigo tendiéndonos  su mano; ese que desciende después de haber marchado mucho, y al cabo de tantos años, es finalmente, recibido en la cordial hospitalidad de las viviendas ; incluso a veces – como en la Edad Media – a los fondos de cuevas terribles.

« Vuelta de la Rueda de la fortuna, regresando sin cesar, lo que nos da dos vías, nos impide ver las diferencias, ya que nada es fatal según los caminos que se tomen; ya que esta Casa que es la Tierra es un conjunto de lugares, un pequeño albergue facticio en la gran casa del cielo que nos rodea.

« Y así, gracias a las nubes en el paisaje, interpretar los signos, dirigir los pasos entre tantas direcciones y sin brújula, ir hacia mejores horizontes, sabiendo que el precio de la perfección de todas estas bellezas, es la extrema fragilidad, que desde el Amanecer al Crepúsculo busca refugio en el calor de los Divinos Cielos Boreales helados, luego de todo ese vagabundaje terrestre sin fin, iniciado hace tiempo, próximo à la Tierra del Fuego.

« Casi todos llegaron, algunos dañados, los otros golpeados o con múltiples sufrimientos y sin llantos ni sonrisas. Bien apagado queda hoy el recuerdo de nuestra infancia.

« El resultado de esos viajes cargados de descubrimientos, maravillas y decepciones, no ha dejado que la paz que aporta el final florido, esa calma perfecta de toda esta belleza terrestre bajo el sol del cielo.

« Y entonces será el fin, cuando la muy gentil dame desdentada, con un simple parpadeo y una pequeña sonrisa, abrirá sus ojos profundos y obscuros, sobre el rostro radiante de su jinete, ese caballero que en otra época arrodillado, que lloró el amor, la vida, la amistad, la grandeza de alma de una edad ya pasada.

« Como único testimonio, no quedan hoy más que esa pila de lanzas quebradas y los vinos embotellados, rancios y al abandono. »

25 Exaltato te, Domine, S 66 (1704)-De Lalande_ Grands Motets (Gester – Opus-Martin Gester – Le Parlement De Musique

 

 

ENTENDRE… OUÏR…

« Entendre… Le vent qui hurle, qui descend par la montagne, le souffle qui traverse les distances, rugissant, insistant beaucoup sur les gonds frémissants des portes et des fenêtres, qui tremblent. Pendant ce temps, la pluie châtie le paysage embrumé de l’obscure après-midi métallique – tout en même temps -, d’éclairs, tonnerres et foudres électriques.

« Ouïr… Les allées et venues du fouet du vent, cognant, se plaignant comme une meute de loups, là-bas, au loin, et résonant ici, au travers de la cheminée de la cabane.

« Elle n’est pas encore-là, mais peut-être que La  Tornade approche, que se trouve juste maintenant, derrière les montagnes, et que sans avertir, surgira au dernier moment – quand il n’y aura plus de mots pour le dire ni aucune solution à l’irrémédiable –, bien que pour le moment, mieux vaut ne pas y penser.

« Calfeutrer les interstices, alimenter la cheminée et raviver le feu rougissant au-dedans de la demeure. Y finalement, s’asseoir, pour entendre et regarder au travers les vitres embuées des fenêtres. Puis, à nouveau, entendre le vent gémir ou brailler, regarder le paysage de plus en plus sombre et humide. Et alors… »

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[Traduction en espagnol]

ESCUCHAR… OÍR…

« Escuchar… El viento aullando, que baja por la montaña, el soplo que atraviesa las distancias, rugiendo, insistiendo mucho sobre las bisagras trémulas de las puertas y de las ventanas, que tiemblan. Mientras tanto, la lluvia castiga el paisaje nublado de esa muy obscura tarde metálica -todo al mismo tiempo-, de relámpagos, truenos y rayos eléctricos.

« Oír… Las idas y venidas del látigo del viento, golpeando, lamentándose como una horda de lobos, allá, a lo lejos, y resonando aquí, a través de la chimenea de la cabaña.

« No ha llegado ahí, aún, pero quizás que El Tornado se aproxima, que se encuentra justamente ahora, detrás de las montañas, y que sin advertir, surgirá a último momento – cuando ya no habrán más palabras para decirlo ni ninguna solución a lo irremediable –, aunque por el momento, más vale no pensar en ello.

« Rellenar los intersticios, alimentar la chimenea y reavivar el fuego enrojecido al interior de la morada. Y finalmente, sentarse, para escuchar y mirar a través de los vidrios empañados de las ventanas. Luego, de nuevo, escuchar el viento gemir o gritar, mirar el paisaje cada vez más y más sombrío y húmedo. Y entonces… »

LE FEU… LE VENT…

« Le Feu… À coups de masse sur les pierres métalliques incandescentes, les muscles rouges de Vulcain, gonflaient comme des collines dans un concert majestueux de fleuves de lave. Du feu, du feu, du feu ; permettez-moi de vous dire que ce qui est demeuré enfermé, persiste et signe, dans un fermoir infernal qui s’obstine à ne prendre de forme. Vulcain tape et Héphaïstos retape. Que cherchent-ils au juste, en frappant avec une telle rage ? C’est la question aux mille interprétations possibles, et donc, qui ne peut pas être répondue. Comment se fait-il, que les régions de l’Olympe aient été victimes de ces furieux coups de marteaux des Dieux – ou des esclaves -, qui en voulant faire du feu, fondirent d’abord, et ensuite finirent, complètement gelés ?

« Le Vent… Les vents arrivèrent par le Nord. Il y en avait un parmi eux, rubicond et rose, porteur d’une force retenue, mais infaillible ; il poussait et nettoyait tout ce qu’il trouvait dans son chemin, en laissant –curieusement– à nouveau, tout au même endroit, comme si rien ne s’était passé. Ce vent, que nous appellerons Le Vent Ami, c’était un vent éboueur –ou nettoyeur– ; et opposé à celui-ci, il y en avait un autre, sombre et concentré, qui disposait d’un très mauvais caractère et ne soufflait que très rarement, mais sans la moindre considération, et ainsi, il pouvait balayer tout sur son passage et le disperser à dix mille lieues à la ronde. Nous appellerons celui-ci, Le Vent du Désespoir, car bien que soufflant de très courts instants, ces œuvres étaient celles d’un véritable démon. Après son passage rien ne se reconnaissait plus ; la surface de la terre et les horizons olympiens, se retrouvaient complètement transformés ; à tel point, qu’un jour, les uns et les autres décidèrent tenir une assemblée en vue de trouver un remède à cet état de choses qui les faisait tant se plaindre. Et ce fut ainsi que les fleuves se concertèrent, et de là où ils se trouvaient, chacun pris un chemin différent pour arriver le plus vite au point de rassemblement choisi au centre de la vallée de la plus haute montagne de la région. Ainsi, les pluies qui pendant tout ce temps s’étaient abattues sans relâche, comme pour convaincre Les Vents Malveillants d’arrêter ou diminuer leurs courroux, cessèrent peu à peu, et laissèrent place au Vent Ami quotidien, plus connu comme l’éboueur ou le nettoyeur, qui apportait à nouveau l’accalmie et la sérénité, aussi bien sur terre que dans les jardins de l’Olympe. »

12 Coprario – While Dancing-Coprario – Funeral Teares-Les Jardins De Courtoisie, Ensemble Céla

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Traduit à l’espagnol

 

EL FUEGO…  EL VIENTO…

« El Fuego… A golpes de maza sobre las piedras metálicas incandescentes, los músculos rojos de Vulcano, se hinchaban como colinas en un concierto majestuoso de ríos de lava. Fuego, fuego, fuego; déjenme decirles que lo que ha permanecido cerrado, persiste y firma, con un encierre infernal que se obstina en no tomar forma. Vulcano golpea y Hefestos vuelve a golpear. ¿Qué buscan éstos precisamente, golpeando con tanta rabia? Es la pregunta con mil interpretaciones posibles, y por lo tanto, que no puede ser respondida. ¿Cómo es posible que las regiones del Olimpo hayan sido víctimas de esos furiosos martillazos de los Dioses – o de los esclavos –, que queriendo hacer fuego, se derritieron primeo, y terminaron luego, completamente congelados?

« El Viento… Los vientos llegaron por el Norte. Había uno entre ellos, rubicundo y rosa, que traía una fuerza contenida, pero infalible; empujaba y limpiaba todo lo que encontraba en su camino, dejando –curiosamente– de nuevo, todo en el mismo sitio, como si nada hubiera pasado. Este viento, que llamaremos El Viento Amigo, era un viento basurero –o limpiador–; y opuesto a este, había otro, oscuro y concentrado, que tenía un carácter muy malo y solo soplaba muy raramente, pero sin la más mínima consideración, y así, el podía barrer todo a su paso y dispersarlo a diez mil leguas a la ronda. Llamaremos a éste, El Viento de la Desolación, porque aunque soplando durante muy breves instantes, sus obras eran las de un verdadero demonio. Puesto que después de su pasaje no se reconocía más nada; la superficie de la tierra y de los horizontes olímpicos, se hallaba completamente transformados; a tal punto, que un día, los unos y los otros decidieron hacer una asamblea para encontrar un remedio a esta situación que les hacía quejarse tanto. Y fue así que los ríos se concertaron, y desde ahí donde se encontraban, cada uno tomó un camino diferente para llegar lo más rápido al punto de encuentro elegido en el centro del valle de la montaña más alta de la región. Así, las lluvias que durante todo ese tiempo se habían desencadenado sin parar, como para convencer a los Vientos Maliciosos de parar o disminuir su cólera, poco a poco se fueron deteniendo, y dieron lugar al Viento Amigo cotidiano, más conocido como el basurero o el limpiador, que traía nuevamente la calma y la serenidad, tanto en la tierra como en los jardines del Olimpo. »

12 Buxtehude – Trio Sonata In G, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus

 

ATTENDRE… PATIENCE…

« Attendre ou ne pas attendre – faire coexister les deux – et s’il n’y avait rien à attendre, attendre encore ; quoi faire d’autre ? Tenter d’atteindre l’état de quiétude nécessaire à la Patience.

« Attendre, sans vraiment attendre, veut dire, commencer à attendre tout de suite, c’est-à-dire, avec impatience. Pourtant, il n’y a que La Patience qui ne se fatigue du temps d’attente. Par conséquent, est-ce la solution que d’attendre et d’être patient tant que nous sommes vivants ?

« Car, il ne s’agit pas d’être patient parce qu’il y aurait une promesse, mais d’attendre pour connaître une vérité. Pourquoi accepter les misères, l’oppression et les messages mensongers ? La nature humaine ne changera pas…

« À moins que s’opère une communion dans La Patience ; là, où les uns et les autres pourraient s’attendre, en œuvrant à la survie des générations à venir. N’est-ce pas le prix à payer pour sortir des ténèbres de l’indifférence, de la médiocrité et de l’intérêt mesquin.

« Homme ! regarde en arrière, et dis Merci, regarde en avant, et aie Pitié… Le navire où tu te trouves est balloté comme le dé dans un jeu de hasard. Ton vrai capital est ce que tu as vécu, pour ce qui reste… patience… Et puisqu’il n’y a rien à attendre, se limiter à ne juger que soi-même, sans attendre de premier ni second ni dernier jugement.

« Être patient… Attendre… mais attendre quoi ? Pour ceux qui sont attachés à la tradition de l’espoir céleste dans une insouciance chronique, il ne reste d’autre solution que la tempérance, fruit de la patience, mais celle-ci, ce n’est pas chose aisée que de la trouver.

« Et c’est à Thésée que cela revient, engagé comme il se trouve dans les méandres du labyrinthe où se joue cette Odyssée ; donc, maintenant, suivre le fil d’Ariane, pour retrouver Penelope et le Peuple disparu.

« Pas besoin de persévérer, de se réfugier dans une sorte d’obstination qui serait cette ‘Espérance’, comme s’il s’agissait d’une volonté d’atteindre, d’obtenir quelque chose ou bien au contraire, de se résigner, d’accepter une défaite ou exprimer un désespoir ; tout simplement : Attendre… d’une attente désintéressée de ne savoir quoi ni de ne vouloir quoi que ce soit, en laissant place ainsi, aux ‘Miracles’.»

12 Buxtehude – Trio Sonata In G, BuxW-Buxtehude-La Reveuse-Sonates-Reinken-Hortus Musicus

 

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Version en espagnol

 

ESPERAR…  PACIENCIA…

« Esperar o no esperar – hacer que los dos coexistan – y si no hubiera nada que esperar, esperar aún; que hacer sino? Intentar alcanzar el estado de quietud necesaria a la Paciencia.

« Esperar, sin realmente esperar, quiere decir, empezar a esperar ya mismo, es decir, con impaciencia. Sin embargo, solo La Paciencia no se fatiga del tiempo de espera. ¿Entonces, la solución es de esperar y ser paciente mientras estamos vivos?

« Puesto, que no se trata de ser paciente porque existiría una promesa, sino de esperar para conocer una verdad. ¿Por qué aceptar las miserias, la opresión y los mensajes mentirosos?  La naturaleza humana no cambiará …

« A menos que haya una comunión en La Paciencia; ahí, donde los unos y los otros podrían esperarse, obrando para la supervivencia de las generaciones a venir. ¿No es ese el precio a pagar para salir de las tinieblas de la indiferencia, de la mediocridad y del interés mezquino?

« ¡Hombre! mira hacia atrás, y di Gracias, mira hacia adelante, y ten Piedad… La nave en donde te encuentras es sacudida como el dado en un juego de azar. Tu verdadero capital es lo que has vivido, en cuanto a lo que queda… Paciencia… Y puesto que no hay nada que esperar, limitarse a no juzgar que a sí mismo, sin esperar ni primero ni segundo ni último juicio.

« Ser paciente… Esperar… ¿Pero esperar que? Para esos que están apegados a la tradición de la esperanza celeste con una despreocupación crónica, no queda otra solución que la templanza, fruto de la paciencia, pero ésta, no es nada fácil de encontrarla.

« Y es a Teseo que ello incumbe, comprometido como él se encuentra en los meandros del laberinto donde se juega esta Odisea;  entonces, ahora, seguir el hilo de Ariadna, para encontrar a Penélope y al Pueblo desaparecido.

« No es necesario perseverar, refugiarse en una especie de obstinación que sería esa ‘Esperanza’, como si se tratara de una voluntad de alcanzar, de obtener algo o por el contrario, de resignarse, de aceptar una derrota o expresar una falta de esperanza;  Simplemente: Esperar… en una espera desinteresada de no saber qué ni de no querer lo que sea, dando lugar así, à los ‘Milagros’. »

09 Deus noster refugium, S 54 (1699)-De Lalande –  Grands Motets (Gester_ Opus-Martin Gester_ Le Parlement De Musique

 

CIEL… HORIZON…

« Ma chère lyre, j’ai atteint ce nuage et m’apprête à explorer les pics effilés de cette montagne, avant de descendre pour te rejoindre. L’albatros où je me trouve logé ne cesse de m’interpeller à ton sujet – jaloux sûrement de l’amour que tu m’inspires -, ma lyre, mon épouse, mon charme. Parfois, je me redresse complètement pâmé, avec les yeux somnolents d’un pingouin et toute l’allure d’un clown ; tiraillé entre la quête de liberté et l’esclavage volontaire de l’amour. C’est pourquoi, aujourd’hui, je me retrouve en toi, gentil oiseau migrateur, chère carapace de poète ermite,

« Je te vois dans la sécurité de l’azur céleste, là, où se trouvent ces nuages ; tu te trouves éclairée dans un jeu de lumières, colorées, blanchâtres et d’or clair. Tu m’attends là, et à mille lieues, et dans plusieurs langues, à laquelle plus mystérieuse que réservée ; dans ces lieux où l’amour intime ne se livre qu’à celui qui chante, qui connaît et reconnaît ta grotte, notre cachette – peuplée de petits mammifères rieurs et très camarades – ; scellée dans Le Peuple Secret des Amis.

« Si Ridipar – Le Rimeur – pouvait nous entendre, je lui dirais de ne pas oublier d’inclure dans ses sonnets les notes de nos sentiments ; ceux qu’éprouvent les albatros en faisant des dessins blancs sur céleste, en conjuguant les points et les lignes avec les horizons et les solstices, de toutes ces curieuses merveilles, que Ma Mie et moi, ne nous fatiguons jamais d’apprécier ; ma chère Lyre qui chante, qui pleure, qui festoie et relève chaque souvenir ; de la naissance, par la cigogne et de la mort, par la faux ; de la cigogne blanche sur les toits des églises, avec ses petits dans leurs nids, présidant à la naissance de ces vers dans les aurores froides de France ; terre, où vont et viennent les semeurs de grains de toute l’Europe.

« Ainsi, ce continent qui se formait dans mes yeux, dessinait des paysages entourés, protégés, relevés par ma vue, devenue elle-même des paysages en mouvement, représentant mon pays ou le pays chéri par les pupilles de mes yeux. Certes, si les paysages donnent l’illusion de se découper dans des carrés, comme les fenêtres et les portes, au contrario, le terrain où se trouve la maison de l’arpenteur que je suis depuis le début, prouve que le paysage est rond comme la prunelle d’un œil regardant beaucoup de kilomètres autour de soi. »

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Traduit à l’espagnol

15-Cabezón_-Quien-Llamo-Al-Partir-Pa-Canto-a-mi-caballero-Capriccio-Stravagante-Skip-Sempe.

CIELO… HORIZONTE…

« Mi querida lira, he llegado a esta nube y me dispongo a explorar los picos afilados de esta montaña, antes de bajar para encontrarte. El albatros en el que me encuentro albergado no cesa de interrogarme respecto a ti – seguramente que celoso del amor que tú me inspiras -, mi Lira, mi esposa, mi encanto. A veces, yo me yergo completamente extasiado, con los ojos soñolientos de un pingüino y todo el aspecto de un payaso; desgarrado entre una búsqueda de libertad absoluta y una esclavitud voluntaria de amor. Es por eso, que hoy, yo me encuentro en ti, amable pájaro migratorio, querido caparazón de poeta ermitaño.

« Te veo en la seguridad del celeste azul, ahí, donde están esas nubes; tú te hallas iluminada en un juego de luces, coloridas, blanquecinas y de oro claro. Tú me esperas ahí, y a mil leguas, y en diversas lenguas, a la cual más misteriosa que reservada; en esos lugares donde el amor íntimo no se abre que a ese que canta, que conoce y reconoce tu cueva, nuestro escondite – poblado de pequeños mamíferos risueños y muy compañeros, sellados por la gente secreta de amigos.

« Si Ridipar – El Rimador – pudiera escucharnos, le diría que no olvide de incluir en sus sonetos las notas de nuestros sentimientos; los que experimentan los albatros al hacer todos esos dibujos blancos sobre celeste, combinando los puntos y las líneas con los horizontes y los solsticios de todas estas curiosas maravillas, que Mi Amiga y yo, no nos cansamos nunca de apreciar; mi querida Lira que canta, que llora, que festeja y recoge cada recuerdo; del nacimiento, por la cigüeña y de la muerte, por la guadaña; de la cigüeña blanca sobre los tejados de las iglesias, con sus crías en sus nidos, presidiendo al nacimiento de estos versos en las frías auroras de Francia; tierra, donde van y vienen los sembradores de granos de toda Europa.

« Así, el continente que se formaba en mis ojos, dibujaba paisajes rodeados, protegidos, observados por mi vista, que se había vuelto ella misma paisajes en movimiento, representando à mi país o al país querido por las pupilas de mis ojos. Es cierto, que si los paisajes dan la ilusión de recortarse en cuadrados, como las ventanas y las puertas, al contrario, el terreno donde se encuentra la casa del topógrafo que yo soy desde un principio, prueba que el paisaje es redondo, como la pupila de un ojo mirando muchos kilómetros en torno suyo. »

HORIZON… ABYME…

« Il se rappelait toujours des diverses légendes ayant circulé autour de l’abîme ; là-bas au loin, derrière l’horizon : où voyageurs, soldats, marins, furent engloutis. Seuls certains avaient survécu pour le raconter. Et ceux-ci, ayant été témoins, racontèrent des histoires effrayantes. Pourtant, cette fois-ci, il ne tint pas compte de ce qu’il considérait des balivernes, et tel qu’il l’avait décidé ; cette fois-ci, il irait jusqu’à là-bas, aux confins mêmes ; au bord abyssal des eaux et des terres lointaines.

« Ainsi, prenant un chemin qui ressemblait beaucoup à la robe d’une femme claquant furieusement le sol, et ceci, sous un vent de mille démons ; après plusieurs jours de marche de ce capricieux chemin, ayant traversé une épaisse forêt, et après, ressortit d’un petit bosquet, arriva à la lisière d’un champ et monta tout en haut du premier arbre qu’il trouva.

« Dégageant la vue d’entre les branches, il aperçu l’horizon et une sorte de conglomérat résidentiel, émergeant de ce qu’il imaginait  être le grand abysse, avec ses vapeurs pestilentielles et soporifiques. C’était la première fois qu’il voyait ça de si près ; en tout cas, jamais auparavant, il n’aurait osé se rapprocher autant. Entendant tout ce vacarme et voyant l’important mouvement de cette population, il se disait que ça devait être la grande ville, telle qu’il avait entendu parler, laquelle se ressemblait plus à un énorme casier, composé de vestiaires, consignes, maisons et d’autres choses. Son étonnement n’a pas eu de bornes, quand il découvrit la quantité énorme d’êtres humains qui vivaient là. Et il se demanda, alors, comment faisaient toutes ces gens, pour vivre dans ces étonnantes cages et de récipients ?

« Par mesure de prudence, il préféra ne pas y aller, et de rester éloigné, seulement pour regarder. Mais, beaucoup de temps s’était écoulé déjà, et il se trouvait maintenant, dans une sorte de sensation, à la fois, narcotique et inquiétante, du type “observateur-observé”. Dans cet état curieux de contemplation soporifique, soudain, il vit arriver une voiturette à haut-parleur et faisant un grand boucan, avec toutes ses annonces publicitaires et sa musique du plus mauvais goût inimaginable.

« En même temps, de l’autre côté, il vit une longue chaîne humaine qui traversait un pont qui se trouvait juste sous une horloge ; alors, il se dit que celui-là devait être le pont des heures, dont il en avait tant entendu parler. En ce qui concerne tous ces humains qui arrivaient, il découvrit que c’étaient des gens très malheureux, qui arrivaient enchaînés, et qui on ramenait comme du bétail frigorifié, des usines à leurs maisons, puisque c’était déjà le soir. Et pendant ce temps là, les haut-parleurs tonitruants de la voiture, faisaient la réclame du Paradis des Iles Vertes, lequel se trouvait, au milieu des Cieux Bleus des Tropiques. »

10 La Leclair-Antoine Forqueray-Pièces De Viole

 

 

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[Traduction à l’espagnol]

HORIZONTE… ABISMO…

« El recordaba siempre las diversas leyendas que habían circulado en torno al abismo; allá a lo lejos, detrás del horizonte: donde viajeros, soldados, marineros, fueron tragados. Solo algunos habían sobrevivido para contarlo. Y éstos, que habían sido testigos, contaron historias espeluznantes. Sin embargo, esta vez, él no tendría en cuenta todas esas tonterías, y como él lo había decidido; esta vez, iría hasta allá, hasta los confines mismos, hasta el borde abismal de las aguas y de las tierras lejanas.

« Así, tomando un camino que se parecía mucho al vestido de una mujer  golpeteando furiosamente el suelo, y ello, bajo un viento de mil demonios; luego de varios días de marcha por ese caprichoso camino, habiendo atravesado una espesa selva, y luego salido por un pequeño bosque, llegó a los límites de un campo y subió al primer árbol que encontró.

« Despejando la vista entre las ramas, vio el horizonte y un especie de conglomerado habitacional, emergiendo de lo que él imaginaba ser el gran abismo, con sus vapores pestilentes y soporíficos. Era la primera vez que él veía eso de tan cerca; en todo caso, nunca antes se hubiera atrevido a acercarse tanto. Escuchando todo ese alboroto y viendo el movimiento importante de esa población, él se decía que esa debía ser la gran ciudad, tal que él había oído hablar, la cual se parecía más a un enorme armario, compuesto de vestuarios, consignas, casas y otras cosas. Su sorpresa no tuvo límites, cuando descubrió la cantidad enorme de seres humanos que vivían ahí. Y se preguntó, entonces, ¿como hacía toda esa gente, para vivir en esas curiosas jaulas y recipientes?

« Por una cuestión de prudencia, él prefiere no ir, y quedarse alejado, solamente para mirar. Pero, mucho tiempo había pasado ya, y él se encontraba ahora, en una especie de sensación, al mismo tiempo, narcótica e inquietante, del tipo “observador-observado”. En ese curioso estado de contemplación soporífica, de pronto, vio llegar una carriola con altavoces y a todo volumen, haciendo gran alboroto con sus anuncios y su música del peor gusto imaginable.

« Al mismo tiempo, del otro lado, vio una larga cadena humana que atravesaba un puente que estaba precisamente debajo de un reloj; entonces, él se dijo que ese debía ser el puente de las horas, del cual tanto había oído hablar. Respecto a todos esos humanos que llegaban, descubrió que era gente muy desgraciada, llegando encadenada, que traían como ganado congelado, en el trayecto que va de las fábricas a sus casas, porque ya era el anochecer. Durante ese tiempo, los altavoces atronadores del automóvil, anunciaba el reclame del Paraíso de las Islas Verdes, el cual se hallaba en medio de los Cielos Azules del Trópico. »

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